«Se Quitter Pour Mieux Se Retrouver».
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Personne ne peut prévoir son futur, mais pour elle c'était impossible de se retrouver ainsi piéger comme elle l'était. Eylem était condamnée, condamnée pour un c...
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« I'm a motherf*cking starboy »
*DANS LA PEAU DE FADEL*
*Quelques jours auparavant*
Lorsque je suis arrivé devant chez elle, j'ai pris une grande inspiration et j'ai appuyé sur la sonnette.
Je n'ai pas beaucoup attendu, Selim le cousin d'Eylem est venu m'ouvrir au bout de quelques minutes. J'avais fais l'effort d'être à l'heure aujourd'hui, étant donné que c'était moi qui avait demandé à leur parler.
-Selim : Bonsoir, rentre.
J'ai hoché la tête pour répondre à sa salutation puis suis rentré dans la cour. J'ai attendu qu'il referme la barrière et je l'ai suivi jusqu'au salon.
La mère d'Eylem y était installé et semblait m'attendre.
J'ai avancé jusqu'à elle puis je me suis légèrement penché vers elle pour la saluer.
-Moi : Bonsoir.
Elle m'a sourit puis ma invité à prendre place sur un canapé. Selim s'est assit sur un canapé un peu plus loin en face de nous.
-Mere d'Eylem : Comment vas tu, mon fils ? -Moi : Je vais bien, merci. J'espère que tout va pour le mieux pour vous aussi. -Elle : Oui, tout va bien, merci.
Quelques secondes de silence se sont installés dans la pièce jusqu'à ce que Selim ne le brise.
-Selim : Eylem rentrera bientôt alors mieux vaut direct aller à l'essentiel. On t'écoute.
Je me raclé la gorge et me suis mis debout avant de me mettre à genoux devant la mère d'Eylem.
-Moi : J'ai fais des erreurs dans ma vie, beaucoup d'erreurs.
Juste en disant cela j'ai senti un goût aigre s'installer dans ma gorge. C'est donc ça le goût du regret ?
J'ai passé une main sur ma tête et ai prit une grande inspiration. A un moment, il faut arrêter de fuir et faire face à sa vie.
-Moi : J'ai fais beaucoup de mal aussi. J'en ai aussi fais a votre fille. Je sais que je lui en ferai encore sûrement si je ne change pas les choses maintenant.
J'ai baissé la tête et ai rit nerveusement. Si quelqu'un m'avait dit que je serai ainsi un jour devant la femme Basri à genoux, je ne l'aurai jamais cru.
