BillDip [Tant Que Je Suis Avec Toi]

Retour

Le soleil s'était couché depuis longtemps, un vent glacial soufflait et les gigantesque pins de la forêt se pliait sous son froid mordant.

Seul le chalet du jeune Dipper était encore allumé. Assis à son bureau, le jeune homme écrivait sens cesse, d'une belle plume,  dans des journaux qu'il prenait soins d'entretenir. Il passa des heures entière à redessiner les têtes du Multi-Ours et encore plus à détailler chaque partie de l'anatomie de la créature sans savoir que plus loin, au fin fond de la forêt, une entité du passé se réveillait.

Dans la petite clairière, la statue de Bill, se fissurait peu à peu... La bise soufflait violemment s'engouffrant dans les feuilles des arbres, faisant retentir un sifflement strident.

Les rares créature aux alentours sentirent leur poiles s'hérisser et leur sens s'affoler. Plus le vent soufflait et plus les fissures de la statue s'élargissaient, et soudainement il en jaillit une puissante et aveuglante lumière rougeâtre. Et comme-ci une marre de sang s'en échappait, un flots gluant s'écola des creux dans la pierre...

Puis un hurlement abominable s'éleva dans les aires faisant fuir tout les animaux aux alentours.

Dans la petite maisonnette plus loin, Dipper entendit un écho lointain avant que la fenêtre devant lui ne s'ouvre violemment, laissant le vent s'engouffrer dans l'ouverture et relever quelques une de ses mèches brunes qui laissèrent apparente sa marque de naissance. Le jeune scientifique fut quelque peu surpris mais dans un calme endormie il referma doucement la fenêtre avant de venir ramasser les quelques manuscrits qui s'étaient envolés.

Finalement le hurlement cessa et traversant la lumière une silhouette étrange et titubante s'appuya contre un arbre. Ses cheveux dorée retombaient sur son visage et sa respiration saccadée résonnait fortement. L'étrange apparition porta une main à sa bouche, s'étouffant atrocement tout en crachant une gerbe de sang presque noire. Le liquide s'écoulait entre ses doigts fin et protégés de gants parfaitement blanc. Elle releva la tête difficilement respirant une grande bouffé d'air frais qui racla sa gorge. La lune illumina le visage de cette inconnu au trait fin et parfait, dont le teint blanc était comparable au reflet d'argent du satellite qui reflétait au dessus de lui. Son œil gauche laissait paraître une magnifique iris jaune dorée, tandis que le droit, lui, montrait une unique pupille jaune perçante noyé dans une infinité de noir, d'où s'écoulait, jusque sur sa joue, une rivière de sang.

La douleurs déchirait ses entrailles. Chaque respirations qu'il prenait comprimait un peu plus ses poumons.

Après un long moment, il tenta d'avancer, posant un pied tremblant sur l'herbe au brins mouillés par la rosé. Mais ses jambes ne le soutenant pas, le laissèrent tomber à terre.

Il avait froid, il avait faim...Et aucune idée....De qui il était.