Chapitre 9: Pardon

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Assis sur son canapé, le regard dans le vide, Sans se surprenait à compter chaque minutes. Il sentait son âme ensserée d'une pesante inquiétude, serrant les dents en pensant, qu'à chacune des minutes qu'il recensait, elle était un peu plus en retard. Un peu plus en danger. Il n'aurait jamais dû la laisser seule, songea-t-il avec amertume. Alors qu'il se levait et décidait de la rejoindre à waterfall, Boss franchit la porte de la maison dans un claquement. Il balaya le salon des yeux et il lança un regard noir, le faisant frissonner d'effroi.
- SANS ! OÙ EST DONC L'HUMAINE ?
Il hésitait à répondre mais il avait un très mauvais pressentiment et si ses peurs se confirmaient il aurait besoin de son frère.
- Elle est à waterfall. Sa voix était vide et cinglante d'inquiétude et ses pupilles ocillait dans ses orbites, disparaissant peu à peu. Enfin je l'espère...
Avant même qu'il ait le temps de lever les yeux, il se pris une droite qui l'envoya valser deux mètre plus loin.
- TU AS LAISSÉ SEULE L'HUMAINE !? ESPÈCE D'IMBÉCILES PATHÉTIQUE ET INUTILE ! ELLE VA SE FAIRE TUÉ SI NE N'EST PAS DÉJÀ FAIT ! Cria le grand squelette furieux.
- Et je peux savoir ce que ça peut te foutre ! Tu t'en fous la seule raison pour laquelle tu la laisse en vie c'est pour prouver à tous ces cons que tu es bien le grand et terrible Papyrus ! Répliqua-t-il sur le même ton véhément, sa pupille brillant d'une flamme écarlate.
- TOUT À FAIT ! ET ESTIME TOI HEUREUX QUE JE NE TE RÉDUISE PAS EN POUSSIÈRE POUR L'AVOIR PERDU ! ALLONS LA CHERCHER ! Ordonna-t-il sortant dans la maison à grandes enjambées suivit de près par le petit squelette.
Papyrus ne l'aurais pas même avoué sous la torture mais il était réellement inquiet. Malgré tout ce qu'il pouvait dire, il s'était habitué à la présence de Frisk et il s'était même, peut être, attaché à elle. Sans avançait, de plus en plus angoissé. Son âme battait à la chamade dans sa cage thoracique et s'imaginer, l'espace d'un instant, que l'humaine puisse avoir été tué, déchiré son être par un horrible vide.
Ils arrivèrent face à la scène. Pas attends pour les arrêtés. À peine le chien avait il jetée à l'eau la jeune humaine, que Sans plongé déjà, Papyrus occupé à empaler le groupe de monstres avec des os.
L'eau glacée brûlait ses os comme de l'acide, mais il s'en foutait. En quelque brassé il atteignit l'humaine, priant de toute ses force pour qu'il ne soit pas déjà trop tard.
Il la remonta à la surface l'allogeant sur le sol.
- Frisk ! Frisk ! Il lui saisit la main. Oh bordel elle est glacé ! S'exclama-t-il totalement en proie à la panique. Il la recouvrit de sa veste et se retrouva chez lui en un instant à l'aide d'un de ses "raccourci".
Il la serra contre lui, l'entoura de couverture. Il respirait de façon saccadé, serrant les mâchoires de toute ses forces. Il fallait qu'elle soit en vie. Elle était la seule personne qu'il avait dans ce monde de merde.
Il la serra un peu plus fort, sentant à ses yeux se former des perles écarlates.
- Frisk... Je t'en prie...
Le silence pesant était sa seule réponse.
- Sweetheart... Respire... murmurait-il en boucle.
Quand soudain il se tut, entendant quelque chose d'infime, d'inperceprible. Un léger battement de coeur, une légère respiration. Un souffle irréguliers qui fit ralentir l'âme du squelette. Il soupira soulagé, alors que le corps de l'humaine reprenait des couleurs et commençait à se réchauffer. Il se mit alors à scruté chacune de ses réaction, se surprenant à fixer chaque détail de son visage, un véritable sourire s'étirant à la commissure de ses dents, il était si rassuré.
Les paupières de la jeune fille frémir avant de s'ouvrir avec douceur, papillonant à cause de la lumière.
Elle remua brusquement par réflexe.
- Non ! Où suis-je ? Dit-elle d'une voix déraillante, sûrement briser par le froid.
- chhhut... sweetheart, je suis là. Tout va bien, tu es chez nous.
Elle se laissa tomber dans les bras du squelette qui rougis, peu habitué à tant de proximité.
- J'ai eu si peur. Susurra-t-elle.
Le squelette ricana.
- Et moi alors. Tu me refais ça c'est moi qui te tues. Rit-il.
Il soupira.
- Je suis désolé...Boss va me tué pour t'avoir laissé sans surveillance. Je sens que je vais passer une super soirée... j'en ai mal d'avance...
La jeune humaine lui lança un regard inquiet.
- Il n'y a rien à te faire pardonner. Tout est de ma faute Sans. S'il doit faire payer quelqu'un ce sera moi. Affirma-t-elle.
Sans eu le réflexe, qu'il trouva étrange, de la serrer un peu plus dans ses bras. C'était si agréable de la sentir contre lui. Lui qui haïssait pourtant tout contact.
La porte de la maison claqua de nouveau, le grand squelette franchissant le seuil tirant par le col le monstre à l'allure de chien chef du groupe.
- CELUI LÀ JE VAIS LE FAIRE SOUFFRIR UN PEU ! APRÈS SANS CE SERA TON TOUR. Dit-il lançant un regard noir à Sans.
L'humaine avança vers le grand squelette.
- Boss ne fais pas de mal à Sans ! Il n'y est pour rien, c'est moi qui serais la suivante.
Papyrus ricana de manière lugubre, et s'accroupit au niveau de l'humaine.
- TU NE SURVIVRAIS PAS DEUX MINUTES EN BAS. NE T'EN FAIT PAS IL EST HABITUÉ. dit-il un sourir sadique étirant ses dents. TU VEUX LUI RENDRE SERVICE ? LA PROCHAINE FOIS SUIT LE BIEN GENTILEMENT. Il se releva. MAIS POUR ÊTRE SÛR QUE LUI NE REFASSE PAS L'ERREUR DE TE QUITTER DES YEUX
JE VAIS PERSONNELEMENT LUI MONTRER À NE PAS DÉSOBÉIR ! ENCORE UNE FOIS ! Il descendit dans la cave, Sans C'était totalement figé.
Une larme dévala sur la joue de l'humaine.
- Comment peut-il ! C'est ton frère ! Dit elle entre ses dents.
Le squelette rit amèrement.
- Tu crois sérieusement que ça change quelque chose... Tu crois que ce monde peut encore faire preuve de pitié ! Mais fout toi ça dans le crâne, ici tout le monde massacre tout le monde ! Lien de sang ou pas ! Il baissa la tête serrant les point. Je sais que tu cherches à changer les choses. Mais tu n'y arrivera pas. Nous sommes des monstres. De vrai monstres dans tout les sens du terme. Et à force d'essayer de nous changer tu vas juste réussir à te faire tuer !
- Tu as tort ! Cria-t-elle. Vous n'êtes pas des monstres, il y a du bon en vous ! Vous prétendez ne m'avoir garder que dans le but de montrer votre puissance mais c'est faux ! Vous m'avez traité comme si je faisais parti de votre famille vous m'avez protégé ! Et pour ça jamais je ne vous laisserez pas continué à vivre dans ce monde horrible ! Je vais changé les choses il faut juste que vous appreniez l'espoir, l'amitié, l'amour, le pardon. Vous êtes pas sans âmes bordel ! Je le sais !
Il grogna.
- Non tu ne sais absolument rien ! Tu ne sais pas ce qu'on à vécu ! L'amour ! Le pardon ! Quelles magnifiques valeurs humaines ! Ton peuple nous à offert une si belle preuve de pardon en nous enfermant ici ! Des centaines d'année que nous n'avons pas vue le soleil, les étoiles ! Et ne me parle pas d'amour quand on sait qu'il ont mis fin à la guerre contre les monstres uniquement pour se battre entre eux au final !
Frisk venait alors de se prendre une claque mental. Il avait raison, les humains avait causé trop de dégât pour qu'elle change quoi que ce soit ainsi. Il fallait qu'elle répare pour leurs erreurs passé. Comme l'avait dit le monstre il fallait qu'elle paie pour son espèce. Elle courut dans sa chambre saisissant le pot de Flowey.
- Frisk ! Où est ce qu'on va ?
- Au château du roi ! Tu vas me guider !
Elle descendant à toute allure. Prête à sortir, elle se retourna vers un Sans qui ne comprenait pas la situation.
- Je te demande Pardon...
Et elle sortit.
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Chapitre 9
Je mets de plus en plus de temps à écrire et j'en suis désolé. Mais je préfère mettre du temps à sortir les chapitres et en être fière qu'en publier un bâclé sous prétexte que je me suis fixer une limite de temps. Donc désolé si c'est devenu moins régulier mais je pense que c'est mieux comme ça.
En espérant que ça vous est plu. ☺

Merciless (Sansxfrisk) {Terminé }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant