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Alabasta - Épisode 53

ÉPISODE 53

*Du coté de Dono*

Dono reconnu les cheveux de Luffab. "Qu'est-ce qu'il fabrique ? Je n'ai pas eu le temps de voir si Mathilde faisait partie du groupe, mais j'espère pour lui" pensa Dono.

Dono descendit les escaliers aussi vite qu'il les avait montés.

Il se retrouva de nouveau dans la rue bondée. Dono essayait tant bien que mal de ne bousculer personne, mais ce n'était pas une tache facile. Il enchaînait les "Pardon", "Excusez moi", "Désolé".

Une fois de l'autre côté de la rue, il entra dans le bâtiment.

A sa droite, il y avait une espèce de bureau. Personne n'était présent. Au fond, on retrouvait un escalier pour accéder aux étages supérieurs. A sa gauche, un escalier descendait vers une porte en bois.

"J'ai deux solutions : en haut, ou en bas ?". Dono décida de commencer par en bas.

Il descendit l'escalier, doucement ... Aucun bruit.

"Bon bah, autant y aller au culot !"

Et Dono frappa a la porte.

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*Précédemment, de l'autre coté de la porte*

Les soldats étaient vigilants. Mathilde ne voyait aucune porte de sortie. Elle se tourna vers Luffab. Il semblait extrêmement concentré.

Soudain, quelqu'un frappa à la porte.

Les soldats se regardèrent. Ils étaient au complet, qui était derrière la porte ?

C'était ce moment que Luffab attendait.

En une fraction de seconde, il se mit debout. Il sauta sur place et passa ses mains sous ses jambes, pour les positionner devant lui.

"A nous de jouer maintenant !"

De l'autre cote de la porte, Dono entendit la voix de Luffab. Il cria :

"Ohé ! Les amis ! C'est moi, c'est Dono ! Ouvrez moi !

- Défonce la porte !" hurla Mathilde.

La voix de Mathilde décupla les forces de Dono.

A l'intérieur de la cave, un soldat se jeta sur Luffab, le sabre en avant. Luffab esquiva en se baissant, et lui envoya un direct dans le ventre. Le soldat s'étala à terre, plié en deux.

Luffab n'eut pas le temps de réagir que déjà un soldat arrivait sur lui. Il baissa son sabre de haut en bas. Mais Luffab para le coup à l'aide de ses menottes, les mains tendu vers le haut. Il lui asséna alors un violent coup de tête.

Luffab avait déjà envoyé valsé deux soldats, les mains attachés.

"Boxer avec les deux mains attachés, c'est pas le top ! Mais c'est une bonne idée d'entrainement ..."

A ce moment précis, un cri de guerre retentit à travers la cave. Soudain, la porte traversa la salle, et emporta un soldat avec elle, pour finir sa course contre le mur. Dono était entré.

Il ne restait que deux soldats. Dono s'approcha d'eux, les yeux noirs.

"OU SONT LES CLÉS DE LEURS MENOTTES ? dit il d'une voix rauque, en direction des soldats.

- I-i-i-i-ici, bégaya un soldat en lui tendant les clés en tremblant.

- Merci !" répondit Dono d'un air soudainement sympathique.

Quelques minutes plus tard, ils étaient libres.