chapitre 3

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Là j'avais vraiment besoin de soutien. Mon père me manque déjà. Qu'est ce qu'on va devenir sans lui?? Ses petites habitudes vont me manquer. Le vide engendre mon coeur. Derrière sa carapace se cache un homme vraiment sensible. Je me rappelle le jour où ma jambe s'était cassée il ne voulait même pas me regarder en face, le jour de mon retour après mon excision aussi. Je l'assimilais à une certaine méchanceté de sa part jusqu'au jour où ma mère m'expliqua son attitude. Au fait je suis détruite j'ai pas eu le temps de lui dire que je l'aimais de tout mon coeur. Je suis anéantie rien qu'en voyant l'état de ma mère et mon jeune frère, Modou, le pauvre il est si innocent pourvu que j'eusse le courage de le consoler Comment cela a pu arrivé? Arrêt cardiaque? Quelle surprise!! Personne ne s'y attendait. Cela fait trois jours que mon père est mort, je ne dors plus je ne mange plus. Aujourd'hui ceux sont les funérailles. C'est vraiment réel, mon père est parti. La cour est pleine de monde, femmes vêtues de la tête au pieds, hommes avec leur grand chapelet témoigner les bonnes actions qu'avaient réalisé mon père. Je porte les mêmes habits depuis trois jours mais je me rend compte qu'aucun membre proche prennait la peine de se faire belle aussi. Et comme si cela ne suffisait pas certaines prennent le temps de savourer les retrouvailles et même profiter des nouvelles rencontres pour exprimer leur nostalgie envers certains vue quec'est ce genre de retrouvaille qu'ils en profites pour parler et discuter. D'autres en profitent pour faire leur commerce en amenant leurs marchandises. C'est le comble!!! Est ce si difficile de partager le malheur de son prochain?? Mais bon mon chagrin demeure toujours et ce ne sont pas elles qui vont me calmer. Au contraire, ils m'énervaient plus. Je retourne dans la chambre quand tout à coup j'apperçois presque tous mes camarades de classe. En fait depuis le décès ils sont toujours là à chaque fois qu'ils finisssent l'école. La journée fut assez longue, les aller et retour se font comme au marché car les gens passent pour presenter leur condoléance à la famille. Les jours passaient et y'avait toujours mes cousines oncles et tantes à la maison. Certains aussi passaient à la maison pour presenter leur condoléance. J'ai vraiment raté deux semaines de cours j'avais pas du tout la tête pour aller à l'école car j'allais même pas me concentrer d'autant plus que j'avais le seum d'avoir perdu un être si cher; ma sensibilité joue un grand rôle dans mes études. Il me manque tellement mon père je ne cesse de pleurer sa perte. Je perdais des jours de classe et me rattraper des cours à deux doigts du bac m'étais quasiment impossbile. Déjà le mois de Juin et je ne suis pas prête pour affronter les épreuves. Avec le soutien de mes amies, je me suis forcer à apprendre quelques dernière leçons mais bon c'était en vain car je faisais la serie S2 du coup j'ai pas eu l'obtention de ce diplome j'avais échoué. Un échec que j"ai vécu avec beaucoup de courage même si les premiers jours étaient durs pour moii surtout que mes amies ont reussi même s'il y'a certaines qui sont passées au second tour. Cela me faisait mal car mon père voulait que je reussisse cet examen mais bon j'étais pas aussi découragée car comme on le dit defois il faut prendre de l'élan pour mieux sauter surtout que j'étais vraiment pertuber avec le décès de mon père. Avec ma mère, on suivait toutes les pratiques religieuses et traditions à la lettre. Elle devait remplir des normes surtout en gardant̀ sa voile pendant quatre mois et dix jours. Je me disais tout le temps que ma vie était vraiment une succession de malheur mais bon je crois en Dieu. Les jours passèrent et la routine animait la maison. Pendant les vacances je préparais les repas et le soir je partais à l"école coranique. Bientôt l'école ouvre ses portes et je compte vraiment m'en sortir cette fois avc la mention. Par là grace de Dieu j'ai pu remplir cet objectif. J'avais vécu une année scolaire très riche en émotion mais surtout en connaissances. J'ai eu mon bac avec la mention assez bien et on m'a orienté à l"université UCAD à la faculté pharmacie. C'était très difficile de quitter ma famille pour aller continuer mes études dans une région autre que la mienne(Tamba). Mais bon il le fallait bien. J'avais besoin d'être indépendante pour pouvoir m'entretenir et entretenir ma famille. Je constate bien que les études à l'université sont beaucoup plus sérieuses et qu'il me fallait augmenter d'efforts si je voulais m'en sortir. Mes amies et moi nous nous sommes séparées évidemment donc je suis vraiment seule. Les études se font strictes et je n'ai pas beaucoup de temps pour moi. Mais bon j'avais fini par m'adapter aux circonstances. Lorqu'on finissait un semestre j'en profitais pour aller voir ma famille et passer un peu de temps avec elle. La première année fût mouvementée j'avoue et je passe avec une moyenne très juste. La vie commence à être difficile à Dakar et j'ai vraiment besoin d'argent. Donc je décide de trouver un petit boulot pour avoir un peu d'argent. J'ai eu du mal à trouver un job mais bon j'ai fini par en avoir un, celui de serveuse dans un petit restaurant pas trop loin de l'université. J'essayais d'alterner entre l'école et le boulot. J'étais parfois fatiguée mais bon cela en vallait la peine. Mon boss Mouhamed est vraiment gentil, il me donne du courage et des conseils à chaque fois. Mouhamed est un homme un peu élancé, de teint noir, un peu musclé avec un beau sourire et une barbe soigneusement taillée. Avec le temps on est devenu très proche, je l'apprécie vraiment. Un samedi alors que je travaillais exceptionnellement, mon patron me demande de l'attendre car il aimerait qu'on discute. Je finis tardivement et je décide de l'appeler car je ne le voyais toujours pas. Il s'excusa mainte fois du retard et me demande de l'attendre encore quelques petites minutes. Les autres employés sont rentrés il ne reste plus que moi. Je m'assieds sur une chaise et je manipule mon portable quand tout à coup je sens une main sur mes épaules. Je me retourne, c'était mon patron. Il était bien vétu comme s'il allait à une soirée. Il me fait la biz et s'excuse pour une n-ieme fois du retard. Il certifie qu'il voulait qu'on soit seul c'est pourquoi il a préféré attendre que les autres partent. Nous prenons place puis il commence à me flatter en parlant de mes yeux, de ma beauté. J'étais vraiment gênée donc je repondais juste un merci tout bas. Ainsi il avance:
-Mouhamed: tu sais Mamita depuis le premier jour ta beauté m'a séduite, ton charisme m'a envouté et ton regard rend mes journées plus belles. J'avoue que celaa m'a fallu du temps pour te dire et je vais pas faire comme ces adolescents qui dragent mais Mamita je t'aime et j'ai envie de te connaitre beaucoup plus j'ai pas l'habitude de déclarer mes sentiments à une femme mais avec toi je comprends pas je me contrôle plus et vraiment je t'aime d'un amour très sincère. Je ne sais pas ce que tu en penses ou mieux je sais que tu ne t'y attendais pas donc je te laisse du temps pour que tu puisses reflechir à tout ce que je viens de dire.
-Mamita: Mouhamed, tu es d'une grande utilité pour moi mais je veux pas mélanger les sentiments professionnels et le travail. Je te vois comme un frère.
-Mouhamed: je te comprends parfaitement mais je voulais que tu saches que je t'aime et stp promets moi que tu vas refléchir à ma demande ça me tiens beaucoup à coeur.
-Mamita: bon puisque tu insites je vais y penser. Il se fait tard je dois rentrer.
-Mouhamed: daccord je te depose.
En cour de route, on discutait de tout et de rien. Arrivée dans ma chambre, je me suis mise à penser tout ce que Mouhamed m'avait dis. Il est très correcte, gentil et repectueux envers tout le personnel et moii. D'autant plus qu'il est beau et très classe. Je pouvais pas laiisser cette chance surtout je dois avouer qu'il m'est pas du tout indifférent. Mais bon je ne dois pas manifester ce sentiment en ce moment haha je suis trop fière pour celaa...

Alors Mouhamed est il le mec idéal pour Mamita?

Troubles De VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant