Chapitre 11
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Nafi avait juste arrêté tout ce qu’elle faisait. Non elle n’avait pas bien entendu pensait elle. Mais comme d’habitude, comme si Fadel lisait dans ses pensées il lui dit : tu as bien entendu, j’ai dit : je t’aime.Il s’approcha doucement d’elle et la prit dans ses bras ; Il la serra tellement fort et elle n’avait plus envie de se retirer de lui. C’était la toute première fois qu’un homme lui disait ces trois mots et elle ne comptait pas l’oublier de sitôt.
Fadel de son côté avait bien pesé ses mots. Il était le genre d’homme qui ne jouait pas avec ces lettres. Oui ! Lui aussi n’avait jamais dit je t’aime à une femme et donc s’il l’avait fait maintenant, il le pensait.
Il avait remarqué à quel point il était bien quand Nafi était à côté de lui. Il pouvait voir la vie de manière positive, et surtout, se projeter dans l’avenir. Car oui, depuis la mort de sa mère, il n’avait plus sentit quelque chose de positif dans son cœur. C’était nafissatou qui lui avait montré qu’il lui était permit de rêver à une vie meilleure que celle qu’il était entrain de vivre. elle lui avait fait comprendre qu’il pouvait etre plus que ce coureur de jupons fainéant que les autres membres de sa famille voulait qu’il soit.Nafi : j’espère que je ne te décevrai jamais.
Il lui prit le menton : non qu’est-ce que tu racontes, c’est moi qui dois tout faire pour être digne de toi…
Nafi : rire ok ! Éloigne toi un peu tu es en train de me perturber…. Rire.
Fadel fit une mimique amusée avant de s’éloigner comme un voleur pris en flagrant délit. Cela avait fait rire la jeune femme qui ne pouvait plus se retenir. Il adorait ce sourire, oui, il adorait quand elle se mettait à rire en face de lui, car il savait qu’il en était l’auteur. Il adorait également quand ses yeux se mettaient à briller, car oui, même si elle ne le disait pas encore, Fadel savait qu’il mettait un peu d’étoile dans la vie de Nafi.
Fadel : bon je te laisse travailler. Pendant ce temps, je vais voir comment faire pour commencer les démarches en ce qui concerne la direction de la société.
Nafi : rire, d’accord… à plus tard.
Il s’approcha de nouveau puis l’embrassa doucement avant de sortir, la laissant un peu perturbée.
Elle n’avait jamais ressenti une telle sécurité. Mais soudain, les paroles de sa sœur lui vinrent en mémoire. Oui Fadel était bien trop parfait se disait-elle.Mais en même temps, elle trouvait que Fatou avait juste peur. En effet, en six mois, elle avait vu en lui un homme changé, un vrai gentleman mais aussi son protecteur. Il n’hésitait jamais à lui donner son aide ou à la complimenter. En réalité, meme si elle ne connaissait pas vraiment le coté obscur de fadel, elle se disait qu’il était tout simplement l’homme qu’elle avait tant attendu.
Elle continuait ainsi de travailler et faisait tout pour que cette relation ne s’ébruite pas. Ils n’avaient pas encore pensé à la possibilité de la rendre publique car tous les deux se sentaient bien ainsi. Moins de gens le savait, et plus ils étaient heureux.Ils faisaient tout leur possible pour ne pas avoir de contact à la maison. En effet, Fadel était très tactile envers elle et cela commençait à faire peur à nafissatou. Au début, il résistait, il s’éloignait d’elle quand il était un peu chaud, mais maintenant, il allait plus loin que les autres jours.
Seulement quand Nafi lui demandait d’arrêter, il le faisait automatiquement et s’excusait aussitôt après.
Elle était donc très heureuse dans cette relation ; ils n’avaient pas encore parlé de mariage mais Fadel y pensait jour et nuit. Seulement, il voulait d’abord lui parlait de quelque chose. Il n’avait toutefois pas le courage de lui dire mais il avait peur qu’elle le sache ailleurs.