Chapitre 1

332 10 0
                                    

Flash-back : 3 mois plus tôt –

Il était 11 heures 20, et sur leur billet de croisière, l'heure annoncée pour le départ était midi. Mais eux, ils étaient encore dans leur voiture, au beau milieu des bouchons. La femme râlait, parce qu'encore une fois, ils étaient en retard, et qu'ils risquaient de rater leurs vacances.

- Putain Thierry ! On va arriver en retard !

- C'est pas de ma faute si le réveil a pas sonné, alors calme toi.

- J'ai bien réussi à me réveiller à l'heure pourtant moi.

- Alors pourquoi tu m'as pas réveillé ?

- C'est impossible de te réveiller quand tu dors, tu le sais.
L'homme, Thierry, ne répondit rien. Il ne savait pas quoi répondre parce que, au fond, il savait que sa femme avait raison. Et cela les avait toujours fait rire, car tous les matins la jeune femme tentait inlassablement de réveiller son mari, en se mettant sur lui, en l'embrassant. Un jour elle avait même tenter de le réveiller en lui jetant un verre d'eau dans la figure. Ce fût la seule réelle fois où elle avait réussi, hormis celles où elle le réveillait de manière quelque peu torride. Ces fois-là, il ne fallait pas s'y reprendre à deux fois pour que ses sens s'éveillent.

Thierry se mit à rire. Sa femme le regarda avec étonnement. Elle fronça les sourcils, frustrée que son ami rit alors qu'elle venait de le gronder.

- Qu'est-ce qui te fait rire comme ça ?

- Je rigole parce que tu n'as jamais réussi à me réveiller. C'est dingue quand même, non ?

La jeune femme sourit à son tour. Puis elle se mit aussi à rire.

- Je préfère te voir sourire que de t'entendre râler Jen.

- Je suis désolée. C'est juste que ce serait bête de louper ces vacances, ça fait tellement longtemps qu'on les prépare...

- Ne t'en fais pas, on va l'avoir notre croisière, je te le promets.

Il posa une main sur la cuisse de son amie, et lui souri.

- Je t'aime.

La jeune femme avait murmuré ces mots en attrapant la main de Thierry, et en la serrant entre ses doigts. L'homme lui sourit, et peu à peu ils approchèrent du port, où leur bateau de croisière était encore accosté.

L'amour est jalouxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant