«Se Quitter Pour Mieux Se Retrouver».
-------------------------------------------------
Personne ne peut prévoir son futur, mais pour elle c'était impossible de se retrouver ainsi piéger comme elle l'était. Eylem était condamnée, condamnée pour un c...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
<Je marche dans tes pas comme par hasard.> ___________________________ _____________
*DANS LA PEAU D'EYLEM*
16 octobre.
-Maman, en retirant la couverture sur moi : Bon Eylem ça suffit ! Tu ne fais que dormir depuis hier.
Je reste couché immobile, la main posé sur mon ventre et le visage mouillé par mes larmes qui ne cessent de couler. Elle a fait le tour du lit puis est venu se mettre juste devant moi. Lorsqu'elle a aperçu mon visage humidifié et mes yeux rouges, son regard à tout de suite changé, elle semblait véritablement inquiète.
-Maman : Oh ma chérie, qu'est-ce qui t'arrive ?
Elle a posé sa main sur ma joue puis la caresser tout doucement en me regardant tendrement. Je me suis redressé et je me suis jeté dans ses bras en éclatant en sanglot. Comment devrais-je lui annoncer que j'étais enceinte et que je n'étais même pas avec le père ?
-Maman : Mais qu'est-ce qu'il t'arrive mon bébé ? Tu me fais peur, dis moi.
Elle a déposé ses mains sur mes joues en me regardant dans les yeux puis m'a fait un énorme câlin. Cette nouvelle avait eu l'effet d'un virus lent qui me détruisait à petit feu. Je n'arrivais toujours pas à le croire, depuis plus d'un mois j'avais un petit être qui grandissait en moi et je ne m'en était même pas rendu compte.
J'ai serré ma mère fortement contre moi et j'ai laissé mes larmes amères couler à flot.
-Maman : Calmes toi, d'accord ? Tu sais que je n'aime pas voir mes enfants pleurer n'est ce pas ?Alors pourquoi m'infliges tu ça ?
J'ai essayé du mieux que je pouvais de me calmer mais je n'y arrivais pas, je repensais à Fadel. Il avait accepter cette trahison et si aujourd'hui il apprenait que de cette nuit que l'on pourrait très bien comparé à un viol était né un enfant, il n'aurait sûrement jamais accepté de continuer notre relation.
J'ai posé ma tête sur l'épaule de ma mère et mes larmes coulaient seules, ma tête était sur le point d'exploser et mon nez bouché me faisait presque suffoqué, je ne voulais qu'une seule chose à cet instant c'était mourir, ma vie avait été détruite par Dario.
