DIONYSOS

CHAPTER 9 : Tout en conformité

           
J'arrive enfin devant la boutique, elle est luxueuse, j'y entre, explique à une vendeuse que je viens de St Richard. Celle-ci va directement me chercher des tenues. Je les essaye, j'ai l'air d'une parfaite écolière modèle dans cette tenue. Ce n'est tellement pas moi mais je devais me conformer aux autres enfin pour ceux qui devaient porter l'uniforme. Les tenues autres sont identiques, je les prends toutes pour les porter tout au long de la semaine. Je crois que c'est la première fois que je prends autant de tenues identiques, dès qu'un vêtement est usé, j'en trouve un nouveau qui correspond à mon état du moment. J'avais l'impression d'être une fille sans aucune personnalité avec mes pauvres vêtements dans les bras, bien que la boutique soit très chic, j'allais porter des vêtements qu'on m'imposait. 

Après être sortie de la boutique, je continue mon exploration, à la découverte des alentours. Il n'y a rien de très beau dans le coin, les rues sont froides, elles ne donnent pas envie de s'y aventurer. C'est trop calme, je déambule dans les rues, sans vraiment savoir où je vais. Le vent souffle et la pluie s'abat depuis ce matin. Je décide de m'arrêter à un café pour me réchauffer. 

Deux heures plus tard et après avoir fait les boutiques pour me consoler de mon uniforme, je décide enfin de rentrer. Je retrouve rapidement le chemin de l'établissement. A cet instant, un garçon sans uniforme entre et me regarde, je l'ai déjà vu quelque part. Son regard est intense, ses cheveux ébouriffés lui donnent un air encore plus mystérieux. Je le suis, je crois enfin reconnaître celui qui m'avait regardé le premier jour et que je n'avais pas encore vu. Il semble pressé, il disparaît vite dans les couloirs en me jetant un dernier coup d'œil. C'est lui qui me fixait intensément lors de ma première venue, je ne sais pas pourquoi mais dès que ce garçon voulait me regarder, j'avais l'impression de  ressentir une vague de froid, comme si je devais me méfier de lui. J'aurais dû lui dire que sa façon de me regarder était impoli et irrespectueuse. Je suis certaine que c'est encore un autre petit con prétentieux d'Athénien. Le fait qu'il ne porte pas d'uniforme m'a mis sur le chemin mais son air arrogant faisait également parti de la définition d'Athénien. On est vraiment chez les fou ici, jamais je n'avais vu un schéma pareil dans mon ancien établissement. 

J'entre dans la chambre et me retrouve avec une paire de yeux sur moi, certainement la fille avec qui je dois partager la chambre. 

-Bonjour, commençais-je par dire.

La fille lève les yeux sur moi, elle me répond avec un rapide « bonjour » avant de retourner à ses occupations. On sent l'ambiance qu'il y aura tout au long de l'année : glaciale. Je prends place sur le lit qui n'est pas occupé. Je regarde la fille, elle porte un uniforme, c'est un bon signe, au moins je ne me coltinerait pas un Athénien. Je décide d'aller prendre une douche avant d'aller manger, je cherche ma valise, elle ne se trouve pas dans la chambre, ni dans la salle de bain. Au bout de 5 minutes de recherches, j'abandonne.

- Elle est où ma valise ?

La fille lève ses yeux vers moi.

- Ils sont passés tout à l'heure, tu les as agacé.

- Qui ?

- Les Athéniens.     

Je soupire, la fille semble amusée mais se retient de pouffer. Si elle s'était permise de rire, je l'aurais tué. Mes pensées reviennent à ce qu'elle vient de me dire. La colère monte en moi. Ils n'ont quand même pas osés ces enfoirés !

- Je peux les trouver où ?

- Dans leur salon privé.

- Qui se trouve où ?

La fille m'indique la direction. Je sors de la pièce en furie. Dans le couloir, je croise Ginnie, elle me regarde.

- Eleanor, un problème ?

- Les Athéniens m'ont pris ma valise.

- Tu plaisantes ? Qu'est-ce que tu vas faire ?

- Non je ne plaisante pas et eux vont moins rire quand ils vont me voir     débarquer. Il vont devoir me rendre mes affaires.

- T'es vraiment sûre de vouloir faire ça ? Tu te jettes dans la gueule du     loup. Tu devrais attendre.

Je me calme peu à peu, Ginnie me rassure et m'incite à aller voir les athéniens plus tard quand ils seront tous au réfectoire. Il est vrai que je devrais éviter de me jeter la tête la première, je suis seule contre eux. Ginnie m'invite dans sa chambre, nous parlons de nos vies respectives. Ses deux parents sont médecins, elle est fille unique. Je lui parle également de ma famille. D'autres questions me viennent en tête sur les Athéniens. Je ne comprenais toujours pas le pouvoir qu'ils avaient auprès des autres élèves de l'établissement.

- Et ces  Athéniens, ils font souvent ce genre de choses ?

- Avec ta valise ?  Non, mais ils trouvent toujours de quoi s'amuser. Ils aiment se  faire respecter et humilier ceux qui veulent essayer de se rebeller.        

Je grimace, décidément, je commençais mal mon année à St Richard.

- Vous avez toujours eu ça ?

- Oui, depuis longtemps, les Athéniens se succèdent, ils sont choisi... soit grâce à leur famille, soit par mérite...

- Donc il n'y a que les Athéniens qui ont le droit de ne pas porter l'uniforme.

- Oui, et quelques groupies qui réussissent à sortir avec un athénien.

- C'est presque  une secte !     

Elle se met à rire, je la rejoins dans son fou rire. Le temps passe rapidement en sa présence, je jette un coup d'œil à mon téléphone pour regarder l'heure.

- Je vais pouvoir  récupérer mes affaires.

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Bonjour bonjour, désolée de ma longue absence, je ne trouvais pas le temps, ni l'envie de relire mon histoire et donc de la corriger pour la publier. Ce n'est pas par manque d'inspiration, j'avais juste envie de consacrer mon temps à d'autres occupations. Je reviens en force et j'essaye d'avancer aussi loin que mon inspiration me poussera.

J'espère que la suite vous plaît.