«Se Quitter Pour Mieux Se Retrouver».
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Personne ne peut prévoir son futur, mais pour elle c'était impossible de se retrouver ainsi piéger comme elle l'était. Eylem était condamnée, condamnée pour un c...
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<J'ai connu haut, j'ai connu bas.> ________________________________ ______________
*DANS LA PEAU D'EYLEM*
2 août.
Je venais de finir la lessive, je me suis assise sur les escaliers pour reprendre des forces avant de devoir la monter dans les chambres, voilà une tâche de plus à accomplir. Je prends le panier de linge dans mes mains et me prépare à déposer le premier tour qui est celui des filles.
Je monte avec à l'étage et me dirige tout d'abord vers la chambre de Zamira, je ne toque pas et entre car je l'avais vu au salon devant la télé, je range ses vêtements dans son armoire avec soin et me dirige vers celle d'Anaïma pour en faire de même.
Quand vient le tour de Daniela, je me positionne devant sa porte et toque "délicatement" comme elle me l'a demandé. J'attends plusieurs minutes avec agacement puis elle vient finalement ouvrir.
-Daniela : C'est que maintenant que tu apportes le linges ? C'est vraiment lent tout ça.
Elle me regarde puis se pousse pour que j'entre, j'étais tenté de la tchiper mais je préférais ignorer ses remarques désagréables. Je suis donc entré et j'ai rangé ses vêtements dans son armoire.
Je suis par la suite retourné à la buanderie chercher le panier de Fadel, je suis monté avec à l'étage et je suis entré sans toquer, j'imaginais qu'il était sorti vu son habillement de tout à l'heure. Dès que j'ai ouvert la porte, j'ai entendu le bruit d'une seconde porte s'ouvrir, c'était celle de la salle de bain, j'ai vu Fadel y sortir tout mouillé avec uniquement une serviette autour de la taille, instinctivement mes yeux sont descendu sur son torse et ses bras bien musclés mais je ferme tout de suite les yeux et pousse un léger cri quand je me rends compte qu'il ne portait rien.
-Moi, en posant ma main sur mes yeux : Ah ! -Fadel : Mais t'es complètement malade toi, tu fou quoi dans ma chambre ?! -Moi : J'suis venu ranger le linge, j'ai cru t'étais sorti vu comment tu t'étais sapé, mais pourquoi tu t'habilles aussi bien si c'était pas pour sortir toi aussi ! -Fadel : Mais elle est complètement pété elle, t'es conne ou quoi ?! Moi et mes vêtements, putain mais sort, merde !
Il s'approche de moi et me saisit par le bras pour encore une fois me trimballer jusqu'à dehors comme il aimait tant le faire, je me suis libéré de son emprise et j'ai levé la tête pour le regarder droit dans les yeux, c'est bon aussi deux minutes je l'ai même pas fais volontairement.
-Moi, en criant : Mais c'est bon aussi hein ! T'as cru je voulais voir ton gros ventre la ?! Idiot.
J'ai déposé le panier par terre sous son regard interrogateur puis je suis sorti. Il avait l'air surpris, je lui avais enlevé les mots de la bouche.
