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Partie 15.

<Je ne peux pas poursuivre un homme, j'veux le liquide liquide

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<Je ne peux pas poursuivre un homme, j'veux le liquide liquide.>

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*DANS LA PEAU D'EYLEM*

4 juillet.

Il me regarde quelques secondes dans les yeux puis me lâche violemment. Il se lève et s'éloigne. Lorsque ses mots résonnent dans ma tête, inconsciemment je me mets à rire face au ridicule de la situation. Il me faisait rire à sortir ce genre de phrase sur mon père et à s'attendre que je le crois naïvement.

-Moi : Tu n'es vraiment qu'un menteur et bon comédien en plus.

Je rigole avec difficultés car je manquais encore d'air et me lève difficilement pour avancer vers lui qui était de dos. J'avais une main sur ma gorge chaude et je me tenais à moitié droite, avec mon autre main je me suis appuyée contre le mur et j'ai levé la tête vers lui.

-Moi : Tu n'es qu'un menteur Fadel, mon père n'a...Il n'a...

Je ne termine pas ma phrase que je m'écroule au sol en pleurs. J'essayais de fuir la réalité, je le savais bien mais au fond quelque chose me disait qu'il était honnête, il semblait vraiment sincère. Doucement les larmes me montent aux yeux et coulent le long de mes joues.

-Moi, en pleurant : Ce n'est pas vrai ! Dis moi que ce n'est pas vrai, mon père ne peut pas faire ça.

Il ne me répond pas mais se tourne vers moi et m'attrape brusquement par l'avant bras en me trimballant jusqu'à l'extérieur de la pièce avant de me jeter violemment au sol. Lorsque mon corps tombe violemment sur le sol glacé, j'entends faiblement une voix derrière moi,

-... : Fadel !

Je sens des pas avancé rapidement jusqu'à nous et vois apparaître la silhouette de Javan entre Fadel et moi. Il se met devant Fadel puis l'attrape par le col.

-Javan : T'es malade ou quoi ?! Es-ce que tu te rends compte que c'est une femme?!

Ils se regardent quelques minutes dans les yeux puis Fadel se pousse et nous laisse en partant, il avait l'air sur les nerfs. Javan se tourne vers moi puis s'abaisse à mon niveau pour m'aider à me relever. Je n'attends pas une seconde et me jette dans ses bras, j'avais besoin qu'on me dise que c'était faux, que mon père n'avait pas fait ça. Mes larmes avaient humidifiées mon visage et mon nez qui coulait n'arrangerait rien.

 «Se Quitter, Pour Mieux Se Retrouver.»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant