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Partie 55.

<Et ainsi va la vie depuis la nuit des temps

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<Et ainsi va la vie depuis la nuit des temps.>
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*DANS LA PEAU D'EYLEM*

03 avril

A l'hôpital j'étais légèrement consciente. Je me rendais compte du chaos qui régnait autour de moi, je ne me souvenais cependant plus quelle jour on était, quelle heure il était et pourquoi j'étais ici couché sur ce brancard.

Mes yeux étaient mis clos mais je voyais difficilement la silhouette flou d'un homme portant à son bras un petit garçon. La seule chose que j'ai pu faire à cet instant c'est sourire puis j'ai fermé les yeux accablés par la douleur.

...



















*Quelques heures plus tard*

J'ouvre les yeux et grimace de douleur. La forte lumière blanche de la chambre dans mes yeux accentuée par la blancheur des murs étaient venu accroître la douleur de mon corps. J'ai instinctivement pensé à Ramzi et à où il pouvait bien être mais presque immédiatement le souvenir de Fadel qui le serrait dans ses bras est venu calmer mes inquiétudes. Je savais pertinemment que tant qu'il serait avec lui, il irait parfaitement bien.

J'ai soupiré de soulagement et je me suis redressé en grimaçant.

-... : Bouge pas trop, je vais appeler une infirmière.

J'ai tourné ma tête vers la voix et dans l'autre bout de la pièce était assit sur un canapé Dario. Il s'est levé, a appelé l'infirmière et s'est rassit à sa place.

L'infirmière m'a examiné quelques minutes puis m'a dit avec une voix soulagée que j'allais beaucoup mieux. Je l'ai remercié et me suis rallongé. Dès qu'elle a franchit le pas de la porte, Dario s'est adressé à moi :

-Dario : Je suis désolé que ma sœur t'es fait ça. Dès qu'on rentrera à la maison, elle s'excusera. Mais je suppose que de simples excuses ne pourront pas effacer ta douleur... pardon.

Il s'est levé à avancer jusqu'à moi puis dans un vif élan a saisi ma main et l'a embrassé. Je me suis aussitôt détachée de son emprise.

Pourquoi agit il ainsi? Comme si de rien n'était ? Je suis pourtant convaincu qu'il est au courant de tout et qu'il a même croisé Fadel.

-Moi : Écout...
-Dario, avec un ton autoritaire : Tu es ma femme Eylem et rien ni personne ne pourra changer ça. Tu comprends ? Maintenant change toi et on rentre à la maison.

«Se Quitter, Pour Mieux Se Retrouver.»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant