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Partie 29.

<J'suis dans le mal je le sais, ouais

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<J'suis dans le mal je le sais, ouais.>
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*DANS LA PEAU D'EYLEM*

11 août.

J'étais assise dans ma chambre fixant le mur et inondant de l'intérieur. Nous étions, avec Javan retourné dans l'autre maison hier soir après ma "discussion " avec Fadel. Il m'avait gentiment procuré un train pour Paris aujourd'hui, il m'avait informé que le départ était prévu à 11h et l'arrivée aux alentours de 22h ou 23h.

Je ne comptais rien apporter de tout ce que je mettais procurer ici, j'allais remettre les vêtements de mon arrivée et partir comme si je n'étais jamais venu. Je sentais déjà en moi monter la nostalgie des blagues de Javan ainsi que de Ibrahim. Même Rodriguez avec qui au début rien a été facile me manquait déjà, puis je repensais à Dario, même s'il s'accrochait à ce dit « amour » qu'il jurait me porter, je devais avouer que sa présence m'aurait manquer.

Hier lorsque nous sommes arrivés Dario avait également insisté pour rester avec moi toute la soirée, il ne voulait pas me laisser seule, craignant que mes larmes ne remontent. Il m'avait avec la plus grande douceur possible remis les idées en place, je cite : « Je t'avais prévenu Eylem, il est mauvais, reste loin de lui », de sa phrase je n'avais répondu que par un hochement de tête. Fadel à mes yeux était loin de correspondre à la description que les autres se faisaient de lui, pour moi il était doux et je justifiais tous ses actes par la souffrance.

Je jette une nouvelle fois un coup d'œil à mon téléphone que Rodriguez m'avait rendu : 10h02.
Je me lève avance jusqu'à la porte et l'ouvre d'une poignée. Je pose un pied en dehors de la pièce et me retourne pour l'observer, Adieu petite chambre.
Je continue mon chemin et observe les murs ainsi que les couloirs, après avoir passer près de quatre mois entre tes murs aujourd'hui je dois te quitter maison de rêve.

Je descend les escaliers dans mon costume rose clair et atteins le salon où j'aperçois les gars ainsi que Rodriguez sur le fauteuil dans un grand silence.
J'avance jusqu'à eux et les interroge,

-Moi : On ne devrait pas partir à la gare ?
-Javan : Ouais, ouais.

Il se lève et monte jusqu'à l'étage et redescend à peine quelques minutes plus tard.

-Javan : On y va ?

Je lui fais un oui de la tête et avance jusqu'à Ibra' pour le prendre dans mes bras.

 «Se Quitter, Pour Mieux Se Retrouver.»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant