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Jour 26: Réveille difficile

Il m'est arrivé quelque chose de rare hier soir, Jean-Francois-Pierre-Kevin-Sébastien... Et, ça faisait tellement longtemps, que ça s'est mal passé... Mais j'ai réussi à m'endormir, et pas seulement pour deux ou trois heures... Mais jusqu'à presque onze heure ce matin !

Hier soir, je me suis couché avant [ton prénom]. J'étais tout seul dans le lit et je regardais sans m'arrêter les étoiles phosphorescentes. [ton prénom] semblait travailler assez dur et était penchée sur son bureau. Elle avait juste allumé une petite lumière pour que je puisse quand même voir les étoiles briller. Je lui avais dit qu'elle pouvait aller travailler ailleurs ou même allumer la lumière si ça la dérangeait, mais elle m'a dit qu'elle ne devait pas me laisser seul et que de toute manière, ça ne la dérangeait pas.

Alors, des petites étoiles, mon regard a dérivé sur [ton prénom] travailleuse. Ses sourcils se fronçaient, pour ensuite se lever, et elle se levait pour aller regarder dans un de ses télescopes et puis revenir s'assoir à son bureau... Les petits voyages de [ton prénom], ses expressions changeantes aussi... Tout ça m'apaisait. Je sentais mes paupières s'alourdir, et ma respiration ralentir... Et je me suis endormi.

Le problème, c'est que ça faisait longtemps que je n'avais pas dormis autant, et quand on dort longtemps, on rêve. C'est la chose que je voulais absolument éviter, tu sais pourquoi ?

Parce-que je fais d'horribles cauchemars. »

[Un peu plus tôt]

[ton prénom] est levée depuis presque une heure maintenant, mais elle se contente de regarder Dust. Ses côtés qui se soulèvent doucement, ses yeux tristes cachés, et ses traits étrangement détendus par rapport à d'habitude. Elle ne sait pas pourquoi elle a tant envie d'aider Dust, elle ne sait pas non plus pourquoi elle ressent l'envie de toujours l'avoir contre lui, de le serrer aussi fort qu'elle le peut... Non elle ne comprend pas.

Et puis, elle a peur....Peur de le brusquer, de le blesser, peur que ce soit un jour elle qui la pousse à en finir... Elle est effrayée à l'idée de le retrouver sans vie dans son appartement et est aussi effrayée qu'il aille mieux... Parce-que s'il va mieux, il va avoir de nouveaux amis, une copine... Et il va l'abandonner.

[ton prénom] secoue la tête. Elle ne devrait vraiment pas penser comme ça. Il faut que Dust aille mieux, et c'est tout.

Un petit couinement la sort de ses pensées, elle se retourne doucement vers Dust et voit que ses sourcils sont froncés, ses traits de nouveau tirés. Elle reste d'abord à le regarder, sans oser faire un mouvement, puis quand [ton prénom] voit que les couinements de Dust se transforment en plaintes, elle se rapproche et le prend doucement contre elle.

Les sanglots de Dust brisent le silence de la pièce et il attrape le tee-shirt de [ton prénom]. Il sursaute et [ton prénom] le serre encore un peu contre elle, en lui chuchotant quelques mots rassurants... Mais il ne semble pas se calmer, il empoigne toujours plus fort le tee-shirt de [ton prénom], qui commence à se demander s'il ne vaut pas mieux qu'elle le réveille...

Dust calme-toi... Tout va bien, tu es avec moi là... Chuchote-t-elle

Mais il ne se réveille pas, son état continu de se dégrader. Il tremble, son visage est trempé et ses sanglots ne se calment pas.

Dust... Réveille-toi...

D'un coup, il semble prendre une grande inspiration et ses yeux s'ouvrent. Il halète et essaie de reprendre une respiration normale. Il lève doucement la tête vers [ton prénom], les faces un peu rosies... Mais c'est son regard que [ton prénom] retient.

Elle a l'impression qu'il appelle au secours, qu'il est perdu et qu'il ne cherche qu'une bouée à laquelle s'accrocher. Et [ton prénom] veut être sa bouée. Alors elle le ramène lentement contre lui, et Dust se laisse faire.

J...Je...S..Suis d-désolé...

Les paroles de Dust sont entrecoupées par ses sanglots, et chaque secousse du petit corps qu'elle tient, [ton prénom] se sent de plus en plus mal. Alors, elle soupire et enfoui sa tête dans les côtes de Dust.

Si tu as besoin de pleurer, tu peux pleurer... N'oublis juste pas que je suis là. Tu peux me dire tout, si ça peut t'aider... Ou tu peux juste pleurer, te libérer un peu.

N-Non...

Si, Fais le Dust. Je suis persuadé que ça ira mieux après. Fais-moi confiance...

Dust relève encore la tête et plante son regard dans celui de [ton prénom]. Ses mains lâchent son tee-shirt pour laisser ses bras s'enrouler autour des hanches de [ton prénom]. Et il se rapproche, encore, toujours un peu plus. Il pose son front contre la poitrine de [ton prénom], il resserre ses bras et se met à pleurer.

[ton prénom] se contente de passer ses mains doucement sur la colonne vertébrale de Dust. Elle se sent mal, elle voudrait pouvoir remplacer ces larmes par de beaux sourires... Mais elle a peur de ne jamais pouvoir y arriver.

Dust pleure comme jamais. Non, jamais [ton prénom] n'a vu quelqu'un pleurer autant, avec autant de force et d'émotion. Elle attend, dix minutes, vingt minutes... Et puis une demi-heure.

Lentement, Dust se calme. Ses sanglots continuent, mais les larmes ne sortent plus. Sa prise autour de [ton prénom] s'affaiblit, mais la jeune femme ne s'arrête pas de caresser doucement sa colonne vertébrale.[ton prénom] veut lui montrer qu'elle est là jusqu'au bout.

Tu continues... Chuchote Dust

Je continue de faire quoi ?

Tu continues de casser... Les barrières que j'avais construites.

[ton prénom] s'écarte pour faire face à Dust, mais il s'est endormi. Alors, elle ramène la couverture sur elle et repart dans sa contemplation. Quelques sanglots le secouent encore, mais la tristesse de ses yeux reste cachée...

Elle passe doucement sa main sur les faces de Dust pour essuyer les sillons humides qui s'y étaient formés, puis ramène délicatement sa tête vers la sienne.

Dors bien Dust...

Elle dépose ses lèvres sur le haut de son crâne et un dernier sur ses joues.

NaJ! Dust x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant