Chapitre 10
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Fadel : bon à moi... un jeune alcoolique musulman disait à qui voulait l’entendre : l’alcool n’est pas bon, Dieu ne l’aime pas, le prophète ne l’aime pas, alors buvons le une bonne fois et débarrassons nous en.Nafi : hahahahahh j’essaie de ne pas te foutre la honte mais tes blagues sont pourries.
Fadel : rire, ok à toi maintenant.
Nafi : bon voyons voir. C’était un test entre trois fous. Un jury voulait savoir qui était le moins fou. La question posée était combien font 3x2 ? Le premier répond 248, le jury l’élimine d’office. Le 2e : combien font 3x2 il répond : vendredi. Lui aussi on l’élimine. Le 3e combien font 3x2 il répond 6… tout le monde applaudit et on lui demande comment il a fait pour savoir ? Il répond j’ai fait 248 divisé par vendredi.
Fadel éclata de rire, il se tordait sur le fauteuil de restaurant qu’il partageait avec Nafi…
Nafi : je t’avais dit que j’avais des blagues moins pourries que les tiennes. A toi…
Fadel : rire hahahahahh non j’en peux plus…
Nafi : une dernière s’il te plait…
Fadel : bon d’accord, laisse-moi réfléchir un peu… (Il mit un temps d’arrêt puis sourit) c’était une femme qui cherchait un mari sur un site de rencontre. Elle avait ses critères : 1.un mari qui ne frappe pas sa femme ; 2.un mari qui ne sort pas ; 3. Un mari qui est un pro en… rire tu sais. Tout juste après avoir posté son annonce un handicapé des mains et des pieds sonna à sa porte. Elle lui demande ce qu’elle peut faire pour lui et il lui répond : je suis venu pour votre annonce. La femme lui dit, mais tu n’as pas de bras et il lui répond raison pour laquelle je ne te frapperai jamais. La femme lui redis mais tu n’as pas de pieds, le mec lui dit : comme ça je n’irai nulle part. La femme continua et le 3 e critère ? Et il lui répondit : avec quoi croyez-vous que j’ai sonné à votre porte ??? Elle tomba dans les pommes.
Nafi éclata de rire à son tour : hahahahahh je suis morte. Et avec quoi il a frappé ???
Fadel la fixa : si tu me demandes ça c’est que tu n’as pas compris la blague.
Nafi : oh que si. J’ai compris…
Ils étaient dans un restaurant très confortable de la ville comme ils avaient l’habitude de faire. Cet endroit leur permettait de se voir et d’être ensemble. A chaque fois, Fadel préférait être à ses côtés, sentir sa présence mais aussi sentir qu’elle était là. Car depuis qu’ils avaient commencé à être ensemble, il pensait de plus en plus qu’elle n’était pas vraiment réelle.
Fadel : tu veux rentrer ?
Nafi : pas encore…
Il se pencha légèrement et lui donna un léger baiser.
Nafi : tu as la mauvaise habitude de ne pas t’occuper des gens quand tu m’embrasse en public.
Fadel lui caressa légèrement la joue : en réalité, je ne m’occupe pas d’eux. Tu es la seule personne que j’arrive à voir ici.
Nafi sourit…
Cette proximité l’aidait également à se sentir en confiance. Au fond d’elle, elle se sentait de plus en plus aimée par cet homme. Elle ne voulait penser à rien d’autre, elle voulait seulement vivre les instants qu’il lui offrait et ainsi elle pouvait dire qu’elle aussi lui faisait de l’effet.« Fadel ???? »
Une jeune femme venait les interrompre… elle était de teint clair mais également extrêmement belle.
Fadel avait sursauté en le voyant et Nafi avait ainsi remarqué qu’il était soudain nerveux.
Fadel : Marième ?