J-7

CHAPITRE 16 /J-5\

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Je me suis réveillée, il ne me reste que 5 jours, et pour la première fois de ma vie, j'aurais voulu qu'il m'en reste plus.

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    Comme à mon habitude, je me lève et me dirige vers le miroir. Mais cette fois, ce n'est pas mon reflet que je vois, mais une masse noire terrifiante. Pourtant, je n'ai pas peur. Non. Je ne ressent tout simplement rien. Je pose ma main sur la glace et regarde cette entité droit dans les yeux. Deux yeux rouges, comme des yeux de đə■øn. Un frisson me parcours le corp, comme un éclaire glacé, il part du bout de mes ongles, traverse mes doigts, remonte le long de mon bras, de mon coup, me transperce le cerveaux puis redescend le long de ma colonne vertébrale, heurtant chacune de mes vertèbres, me fessant courber la têtes, les épaules, le dos. Il continu sont chemin me foudroyant les jambes. Arrivé à mes genoux, une vive douleur me fait tomber à terre. Je me retrouve donc à genoux, dans une pièces sans mur ni couleur, sans sol ni plafond. Je relève la tête, une femme se tient devant moi. Elle est grande et extrèmement mince. Les vêtements qu'elle porte sont faits d'une matière qui m'est inconnue. Sa jupe, comme faite de sang, dessend jusqu'à ses pied et plus bas encore, elle est fendu sur le coter droit, ce qui laisse aparaître sa jambe fine et son pied nu. En haut, elle porte un vetement des plus étrange : il lui couvre la poitrine comme le ferait un soutien gorge mais également les bras sans pour autant avoir ni réel couleur ni réel forme. Il un peut comme cette masse qui se reflétait dans mon miroir... Quand déjà ? Hier ? Il y a quelques secondes ? Quelques années ? Je ne sais plus. Ici, le temp n'existe plus. Mais, encore une foi, je n'ai pas peur. Au contraire, j'ai comme une légère nostalgie. Ce lieu, j'ai l'impression de le connaître, cette femme devant moi également.

Aki, quel plaisir de te revoir !

Sa voix résonne dans ma tête. Je me relève et regarde enfin son visage. Ces yeux écarlate, ces lèvres pulpeuses, cette peaux lisse, ces cheveux violacées qui transpirent la luxure, ce crâne au dessus du quel ne flotte aucune carte noire...C'est elle, Serana.

Ne m'oublie surtout... même si tu ne me vois pas, je suis toujours là.

    Comme à mon habitude, je me lève et me dirige vers le miroir. Mais cette fois, quand je vis mon reflet, une larme coula sur ma joue.