VI. What happened ?
Après une affreuse nuit à réfléchir, Nate se leva toujours vêtu que d'un simple jogging. Il se dirigea le visage fermé et dur vers la cuisine où Parker, Scott et Maya n'osèrent pas lui adresser la parole. Après sa première gorgée de thé, Nate s'appuya sur le plan de travail le regard dans le vide.Malgré la fumée qui sortait de sa tasse témoignant de la température élevée de sa boisson, Nate reprit une gorgée. Rien ne semblait l'atteindre de quelque manière que ce soit. Scott et Maya semblait avoir une conversation silencieuse entre eux alors que Parker observait son ami inquiet.
- Où sont les autres ? Demanda le chef de gang en se concentrant sur Parker.
- Peter et Clark sont en entraînement, quant à Luk et Chuck, ils sont partis comprendre ce qu'ils s'étaient passé sur la route d'arrivage des entreprises. Ils essaient de savoir qui a pû s'en prendre aux camions. Arthur est allé contrôler les bateaux au port et il va s'assurer que chaque paquet arrive à destination.
- Bien, on ne peut pas se permettre de perdre cette arrivage, sinon les gangs de New York se retourneront contre nous. Et je ne perdrais pas un millimètre de la côte et des ports.
- A propos, Nate... Peut-être devrais-tu réduire ton territoire ? Il est beaucoup trop grand pour nous...
- Non ! Si je perds les ports et la côte Atlantique, je n'aurais plus aucun pouvoir sur New York. Et puis j'ai des dormeurs un peu partout, je sais tout ce qu'il faut savoir et c'est plutôt calme.
- Oui, enfin les magasin de toute la côte se sont fait attaqués et sont pillés. On ne peut pas dire que cela va au mieux.
- C'est pour cela que je veux les coupables ! Parker, je gère ! J'ai le pouvoir sur tous les gangs juste en possédant ces ports parce que c'est le seul endroit où la drogue peut arrivée en sûreté.
- Normal qu'il est le plus sûr, tu as fait en sorte qu'il le devienne en appelant anonymement pour pourrir les autres ports. Ils ont été obligés de se tourner vers toi ! Enchaîna Parker sous le rire de Nate.
- Que veux-tu ? J'ai vu une ouverture et une opportunité, je l'ai prise !
- Mouai, toujours est-il que tu dois faire attention et ne pas te sentir trop en sécurité...
Pour simple réponse, Nate acquiesça buvant une nouvelle gorgée. Très vite, il se souvint de la façon dont il avait prit le contrôle de ce territoire abandonné il y a trois ans.
Il avait d'abord anonymement racheté tous les ports de la côte Atlantique. Ce simple investissement lui avait rapporter pas mal d'argent, alors il avait acheté plusieurs actions d'entreprise florissante s'enrichissant un peu plus. Puis il avait acheté les locaux de sa propre entreprise créant les Shadows. Il avait donné ce nom seulement parce qu'il avait agi dans l'ombre jusqu'à s'imposer de lui-même et il désirait que cela reste ainsi. Nate était certain qu'agir dans la discrétion était la seule façon de réussir surtout dans ce domaine. Enfin, il avait contacté plusieurs dealers qu'il connaissait de Baltimore pour contacter leurs fournisseurs. A partir de là, il avait pût se fournir en drogue en sécurité, l'arrivage arrivant par bateau. Puis, il avait trouvé les points d'arrivage de chaque gang de New York et avait dénoncé anonymement certain d'entre eux à la police. Un fois cela accompli,il avait proposé son port comme nouveau point d'arrivage contre une somme d'argent mensuelle. Bien sûr sa quête au pouvoir, lui avait attiré les ennuies d'un certain Mich Roplim qui s'était vu perdre la plupart de ces clients à l'arrivée de Nate. En effet, le gang de Roplim avait dû oublier les ports et devait maintenant se fournir ailleurs, impliquant des camions. Or, la police rendait leur arrivage inconstant de ce fait les Mortalis ciblaient les Shadows qui ne flanchaient pas. A vrai dire, plus ils attaquaient et plus ils se renforçaient puisque le gang ennemie aux Shadows s'exposaient inutilement et dangereusement ce qui effrayaient pas mal de clients. Enfin, le nom de Nate Molvarus et les Shadows s'étaient imposés sur tout le territoire.
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Si tu m'apprivoises...
Romance"Si tu m'apprivoises , nous aurons besoin l'un de l'autre..." - Le Petit Prince Clarisse Foxfire ne pensait pas revenir dans cette ville, à Long Beach, New York. Tout ou presque la poussait à s'en éloigner. Alors y revenir, dans de telles conditions...