chapitre 33

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Chapitre 33
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Maman Caro ne pouvait rien face à la décision de sa fille. Elle savait que nafissatou était dans son droit. Oui elle n’était plus une petite fille qu’on devait manipuler à la baguette pensait elle. Elle jeta un coup de vers sa petite fille et le compris.

Aussi, son père l’avait abandonné au moment où elle avait le plus besoin de lui. Et pour couronner le tout, il lui avait demandé de quitter sa maison alors qu’elle avait besoin de la présence de sa mère.

Cette dernière savait alors qu’elle n’avait pas le droit de demander, ou de forcer nafi à rentrer alors qu’elle ne le voulait pas. Elle décida donc de faire autre chose…

Maman Caro : ton père avait voulu venir te voir mais j’ai refusé. Promet moi au moins que quand tu le verras, tu feras preuve d’indulgence envers lui…

Nafi : maman, on peut ne pas en parler pour le moment.

Maman Caro : d’accord ma chérie. Bon je te laisse je vais aller au marché t’acheter quelques vêtement de maternité avec Fatou. On va essayer de t’emménager un berceau également. (Elle jeta un coup d'œil  vers Fadel) le père de ta fille a été beaucoup trop généreux pour seulement des habits d’enfants.

Nafi regarda Fadel avant de lui faire son plus beau sourire : il est comme ça maman. J’espère que ma fille lui ressemblera…

Maman Caro sortit donc et Fadel en profita pour s’approcher de nafi. Il avait l’air fatigué et elle pouvait voir qu’il était lasse…

Nafi : tu devrais rentrer te reposer un peu.

Fadel : non je ne veux pas rentrer sans vous deux….

Il s’assit sur le lit à côté d’elle et lui prit la main : nafi il faut qu’on parle du prénom de la petite…

Nafi sourit : je sais que tu veux lui donner le prénom de ta mère.

Fadel : comment tu le sais ?

Nafi : Fadel, je ne suis pas bête, je sais à quel point l’absence de ta mère te marque. Et donc je suis tout à fait d’accord.

Fadel : je voulais y mettre le prénom de ta mère aussi.

Nafi : on va attendre qu’on ait  un autre enfant…

Fadel lui pressa le bras conscient que de toute sa vie, il n’aura plus jamais une personne comme elle.

Fadel : je t’aime nafi…

Nafi : moi aussi je t’aime.

Fadel : et pour le mariage. Tu voudrais que ça soit avant ou après le baptême ?

Nafi : quand tu le désires. Je suis à présent liée à toi par amour et par notre petite fille.

Il s’approcha et allait l’embrasser quand Amina entra dans la pièce accompagnée du docteur…

Amina : Fadel il va falloir qu’on t’interdise nafi jusqu’au mariage.

Le docteur fronça les sourcils : vous n’êtes pas mariés ???

Nafi hocha la tête en signe de non, honteuse du gros mensonge qu’avaient donné Amina et Fadel.

Docteur : bon ce n’est pas grave. Bon madame vous pouvez rentrer chez vous… et vous devez revenir dans une semaine pour une consultation de routine…

Nafi : merci docteur…

Elle confia la petite à Fadel et avec l’aide d’Amina, elle se mit à ranger ses affaires pour partir. Elle avait enfin accouché son enfant, sa fille, la prunelle de ses yeux…
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Quand elle entra dans l’appartement, elle avait l’impression de l’avoir quitté il y a de cela des mois, alors qu’elle n’avait même pas fait deux jours à l’hôpital. Elle avait toujours du mal à marcher mais ce n’était pas aussi difficile qu’elle l’avait pensé. Fadel avait la petite dans ses bras et elle en profita pour s’allonger confortablement. Amina proposa de lui faire une bonne soupe pendant que sa mère et Fatou qui venaient d’arriver, décidèrent d’installer le berceau qu’elles avaient achetés. Elle s’endormit sur le coup….
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briséeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant