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Alabasta - Épisode 93

ÉPISODE 93

*Du côté de Mathilde/Luffab/Ardax*

Les trois compagnons étaient presque arrivés. Ils avaient couru pour arrivé à la porte Ouest.

"On y est ! souffla Ardax.

- Pour l'instant, on ne peut compter que sur nous même, ajouta Luffab. Ne faites pas de bêtises".

La porte Ouest se trouvait face à eux. Le soleil, qui commençait à descendre dans le ciel, s'approchait du sommet de la porte de la ville. Ceci créait une ambiance féerique a la situation. Alors que la journée entamait son dernier acte, le petit groupe se préparait à l'action.

"Première chose : le repérage, expliqua Mathilde. Shot nous a indiqué que l'entrée originale se trouve dans une rue en travaux".

Les trois amis commencèrent à faire le tour des bâtiments à proximité. Quelques minutes plus tard, ils avaient trouvé la rue en question.

"Et ensuite ? demanda Ardax.

- La nouvelle entrée se fait par une rue parallèle, continua Mathilde. Faisons le tour du bâtiment, je suis sur que nous sommes au bon endroit".

Le temps semblait filer à toute allure. Les trois amis s'affairait, il fallait absolument entrer.

Le bâtiment ressemblait à n'importe-quel autre bâtisse de la ville : commun, élégant mais viellot.

"Par ici !"

Mathilde se tenait devant la seule porte de la rue.

Luffab et Ardax accoururent. Il étaient tout les trois, plantés devant la porte.

"Dono n'est peut être pas encore arrivé, risqua Luffab.

- C'est un gamin immature, mais il sait se défendre" lança Mathilde, incisive.

Silence.

"Et maintenant ?" demanda Ardax.

Luffab s'agenouilla doucement face à la serrure :

"L'idéal serait de crocheter la porte, pour s'infiltrer sans ...

- POUSSE TOI !"

Luffab eu juste le temps de reculer, avant de voir la porte voler en éclat, dans un bruit tonitruant de planches cassées.

Il leva la tête. Mathilde avait saisie son ancre.

"C'est trop tard pour être discret. Dans tout les cas, on est là pour tout casser.

- Vu sous cet angle, avoua Luffab. Mais prévient un peu plus tôt, la prochaine fois !

- Il n'a pas tort, quoi ! Tu m'as fais peur" ajouta Ardax.

Ils étaient entrés, déterminés à récupérer leurs amis.

Ils venaient d'entrer dans une sorte de salle d'accueil. Le bâtiment était sombre, et mal éclairé. Après le vacarme qu'ils avaient causé, il était certain qu'ils avaient été repéré.

Ils ne bougeaient plus, essayant de discerner le moindre bruit.

Les secondes paraissaient longues. Luffab chuchota :

"C'est trop calme ... J'aime pas trop beaucoup ça.

- Moi non plus, fit Ardax. Je préfère quand c'est un peu trop plus moins calme.

- Chut !"

Mathilde tendait l'oreille. Des gens s'approchaient dans la rue.

Le bruit de la discussion se rapprochait, de plus en plus ... puis s'effaça petit à petit.

"Fausse alerte, ce n'était que des passants, souffla Mathilde. Allons-y !".

Les trois compagnons se dirigèrent donc vers le fond de la pièce.

Trois portes. Les trois étaient identiques. Aucune indications, aucun panneaux, rien.

Une porte se situait face à eux. Les deux autres était respectivement à droite est à gauche.

"Il va falloir se séparer, fit Luffab.

- C'est beaucoup trop dangereux, coupa Mathilde. Et c'est ce qu'ils veulent ...

- Alors on va où, quoi ?" demanda Ardax.

Mathilde savait que c'était la pire chose à faire. À trois, leurs chances de survies se retrouvaient multipliés par cinq, voir dix. Mais c'était la seule stratégie qu'elle pouvait envisager.

"Bien. Je prends à gauche ! répondit-elle.

- A droite pour moi, fit Ardax.

- J'irais donc tout droit !" conclu Luffab.

Ils se positionnèrent tout les trois devant leur porte respective.

Luffab fléchi les genoux, Mathilde sortit son ancre, et Ardax saisi la serrure.

"A mon signal ..., commença Mathilde. Un, deux, ... TROIS !"