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Jour 18: Et ça continue...

«  Je n'ai pas écrit hier... Je vais te raconter pourquoi. Tu sais, je me demande pourquoi je fais n'importe quoi, comme ça. Je n'arrive même plus à me contrôler, est-ce que c'est normal ? Pourtant, j'avais appris à rester fort. A ne pas laisser couler mes larmes, à ne pas me laisser atteindre par la débilité et l'hypocrisie humaine... Mais depuis qu'elle est là, depuis que [ton prénom]  est là, j'ai l'impression que toutes les barrières, que j'avais mis du temps à poser, s'écroulent.

[ton prénom]  a reçu un appel, alors elle est sortie de la chambre. Ça semblait être important, puisque son visage souriant s'est transformé en un visage soucieux. J'attendais dans mon lit, je ne pouvais pas m'empêcher de stresser, alors je tapais doucement mon sternum et regardais tout autour de la pièce. Comme si faire ça allait faire passer le temps plus vite...

Et puis elle est revenue, elle a rassemblé un peu ses affaires et s'est assis au bord de mon lit. Elle faisait un sourire triste et elle n'arrêtait pas de soupirer, mais elle n'avait toujours pas pris la parole. Moi je me contentais de le regarder, attendant qu'elle se décide.

Dust... Je dois partir au Japon. Déclare-t-elle avec un soupçon de tristesse dans Sa voie

J'ouvrais grand les orbites. Au Japon ? Pourquoi est-ce qu'elle devait partir au Japon maintenant ? Elle ne pouvait pas rester encore un peu... Juste un petit peu, avec moi...

Me regarde pas comme ça, je n'ai pas envie d'y aller... Mais je suis obligé. Soupire-t-elle

Elle soupirait, encore une fois. En réalité, elle avait vraiment l'air triste et embêté de devoir partir... Mais moi je prenais ça pour un abandon. J'avais peur, peur qu'elle ne revienne pas. Qu'elle fasse semblant d'avoir quelque chose à faire ailleurs pour ne pas à avoir à me dire au revoir. Alors, je me suis redressé, lentement et j'ai chuchoté :

Tu es comme tous les autres.     

[ton prénom] semblait vraiment surprise. Elle levait les sourcils et avait lâché le sac qu'elle avait dans la main.

Dust ? Pourquoi est-ce que tu dis ça ?

Tu    t'en va. Tu pars, tu me laisse...     

Non !   Je ne te laisse pas, je reviens dans une semaine ! Je reviendrais Dusty-

Et comment je suis censé le savoir moi ?     

Mes larmes se sont mises à couler, comme la preuve qu'une seconde barrière venait de céder. Mais le pire, c'est que le regard de [ton prénom] était triste. Comme jamais, elle semblait blessée.

Tu ne me fais pas confiance... ? M'a-t-elle demandé, doucement.     

J'ai fait un bref « non » de la tête, et c'est là que tout a commencé.

A la tristesse dans le regard de [ton prénom], s'est ajouté de la colère, de la déception aussi. Beaucoup de déception. Et pour la première fois de ma vie, j'avais l'impression d'avoir tort. Et ça m'a rempli d'une colère atroce...

J'ai pris tout ce qui trainait sur la table de nuit, dans mon lit... Tout, n'importe quoi tant que ça pouvait se lancer... Et je les balançais sur [ton prénom] en criant « Change de regard ! ». Elle s'était reculée et essayait d'éviter les objets que je lançais, à un moment elle me relança un canard en plastique , puis recula , jusqu'à qu'une flopée d'infirmière arrive et me force à rester dans mon lit et à me calmer.

Elles m'ont injecté un truc, je ne savais pas trop ce que c'était, mais j'étais subitement fatigué. Alors, je me suis laissé retomber sur mon lit. [ton prénom] s'est approchée, elle a essuyé mes larmes et il est parti. Pas de sourires, pas de caresses, pas d'au revoir.

Tu dois te dire que je suis bête, que ce que j'ai fait l'a seulement poussé à ne pas revenir... Et je sais, je sais que tu as raison de penser ça Jean-Francois-Pierre-Kevin-Sebastien. Parce-que c'est ce que je pense aussi. »

« ... Je me suis mis à déconner complètement...
Y a quelque chose qui a sauté là-dedans, je sais pas...
Je pense que c'est parce qu'inconsciemment, j'ai eu l'impression de perdre le contrôle...  De perdre le contrôle sur toutes les choses dans lesquelles j'étais impliqué, sur tous les éléments de ma vie.

Ça m'a plongé dans un état de colère... absolument indescriptible. C'était... insoutenable... C'est comme être enfermé dans une boîte sans lumière, dans laquelle le temps s'arrête... C'est comme être dans les limbes en fait...

Tu peux plus aller en avant, plus aller en arrière... Tu peux plus aller dans aucune direction, t'es complètement
bloqué, à l'arrêt, en panne. T'as les pieds dans le ciment... »

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Hey! C'est kistune-sama! Je vous remercie pour les 700 vues! Sa me fait trooooop plaisir!

Ps: je cherche des bêta-lecteurs pour cette fic!
Ps1: vous pouvez laisser des commentaires types bonus avec des fin alternatives! Que se soit triste ou humoristique! Je les prendrais et je les mettrais en bonus...
PS2: Les bonus pourront sont-s'il vous plait- sur le chapitre que vous souhaiter « changer »! N'est-ce pas Konenymous  😂😂😂

NaJ! Dust x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant