CHAPITRE 4

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Tant de souvenirs se bousculent en moi qu'il est difficile de les comprendre... je me tue à essayer de les remettre dans l'ordre mais rien y fait... tout est brouillés..

Mes souvenirs sont parcourus d'un brouillard épais qui cache certains visages, certaines paroles...

Mais rien ne pourra me faire oublier cette soirée, même si je ne me souviens plus de la date, où Mehdi t'avais maquillée. Le soir où j'ai compris que quelque chose clochait.

Te voir, si pouponnée, a provoqué quelque chose d'indescriptible en moi. Et je te l'ai dit ce soir-là; tu es belle.

Et peu de gens comprennent la beauté. Il ne regarde que l'extérieur, l'apparence. Mais, moi, je suis entrée dans ton âme, j'ai osé te regarder comme je n'avais jamais regardé personne. J'ai plongé dans tes yeux pour découvrir tes sentiments les plus secrets. Et, quand je t'admirais comme tel, je trouvais en toi la personne la plus magnifique que je n'ai jamais vu.

La beauté est quelque chose de philosophique, d'abstrait. C'est une réalité différente suivant les personnes. Quelque chose de magique.

Et toi, Cléa, tu n'es pas jolie. Tu es belle.

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