Chapitre 13

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À l'entente de ces mots, Thierry fronça les sourcils.

- Tu as écouté ce que je viens de te dire ?

- Bien sûr que oui, c'est pour ça que je te dis ça. Et sache que, c'est la même chose pour toi. Je préfère que tu sois heureux avec une autre, que malheureux avec moi.

- Je suis content que l'on soit sur le même longueur d'onde.

- Alors tu ne m'en veux pas ?

- Non... Je me suis emporté, désolé

- Câlin ?

- Viens là.

Thierry tendait ses bras, et la brune se faufila à l'intérieur.

La soirée passait et les amoureux profitaient de leur chambre pour se retrouver seuls. Bientôt, ce fût la nuit qui s'acheva sans que ni l'un ni l'autre ne puisse s'endormir. Non pas à cause d'une insomnie ou d'un quelconque problème de sommeil, mais plutôt à cause de longues heures de sport intensif.

Le lendemain, Thierry se réveilla le premier. Il aperçût d'abord le corps nu et frissonnant de sa femme. L'homme attrapa alors la couverture, la tirs du sol et vint couvrir son ami. Cette dernière se réveilla en sentant le drap caresser se peau. Ses poils se dressèrent plus qu'ils ne l'étaient déjà, puis une agréable sensation de chaleur envahit son corps, accentuée par les bras de Thierry.

- Faut que tu te réveilles mon amour...

Pour seule réponse, Jenifer passa son oreiller par dessus sa tête en grognant. Thierry posa sa main sur la taille de son amante et le chatouilla légèrement.

- Ah non ! Pas ça arrête !

- Alors tu te lèves !

- Mais pourquoi ? On est bien au lit non ?

- Si, mais j'ai prévu quelque chose alors bouge tes fesses !

La jeune femme grogne encore, mais la bouche de Thierry dans son cou, et ses doigts qui se baladaient toujours sur sa peau l'obligèrent à se lever d'un bond.

- Eh bien, je ne pensais pas que tu détestais à ce point mes bisous !

- Ce sont tes chatouilles que j'aime pas !

- Alors attention à toi, j'arrive !

Thierry sauta à son tour du grand lit. Il mit ses deux grandes mains en avant, et feint d'attraper sa femme. Cette dernière eût d'abord le réflexe d'hurler, avant même qu'il ne l'ait touchée. Et son manque de réaction physique lui valut d'être clouée au lit par son partenaire.

- Je croyais qu'il fallait qu'on se lève ?

- Bah, la surprise peut bien attendre encore quelques minutes.

Il parsema alors le cou de son amante de doux baisers. La belle brune ferme les yeux, et laisser son mari prendre entièrement possession de son corps et de ses désirs.

L'amour est jalouxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant