Mind of Mine

4 - Souvenirs de minuit

- Ah !

Je détache ma ceinture et sors rapidement de l'avion. L'homme qui m'a tenue compagnie durant le trajet tente de me suivre, mais heureusement, j'arrive à le semer. Il était bien mignon mais je ne veux rien de plus avec lui, c'est bon !

Une fois arrivé sur les lieux, je ramasse ma valise et me dépêche de sortir. La France. Paris. Je n'y ai jamais mis les pieds, et à ce qu'on dit : c'est la ville romantique. J'espère le trouver ici mon
amour ; marre des bouffons américains avec leurs stupides phrases de dragues. Je sors mes lunettes de soleil, les accroche sur mon nez, et sourit au monde en sortant de l'aéroport.

- Excuse-moi.

Une maman me renverse, je tombe les fesses par terre. J'ai la chance - si on peut le dire - de mettre ramasser devant les portes : un vigile s'approche de moi pour me relever.

- Pf, vous êtes mon héros !

Il me sourit. Je grimace. Déjà, parce que je me suis fait mal, mais aussi car je n'ai aucunes connaissances de la langue française. Je me sens absolument stupide, mais le garde rigole en voyant mon air perdue. Mes mains frottent mon jean pour enlever les saletés. Et merde, mon talon est tout abîmé ! Je vais avoir le droit à une remarque de maman.

- You're cute.

Je rougis et enlève mes lunettes afin de l'observer. Il ne manque pas de culot ! N'empêche, je n'avais jamais remarqué à quel point une tenue d'agent pouvais être aussi sexy. Le beau brun s'excuse en anglais avant de retourner à son poste. Mon instinct me dit que j'ai envie de venir plus souvent ici pour tomber. C'est stupide mais putain qu'il est beau.

- BELLA ?

Je me retourne, à la suite de l'appelle de mon nom.

- GIGI ? Oh mon dieu !

Je cours vers ma sœur.

- Beh ça fait trop longtemps, t'as grandi toi !

Elle rigole à mes paroles. Je reviens tout juste d'Australie, le teint pourtant toujours aussi pâle. Ma sœur est tellement jolie ; à vrai dire, c'est moi avec la chevelure blonde. Elle la tient de notre mère.

Mon bras passe sous le sien, et nous marchons en discutant jusqu'à la voiture. Je me place à l'arrière toute seule tandis qu'elle rejoint maman devant, à la place du mort. Cette dernière n'a pas voulu descendre du véhicule, étant au téléphone pour le travail ; c'est sure que c'est plus important que d'aller serrer sa fille que l'on n'a pas vu depuis presque 6 mois. Je souffle en attachant ma ceinture.

Fin du point de vue de Bella

- Ça va, maman ? Tu tiens le coup ?

Du Bella tout cracher. Trop direct.

- Comment c'est, l'Australie ? l'ignore ma mère.

- Très chaud ! Ça me fait du bien un petit coup de froid, ici. J'ai hâte de voir la maison ! Et j'ai entendu dire que le voisin d'en face était mignon...

- Quoi ?

Je sors de ma bulle. J'ai bien entendu ce qu'elle vient de dire sur... Zayn ? Déjà, il n'est pas mignon. Il est la perfection. Et pourquoi elle parle de lui ? Comment elle a pu le savoir ? Je ne veux pas qu'elle l'approche.