chapitre 16

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Chapitre 16
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Nafi était était énervée, elle ne comprenait pas pourquoi Fadel se mettait à rire comme s’il prenait ce fait à la légère. Elle était étonnée du manque de respect qu’il avait.

Nafi : ah bon ? Ça te fait rire ?

Fadel se redressa : oui ça me fait rire. Qui t’a dit que je l’ai violé ??? Hahahahahh

Il ne pouvait plus s empêcher de rire. Il entra dans un fou rire tellement il n’en croyait pas ses oreilles.

Il reprit soudain son sérieux : tu sais pourquoi je ris ??? Parce que c’est quand même incroyable qu’une inconnue, sortit de nulle part vienne te dire que je l’ai violé et toi tu la crois. Moi qui suis ton futur mari tu ne m’accordes même pas le bénéfice du doute. Non ! Tu préfères me rejeter au lieu de m’écouter.

Nafi : Fadel.

Fadel l’interrompit soudain en colere: stop Nafi. Tu en a assez dis. Maintenant c’est toi qui m’écoute ; je peux comprendre que tu m’en veuilles de ne t’avoir rien dit à propos de petit jules. Mais Nafi de là à croire cette cinglée de sira que je l’ai violé ?? C’est quand même trop. Je suis peut être mauvais en un sens, j’ai un passé plutôt chargé, mais jamais de ma vie, je n’ai abusé d’une femme et je ne le ferai jamais. Donc ça me fait mal que tu crois que… non violer une femme moi ??? Tu me déçois Nafi.

Nafi se rendit compte qu’elle avait quand même un peu exagéré. En effet, elle aurait dû d’abord écouter Fadel au lieu de l’accuser sans explication. Mais son amour pour lui l’avait rendu un peu confuse. Elle ne savait pas quoi faire ni que penser.

Fadel continua : je n’ai jamais été une brute et je ne le serai jamais. J’ai eu un tas de copine, un tas de relation. J’ai tout fait dans ma vie. Et je ne suis pas innocent. Mais Nafi tu ne penses pas que tu aurais au moins du me laisser m’expliquer et me faire confiance. Aujourd’hui si j’arrive à voir le bout du tunnel c’est grâce à toi. Avant que je te connaisse je collectionnais les filles, je faisais tout ce que je veux, je….

Il baissa la tête incapable de continuer. Nafi le regardait avec Beaucoup de peine. Elle se sentait mal à cet instant précis et se sentit coupable de voir à quel point Fadel était sincère contrairement à ce qu’elle avait imaginé.

Elle s’approcha doucement td celui et posa sa main sur son épaule : je… Fadel excuse-moi.

Fadel : Nafi tu n’as pas eu confiance en moi et je pense que si on doit se marier, nous devons avoir confiance l’un en l’autre. Je ne veux pas te forcer à m’épouser. Si tu penses que je ne suis pas digne d’être avec toi dis le moi.

Nafi : non Fadel ne dit pas ça. Je ne pouvais faire autrement en plus sira…

Il l’interrompit : s’il te plait ne me parle pas d’elle.

Elle s’assit juste à côté de lui et ils restèrent comme ça un moment, ne disant rien. Elle savait maintenant qu’elle n’avait plus rien à craindre de lui. Elle savait surtout qu’elle était éperdument amoureuse de lui et lui également le savais. Tout ce qu’elle avait imaginé n’était que des foutaises.

Elle se sentait également très mal de l’avoir accusé de la sorte. Qu’est ce qui se serait arrivé s’il s’était lui aussi replié dans son coin, pensait-elle. Il fallait qu’elle apprenne à lui faire confiance  se disait-elle coupable.

Nafi : quand est ce que je vais le rencontrer ?

Fadel releva la tête et lui fit face : qui ?

Nafi : Souleymane, ton fils….

Il le fixa pendant quelques secondes et sans hésiter, il la prit dans ses bras.  Fadel l’avait serré tellement fort qu’à cet instant précis plus rien n’avait d’importance. Elle sentait toute la sécurité du monde à cet instant précis et plus rien ne pouvait la faire reculer maintenant. Elle savait aussi que sira était une personne mal intentionnée. Elle voulait le croire car Fadel était beaucoup plus crédible qu’elle. Et en plus, comme il l’avait dit, elle devait apprendre à lui faire confiance vu qu’ils allaient vivre ensemble.

briséeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant