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Ses lèvres posées sur les miennes, ses doigts caressant chaque partie de mon corps. Jamais je n'avais connu un tel délice.
Nous avions quitté la salle de bain pour aller jusqu'à sa voiture. Lui comme moi n'avions pas envie de le faire dans ce lieu. Le trajet était si tendu, notre envie était pesante.

A peine arrivée dans mon appartement qu'il me prit la bouche tout en m'enlevant mon pantalon. Mon haut suivi de près. J'étais en sous-vêtements devant lui et j'aimais ça. J'aimais son regard sur moi. J'aimais lui être désirable.
Je m'écarta de lui puis le planta dans le salon. Je savais qu'il me suivrait.

Assise sur mon lit je l'attendais et j'eu raison, il vint. Vu son regard il n'aimait pas être planté ainsi. Il s'allongea sans délicatesse sur moi tout en retirant son haut. Ses lèvres se posaient partout sauf sur les miennes. Il s'amusait avec mon cou, endroit qui mets particulièrement sensible et il le comprit vite. Mais il le délaissa pour ma poitrine. Mon soutien-gorge trouva vite le sol, mais ma poitrine fut rapidement couverte par ses baisers. Je gémissait et il aimait ça. Mon bassin ondulait contre le sien, son excitation était présente et je me m'amusais à me frotter contre lui. Il gémis contre mon sein.
Sa main vint se poser sur ma partie intime, il l'a découvrit puis curieux délaissa ma poitrine pour l'embrasser. Je ne cessais de gémir, il me faisait jouir. Personne ne m'avait donné un tel plaisir. N'en pouvant plus je l'arrêta, moi aussi je voulais lui donner du plaisir. Je le prit en bouche, ses yeux ne me quittaient point, des gémissements sortaient de ses lèvres. Puis soudain il me souleva et me pénétra.
Son corps sur le mien, yeux dans les yeux puis bouche contre bouche.
C'était intense, bon. Nous n'avions aucune retenue. C'était bestial et pourtant doux. C'était juste nous.

***

Je fut réveillée par la lumière du jour, en voyant que je ne portais rien je compris que cela n'avait pas été un rêve. Mais pourtant il n'y avait personne d'autre dans le lit. Plus de vêtements, aucune trace de lui.
Ce connard s'était barré après avoir fait son affaire! Et moi qui pensais qu'il ressentait la même chose. Et puis je ne lui demande rien, je n'ai jamais rien demandé d'ailleurs. Mais j'aurais aimé qu'il reste au près de moi. Et qu'il me prouve qu'il n'est pas un connard.

J'étais en train de m'habiller quand la porte s'ouvrit doucement. C'était lui. Il ne portait rien à part une serviette. Il était aller se doucher. Quelle idiote je peux être parfois.

- Qu'est-ce que t'as à me mater comme ça ?

Je baissa rapidement les yeux vers le sol mais j'eu tout de même le temps de voir sa serviette tomber. Il ne resta pas longtemps nu mais il ne mit pas de t-shirt pour mon plus grand plaisir. Je lui tourna le dos et continua à m'habiller.
Ses mains vinrent se mettent sur mon ventre, son torse était collé à mon dos et de sa bouche il m'embrassait doucement l'épaule.
Je ne comprenais pas son geste, je ne pensais pas qu'il ferait cela. C'est un homme à femme et pourquoi être aussi tendre avec moi si il n'y aura rien de plus?
Cependant je me laissais faire, j'aimais être dans ses bras. Je me sentais en sécurité.

- Pourquoi fais-tu ça ?

Ses baisers s'arrêtèrent, son emprise se resserra. Je sentais son souffle au creux de mon oreille.

- Tu m'attires Emory. Depuis le début, dès que je t'ai vu la première fois pendant ce combat j'ai su que je te voulais.

Que penser de ça ? Je paniquais, je ne savais pas comment réagir. Qu'attend t'il de moi? J'avais horriblement chaud et j'étais mal alaise. Il le voyait.

- Kyle m'a dit de ne pas t'approcher.

Un rire sortie de sa bouche et il me délaissa pour s'asseoir sur le lit.

- Évidemment que ton frère ne voudra pas que je t'approche, il peut plus me voir depuis que je l'ai lâché.

Je sens qu'il ne me dit pas tout et mon frère aussi. Que c'est il réellement passé entre eux ? Ils semblent vraiment se détester.

- Peut-être que je devrais écouter mon frère, c'est ma famille et il me connaît.

Ses yeux se firent noir, il était en colère.

- Kyle est un connard, il n'aiderait même pas sa propre famille... et j'en ai des preuves.

Comment ça ? De quoi parle t'il ? Il semble vraiment en colère contre mon frère.

- Il aurait pu la sauver mais il a choisie de ne pas le faire.
- Qui ça ?

Il vint me rejoindre, son épaule reposait contre le mur, il ne me regardait pas. Il semblait attiré par un détail en dehors.

- Nate?

Il ne me répondait pas, j'avais besoin de savoir. J'avais un mauvais pressentiment. Je savais que je n'aimerais pas la réponse.
C'est sans aucune émotion qu'il me répondit avant de quitter la pièce. Ce fût de trop. Je m'écroulais au sol, les joues couvertes de larmes. C'était de sa faute et moi qui l'avais défendu. J'avais confiance en ses paroles. Il aurait pu la sauver. Je le détestait.

- Votre mère.

La pluie ne cessait de tomber, agenouillée sur le rebord de la fenêtre la petite fille regardait le paysage devenu triste. Derrière elle, sa mère assise devant le piano jouait une mélodie. Bercée par la musique elle se mit à chantonner. L'enfant se retourna et regarda sa mère, pour elle sa mère ressemblait à un ange quand elle jouait.

L'aigle noirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant