VIII. Be with me on this dance...
Finalement, dans le bureau, Nate et Clarisse discutèrent simplement. En réalité, il avait seulement voulu l'aider et seul cette idée lui était venue alors que même lui n'avait pas besoin de rejoindre son bureau. Ils parlèrent durant une bonne quinzaine de minutes sur Oli et le gang principalement.Clarisse demanda aussi à Nate comment il en était venu à être l'homme le plus redouté de Long Beach et l'un des plus respecté à New York. Finalement, il lui expliqua aussi, sous sa demande, qu'il avait d'abord été à Baltimore, il s'était fait engendrer à l'adolescence vers quinze ans alors qu'il ne supportait plus l'absence d'une figure paternelle. Puis, étant toujours en colère,il avait vite monté les échelons dans le gang de Baltimore. Il avait trouvé une certaine sérénité en étant encadré et il pensait pouvoir aider Oli de la même façon. Enfin, il avait quitté le gang de Baltimore suite à un désaccord musclé avec son patron et il était venu à Long Beach où il avait vu une opportunité. En soit, il n'avait jamais caché son passé mais personne ne lui avait demandé une quelconque explication et en parler avec Clarisse avait été plaisant. Il s'était mis à sourire en se remémorant des souvenirs de Baltimore et Clarisse l'avait écouté en silence. Bien qu'elle en est plus appris sur lui que lui sur elle, il ne regretta pas un instant ses confessions. Nate, après mûre réflexion, s'était même dit que c'était une bonne idée, Clarisse aurait plus de facilité à communiquer après cela. Évidemment, elle n'avait rien dit sur elle, se contentant de rire ou de froncer les sourcils selon les paroles de son patron. Même si Nate avait été évasif, ne donnant aucun lieu précis, ni de noms, Clarisse avait appris énormément de chose sur le jeune homme. Quand ils se séparèrent, Clarisse rejoignit sa chambre et se mit à lire. De son côté, Nate reprit un dossier qui devait se régler et repensa à sa soudaine liberté d'expression. Ce n'était pas pour lui déplaire mais il ne faisait pas totalement confiance à la jeune femme, or les mots sortaient de sa bouche avec un telle facilité devant l'air subjugué de la jeune femme.
Le lendemain, Clarisse, après son entraînement quotidien et des compliments de Chuck face à son évolution, prit une douche et rejoignit le salon. Elle y retrouva Arthur et Parker qui grignotaient devant l'écran plat.
- Vous faîtes quoi quand vous n'avez aucune mission ? Demanda Clarisse en s'asseyant à côté d'eux.
- Ça dépend... Jeux vidéo, sorties... Maya dessine et Scottie fait de la photo. Nate lit, Clark va retrouvé une de ses copines... Tu n'as pas un passe-temps ? Répondit Parker.
- Et bien non, pas vraiment.
- Tu sais quoi, on va sortir ! On va aller boire un café.
Parker les mena au centre commercial où ils s'installèrent en terrasse. Après avoir commandé, Parker se tourna vers les galeries du centre et se contenta d'observer la population.
- Alors c'est ce que tu fais de ton temps libre ? Demanda Clarisse sceptique.
- Ouai, je viens observer l'humanité. C'est con, hein ? Sourit-il. C'est juste que ce qu'on fait ne nous aide pas à croire en la population. Alors je viens là et je les regarde juste agir avec les enfants ou entre eux.
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Si tu m'apprivoises...
Romance"Si tu m'apprivoises , nous aurons besoin l'un de l'autre..." - Le Petit Prince Clarisse Foxfire ne pensait pas revenir dans cette ville, à Long Beach, New York. Tout ou presque la poussait à s'en éloigner. Alors y revenir, dans de telles conditions...