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Alabasta - Épisode 64

ÉPISODE 64

*Dans la chambre d'Ardax*

Ardax suait abondamment. Sa main avait disparu dans le mur. Un halo bleuté entourait son poignet. "Attenattenattenatten" se dit-il, "Y'a forcément une explication logique". Il prit une inspiration, et tira sa main d'un coup sec. Elle était de nouveau au bout de son poignet.

Ardax s'assis lourdement sur son matelas. Il regardait sa main. Rien de particulier. Il frappa doucement sur le mur, comme à une porte. Rien de particulier, sa main rebondissait normalement contre le mur. "Bon, au moins je suis bien vivant ... Enfin je crois !"

Il se leva de nouveau, et appuya doucement son poing droit sur le mur. "Ok ! Respire ! Tu l'as fait une fois, tu peux bien le refaire ?". Il appuya de plus en plus fort, mais rien ne se passait. Il ferma les yeux, et se concentra sur sa main. "Allez ! On y croit !". Il appuya encore plus fort. On entendit les planches craquer doucement. Mais sa main touchait encore le bois.

Ardax relâcha la pression. Il ouvrit les yeux, se rassit ... et frappa violemment le sol en criant de rage.

Il s'arrêta net. Sa main avait traversé le plancher. Il la sentait, mais il ne la voyait pas. Ses doigts, sa paume, tout semblait normal. Sauf que sa main passait à travers les murs et les planchers sans trous. Avec le même halo bleuté.

"Bon sang, mais c'est une blague ! Qu'est-ce qui m'arrive ?". Il n'osait pas ressortir sa main. "Réfléchi, elle est bien quelque part ta main !". Il la bougea dans tout les sens. Rien que des surfaces planes. Soudain, il toucha un objet. Une fois la surprise passée, Ardax tâta l'objet qu'il sentait. C'était du tissu. Mou. Très mou.

Soudain, une idée germa dans son esprit. Toujours la main à travers le plancher, il aggripa fermement le tissu. Il bougea la main, essaya de le soulever. L'objet semblait ne semblait pas attaché. Ardax prit de nouveau une inspiration, et tira d'un coup sec.

Sa main droite tenait un oreiller.

Il se releva, et regarda sa couchette. Son oreiller avait disparu.

Ardax n'en pouvait plus. Il ne comprenait absolument plus rien. Il recommençait à transpirer.

"Ok, on se calme, et on fait le point. J'ai passé ma main à travers le plancher sans faire de trous, et j'en ai ressorti mon oreiller". Il tremblait. "Est-ce que je peux contrôler ça ?".

Ardax se mit de nouveau face au mur. "Cette fois-ci, je le fait exprès". Il appuya sur le mur. Rien ne se passa. La colère monta en lui. "Je veux qu'elle ressorte sur mon lit !" dit-il à voix haute.

A ce moment précis, sa main traversa le mur. Il esquissa un sourire, puis se tourna vers sa couchette. Sa main semblait posée sur son lit, à la verticale, avec le même halo bleuté. Il bougea son bras d'avant en arrière dans le portail. Sa main montait et descendait sur son lit.

"Niveau supérieur". Ardax contracta son bras gauche, prit une inspiration, et frappa le mur. Son bras gauche traversa aussi le mur. A présent, ses deux bras dépassait du lit.

La panique avait cédé la place à l'étonnement puis au soulagement.

"C'est génial !" dit-il à voix haute.

Il agrippa son oreiller à deux mains, puis tira d'un coup sec. Ses bras et l'oreiller disparurent du lit, pour se retrouver de nouveau à leur place. Il tenait l'oreiller, complètement euphorique.

"C'est génial, répéta-t-il. Il faut que je montre ça aux autres !"

Puis il s'écroula lourdement sur son lit, éreinté.

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*Sur le pont du Wikia*

La nuit était tombé. Dono dormait déjà. Luffab baillait. Mathilde s'approcha de Targaryen.

"Donc tu pars demain à l'aube ?

- Oui ... Comme je l'ai dis, vous n'avez qu'a aller plein Ouest, répondit Targaryen. De mon coté, je partirais de la rive opposée, et j'irais plein Ouest.

- Ne t'inquiète pas pour ça ... Je vais dormir ! Bonne chance pour demain !"