-« Les enfants, moins de bruit s'il-vous-plaît ! Vos correspondants australiens ne vont pas tarder.» ne cesse de répéter madame EverdeenÇa fait 1 heure qu'on attend tous comme des zozos l'arrivée de ses énergumènes.
Notre professeur principale, nous avait faits venir 1 heure en avance pour ne pas faire attendre nos hôtes d'Australie qui ne sont eux-même pas foutu d'arriver à l'heure.Et bien évidemment tous les esprits s'échauffent car il est déjà 21h et une soirée était prévue ce jour-ci pour accueillir nos tant attendu australiens.
-« elle commence à me les briser cette bonne femme avec ses airs de britishs, ça fait 1 putain d'heure qu'on les attend et elle fait que nous répétez depuis 1 heure qu'ils vont pas tarder ? C'est moi qui vait pas tarder à la tarter celle là ! » se plaint la haïtienne à côté de moi.Je pense que si cette fille n'avait pas été ma meilleure amie, je n'aurais pas pu rester plus d'une seconde à côté d'elle sans me la faire correctement pour qu'elle se la ferme gentiment.
Elle était d'une impolitesse grandiose et n'avait peur de personne.
Mais le hasard des choses fait que nous nous sommes rencontré dans de bonnes circonstances et que nous nous sommes immédiatement appréciées.-« arrête un peu Harley, ils arrivent regarde » dis-je en pointant du menton vers leur direction.
Mme everdeen remarquant elle aussi leur présence, agite son panneau où est affiché en gros caractère« WELCOME TO NEW-YORK CITY, AUSTRALIAN CORRESPONDENTS »
( bienvenue à New York, les correspondants australiens)On les voit se diriger vers nous avec une nonchalance si déroutante que l'on aurait pu se croire dans un de ses films américains...
Leur professeur marche toute enjoué vers la nôtre et la salue poliment tout en présentant ses élèves les uns à la suite des autres à notre prof puis ensuite agite ses mains vers nous en ajoutant :
-« Hi everyone ! My name is jessie but you can call me jess ! »On la regarde tous en souriant en signe de politesse puis nous détournions nos regards vers les australiens qui nous avaient l'air bien effacé depuis leur arrivée.
Je les détaillais attentivement pour déterminer les caractères de chacun et mon regard s'attarda sur une certaine personne, qui m'avait l'air beaucoup plus silencieuse que les autres qui eux s'agitaient dans tous les sens.
Il faisait 1m86 facile, il était grand, blond, tout de même baraqué et il ne lâchait pas son téléphone des yeux.-« ils sont vraiment frais, ah donc c'est pas une légende les fuckboys »rigole Harley
Je pouffais de rire à sa remarque et je le vis enfin levé ses yeux vers nous pour la première fois depuis qu'ils étaient arrivés.
Ils avaient des putains de yeux bleues, ils étaient tellement bleues que je pouvais y nager...
Il avait l'air totalement ailleurs, ces yeux légèrement plissés balayait rapidement la salle pour se baissés à nouveau sur son téléphone.J'vois le genre inaccessible, j'espère qu'il aura la chance de ne pas se retrouver avec moi parce que vu à quel point il est tout moue, il sera plutôt étonné de mon énergie désabusé et de mon caractère bien à moi.
Nos professeurs pendant de temps là s'activaient pour nous répartir dans l'ordre alphabétique dans le bus scolaire qui était chargé de nous déposer chacun chez nous.
***
Je me retrouvais à présent au pied de ma porte avec le blond de tout à l'heure à mes côtés à galerer pour ouvrir ma porte d'entrée.
Le plus gênant c'est que le gars il voyait très bien que j'étais en souffrance et que je me tapais la honte, mais il m'a même pas proposé son aide.
Mais de toute manière j'avais réussi à ouvrir cette satanée porte et j'avais même pas pris la peine de lui prendre sa valise, pour lui montrer à quel point je suis une gamine quand on me laisse me taper la honte seul face à une porte.
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Ma caz
Teen FictionNick: tu nous as niqué. Il retenait tant bien que mal ses larmes. Tanisha: putain.. Seigneur pourquoi j'ai fais ça ? La voix cassée, les larmes sur les joues, je regardais vers le ciel. Nick: t'as pensé qu'à ta gueule. Tanisha, t'es qu'une égoïs...