chapitre 18

52.8K 6.1K 79
                                    

Chapitre 18
.
.
.
.
Maman Caro voulait voulait organiser une cérémonie pour sa petite dernière. En effet, elle voulait faire en sorte de lui faire plaisir. Oui c’était sa manière à elle de la récompenser d’être une fille aussi forte qu’elle ne l’était actuellement.

Mais elle ne voulait pas encore faire de plan, pas avant d’avoir parlé avec sa fille d’abord. Elle l’appela et Nafi la rejoignit dans sa chambre.

Maman Caro: assied toi, il faut qu’on parle un peu.

Nafi : rire maman tout vas bien j’espère ?

Maman Caro : oui tout va bien. Je voulais te dire tout ce que je compte faire. Tu sais nous sommes au Sénégal et vous êtes mes seules enfants. Seulement je voudrais qu’on organise une petite cérémonie pour ton mariage et je voulais savoir ce que t’en penses.

Nafi : rire maman fais ce que tu veux, tu es ma mère et je dirais oui à tout ce que tu entameras. Je sais que tu ne feras rien qui puisse m’importuner pour ce fameux jour.

Maman Caro : et puis le mariage c’est un grand jour dans la vie d’une femme et je te promets de faire en sorte que le tien soit inoubliable.

Elle sourit avant de sortir de la chambre. Elle savait que sa mère tiendra sa promesse quoi qu’il arrive. Elle commençait donc à être excitée à l’idée de se marier avec l’homme de sa vie. Elle se projetait dans l’avenir avec lui, elle essayait de se voir dans ses bras, portant son enfant…

Même si elle s’était déjà donné à lui, chose qu’’elle regrettait d’ailleurs, elle ne pouvait pas s’empêcher de penser à lui comme l’amour de sa vie. Elle qui avait cru ne plus jamais aimer de toute sa vie.

Elle se dirigea dans sa chambre et prit son telephone. Depuis l’annonce de la date de leur mariage, Fadel n’avait plus de temps pour elle, se disait-elle en souriant. Elle se rappela du moment où ce dernier avait su que le mariage allait se passer dans un mois. Il avait failli tomber dans les pommes pensait Nafi en souriant.

Fadel : allo mon cœur ?

Nafi : salut mon chéri. Tu es ou ?

Fadel : je suis au bureau. Tu devrais venir y faire un saut.

Nafi : tu sais que je n’ai pas le temps. Je dois faire un tas de course avec ma mère.

Fadel : hum… en parlant de course, il faut qu’on parle de la dote. Je sais que tu ne veux rien savoir la dessus car ce sont les parents qui sont sensé l’apporter, mais moi je ne fonctionne pas comme ça. Je voudrais te la donner personnellement car c’est à toi.

Nafi : Fadel s’il te plait…

Fadel : Nafi n’insiste pas. Je l’ai d’ailleurs retiré de la banque et il ne reste plus qu’à venir te l’apporter… ou…

Nafi : ou quoi ?

Fadel : tu peux venir la chercher ce soir, et après je te ramène.

Nafi savait que Fadel trouvait juste un moyen de la voir en privé. Mais elle n’allait pas céder pensait elle.

Nafi : tu peux venir toi…

Fadel : …

Nafi : tu es la ?

Fadel : je préfère que tu viennes. Je voudrais te montrer les nouveaux rideaux que j’ai achetés. Et comme nous allons partager cette chambre, ton avis compte.

Nafi soupira : bon d’accord. Je viendrais vers 20H

Fadel jubila intérieurement avant de prendre congé. Il savait que ce n’était pas bien, mais dernièrement, il ne pouvait pas se passer de la jeune femme. Il restait exactement 28jours avant le mariage et il voulait juste être avec elle, rien d’autre.

briséeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant