Troubles De Vie

Chapitre 2

Amertume, douleur, et stress sont les sentiments quii m'envahissaient. Que m'ont t'ils fait? Je baignais dans du sang et il m'était impossible de marcher. Jamais je n'ai ressenti une telle douleur. Je n'avais qu'une envie voir ma maman. Ces paroles qu'elles m'avaient dites dans sa chambre tournaient dans ma tête. C'était donc ça elle voulait me protéger mais hélas cette diablesse de Haby ne lui a pas laissé le choix. Ce monsieur sans coeur me fixe sans doute pour voir ma réaction puis prononce banalement: "c'est fini" comme si il ne sentait pas que j'etais comme morte. Il s'essuis les mains. J'essais de me deplacer comme une infirme pour récuperer mon pagne. J'ai mal, j'ai vraiment mal mes larmes ne cessent de couler. J'entends ce monsieur appelé Bijou, je suis triste pour elle. Une autre qui endurera cette même douleur cette douleur horrible qui ne cesse de persistait. Ô mon Dieu aidez moi!!! Je sors de la case quand cette sorcière de haby s'empresse vers moi. J'avoue que je fus un peu soulager de la voir. J'avais hate qu'elle me raméne chez ma maman. Agressive qu'elle est, elle n'avait même pas le reflexe de me demander comment j'allais. Elle me pris par la main et se dirigeait je ne sais où. Ô que j'ai mal. Elle n'hesite pas à me crier dessus lorsque je tire sa main pour qu'elle me laisse me reposer. Quelques instants de marche,et enfin nous nous arrêtions. Je vois en face de moi des jeunes filles comme moi assise de façon bizard et qui pleurent sans arrêt. Je pense bien que c'est l'un de ces rituelles ridicules et qu'on ose pas contester. Je me joins à elles pour écouter les discours et suivre les instructions. La nuit fût longue. Une forte lumière brûle mes yeux. Le soleil se lève et je me trouve dans la chambre de tante Haby. Je fût animée par un sentiment de déception ma mère me manque. Et comme si ce n'etait pas suffisant cette douleur horrible est toujours présente. J'ai envie d'uriner, je me lève difficilement et je rampe lentement vers les toilettes toujours avec mon pagne. Quand t'est ce que uriner est devenu si douloureux? En une seconde mon visage se remplie de larmes. Je crie le nom de tante Haby qui tarde à venir. Elle ne me parle toujours pas. Elle me donne à manger mais je ne pus rien avaler donc elle décide de me faire la toilette. Avec elle je suis toujours stressée. Elle est d'une grande amertume. J'ai fini donc j'espere bien qu'elle me raménera chez moi. Cette expérience disais-je au fond de moi restera à jamais graver dans ma mèmoire. Comment peut t-on faire endurer cette souffrance à une petite fille? Les heures passent et je ne vois toujours rien tout rester flou dans ma tête. Le lendemain, haby sorcière m'amena chez moi. Dès mon arrivée, ma mère m'enlaca comme si elle allait me perdre. Je me suis blottit dans ces bras sans hésitation, ses bras qui sont pour moii un lieu de refuge,de sécurité. En vrai, j'était dans un état d'euphorique même si je ressentais une douleur insupportable. Ma mère ne cessait de pleurer et je ne comprenais pas pourquoi. Il se passait des jours et elle continuait toujours à me chouchouter comme une petite princesse, j'en oubliais même ce séjour horrible chez tante haby. Elle est tellement protectrice comme toute mère d'ailleurs. Mais sans elle je ne sais pas ce que j'aurai pu devenir.
Les vacances passent vite et aujourd'hui c'est mon premier jour d'école. Je dois faire la calsse CI. Je suis très impatiente et stressée en même temps car l'idée de rencontrer mes amies est juste excitante. Bref vous comprenez les premières classes tout se passait bien je certifie que j'étais parmi les premiers. En effet j'ai adoré apprendre ,découvrir... et cela m'a vraiment poussé à me surpasser. D'ailleurs j'ai eu mon BFEM en étant la deuxieme dans mon centre. Bon je saute beaucoup d'étapes jusqu'au jours où ma vie a commencé à basculer. Maintenant je suis assez grande, je suis en classe de terminale. Une classe que j'ai très tôt pris à coeur car il me fallait ce diplome du bac pour franchir une étape et aller de l'avant. Au début j'avais quelques difficultés mais grâce aux cours de renforcement auxquels je m'etais inscrite j'ai pu m'en sortir. On est au mois de Mai le stress se fait sentir, le bac approche. Un jour alors que je rentrais avec Bijou et Aminata, j"étais vraiment plonger dans notre discussion car avec les filles je suis libre de dire ce que je veux et tout. Bon arrivée à la devanture de ma maison j'ai entendu des cris et des pleures. J'ai pris très très peur et tout devenait flou dans ma tête je ne pouvais même pas penser. Je me suis mise à courrir vers ma mère pour savoir ce qui se passer. La maison est remplie de femmes voilées mais je ne comprenais toujours pas. En quelques fractions de secondes ma cousine khadija m'enlaca avec des pleures moi je restais immobile face à ses réactions lorsque Khadija me dit
-Khadija: on l'a perdu petite soeur il est parti
Mais qui est parti et on a perdu quii?
-Moi: qui est mort Khadija?
-Khadija: tonton, Mamita ton père est parti et il nous a laissé seul. Ton père est partii... ton père est partii.. voila ce quii resonnait dans ma tête. J'ai pensais et repensais aux significations de ces groupes de mots qui étaient juste prompts et flous dans ma tête; au moment où j'avais compris réellement qu'elle voulait me dire que mon père est mort j"étais dans un trou noir. Je me suis évanouie.... Dès mon mon reveil, j'étais près de ma mère. Je me suis mise à pleurer comme une madeleine. Vous savez cette douleur quii est au fond de toii et se progage tout au long de ton coprs c'est ce que je ressentais. La présence de mes amies a eu un effet en moi, elles m'ont consoler et ont parvenu à apaiser mon coeur. Mes amies sont les meilleures en fait entre nous on vit vraiment la vraie famille. On se complète mutuellement on s'aide tout le temps et les souffrances des unes font les peines des autres. Elles sont des trésors.