XXVII. My daugther...
La pause de l'après-midi allait bientôt arriver et comme il en avait l'habitude, Nate monta dans son lit, muni d'un papier et d'un stylo de fortune. Il avait obtenu ces objets par troc et en soit il ne s'était pas senti dépaysé une fois en prison. Tout fonctionnait sur un système d'échange et il dominait largement la question de l'offre et la demande ainsi on pouvait aisément dire qu'il était le roi de la prison. Son simple nom lui avait permis de s'imposer et il avait pu ainsi s'intégrer en toute tranquillité.
La faible lumière qui émanait de la petite fenêtre laissait la cellule dans une certaine obscurité. Malgré tout, il s'appuya sur le mur délabré qui lui rappait le dos et superposa sa feuille abîmée sur un magasine. Puis lunettes sur le nez et les cheveux blonds noués, il se mit à écrire.
« Chloé,
Comme chaque jour, je t'écris. Ça fait quatre mois que je ne t'ai pas vu et tu me manques beaucoup ma crevette. Chaque jour, je pense à toi. Parfois je regardes l'heure et je t'imagine goûter, faire tes devoirs, jouer... Il faut que tu te couvres bien, le mois d'octobre à Long Beach est plus froid qu'à San Diego et il ne faudrait pas que tu tombes malade. Mais tu as du grandir donc maman a sûrement acheté de nouveaux vêtements pour cet hiver.
J'espère que maman pensera à te prendre en photo pour Halloween, je veux voir en quoi tu étais déguisée. Je pense que tu seras en crevette, ça t'irait bien. Une belle crevette rose. Quoique, tu réclamera sûrement un beau déguisement comme celui d'une princesse. Tu feras bien attention quand tu iras chercher des bonbons, le soir c'est dangereux dehors.Même si maman et tonton Oli sont là, je n'aime pas te savoir dehors alors que je ne suis pas là.
Hier, j'ai un de mes amis, tu sais Paul, qui m'a dit que quand il faisait Halloween, il allait toujours avec un autre groupe d'enfant accompagné pour être sûr de rentrer à la maison. Il dit qu'un groupe avec une maman est toujours sûre parce que une maman ne laissera jamais un enfant tout seul. Donc si tu te perds et que tu vois plus maman, tu trouves un groupe avec d'autres enfants et des mamans. Et surtout ne suis pas de garçons qu'il soit grand, fort ou gentil, ne le suis pas. Même si il te dis que tu es belle ou qu'il connaît ta maman, si tu ne le connais pas ou si il veut te montrer quelques choses de bien, tu lui dis non.
Je sais bien que maman ne veut pas que tu vienne me voir et je suis d'accord avec elle. Ce n'est pas un bon endroit pour une princesse comme toi. Mais te revoir me ferait très plaisir. Tu me manque énormément et je sais que tu dois lui avoir demander pour venir. Mais ce n'est pas parce qu'on ne se voit pas que je ne pense pas à toi. Pour pas que tu sois en danger, je ne peux pas parler de toi. Tu sais, je suis puni parce que je n'ai pas été sage et les autres qui sont avec moi sont punis aussi. Ils ne sont pas tous gentils alors je ne peux pas leur dire que je suis ton papa et que chaque jour, tu me manques. Quand je t'écris, ils pensent que j'écris à mon amoureuse alors ils me laissent tranquille.
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Si tu m'apprivoises...
Romance"Si tu m'apprivoises , nous aurons besoin l'un de l'autre..." - Le Petit Prince Clarisse Foxfire ne pensait pas revenir dans cette ville, à Long Beach, New York. Tout ou presque la poussait à s'en éloigner. Alors y revenir, dans de telles conditions...