Chapitre 19
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Les jours passaient donc et le mariage approchait à grande vitesse. Seulement c’était lent pour Fadel. Il voulait accelerer les choses et même s’il n’avait pas le choix, il faisait tout pour ne pas montrer à sa famille à quel point il était impatient.
En attendant, il devait régler son compte avec sira. En effet, cette dernière avait été sur le point de détruire sa relation avec Nafi. Même si elle était la mère de son enfant, il ne voulait en aucun cas la laisser détruire tout ce qu’il avait entamé depuis le tout début.
Il se rendit donc chez la jeune femme et y trouva sa mère. Cette dernière était toujours ravie de voir Fadel, car il ne manquait jamais son devoir de père et jules se sentait toujours bien après son départ.
Il s’approcha de son fils qui avait aussitôt courut vers lui. Fadel le serra dans ses bras. Il ne manquait jamais de lui apporter des jouets ou des babioles.
Maman : la maison est inondée de jouets…
Fadel : rire maman. ; Je suis désolé. Seulement c’est plus fort que moi. Et ces derniers temps, c’est Nafi qui les achète.
Elle sourit à Fadel et ce dernier jeta un coup d’œil à sira qui les regardait sans vraiment leur accorder de l’importance.
Fadel : maman je voudrais parler un peu avec sira.
Maman : bien sur mon fils. Je vous laisse.
Elle sortit avec jules, les laissant seuls….
Fadel : qu’est ce qui t’a pris d’aller raconter ces conneries à ma femme ???
Sira éclata de rire : ta femme ??? Hahahahahh elle n’est pas encore ta femme.
Fadel : sira qu’est-ce que je t’ai fait ?
Sira : tu ne m’a rien fait ??? Tu me pose la question ??? Fadel tu as gâché ma vie en me forçant à ne pas avorter. Maintenant je ne peux rien faire sans faire attention à lui. Je ne peux même plus travailler.
Fadel n’était pas choqué par les propos de sira, bien au contraire. Elle n’avait pas changé d’un yota : sira, Souleymane ne te connais même pas. Il ne t’accorde aucune attention tu penses que je ne l’ai pas remarqué ??? Alors en quoi te déranges-t-il ??? Si tu ne veux pas de lui ici, je peux l’emmener chez moi. Tu sais très bien que si je ne le fais pas c’est juste à cause de sa grand-mère. Sinon à la maison Amina est bien capable de s’occuper de lui comme il se doit.
Sira : je m’en fou Fadel, fais ce que tu veux…
« Emmène le Fadel… c’est mieux »
La maman de sira venait d’entrer dans le salon…
Sira : maman ! Il ne peut pas emmener mon fils. Il n’a pas le droit. Je…
Maman : tu ne t’occupes pas de lui. Et moi je me fais veille. Je voudrais rentrer au village et prendre soin de mon mari. Il est très malade. Et je sais que je vais durer la bas. Fadel, si tu veux que ton fils soit dans de bonnes conditions, emmène-le avec toi. Laisse le vivre à tes cotés. Sira ne l’aime pas.
Fadel se retourna vers sira et vit qu’elle ne faisait rien : tu ne dis rien ???
Sira : si maman rentre au village et bien emmène le. Je ne peux pas m’occuper de lui tout en travaillant. En plus il sera mieux chez toi…
Bien sûr, elle avait dit cela juste pour avoir Fadel dans sa ligne de vision, mais surtout, pour faire en sorte de garder un œil sur Nafi. Car même si elle savait qu’elle ne pouvait rien contre ce mariage, elle allait tout faire pour leur gâcher la vie, comme Fadel l’avait fait il y a plus de trois ans.
