Tandis que ces jeunes prenaient du bon temps, la gardienne du cimetière décida de reboucher le trou sur les recommandations de la police. Elle se mit donc au travail à la tombée de la nuit, prit la pelle, commença à reboucher le trou, mais à peine la première pelletée avait-elle atteint le fond qu'elle entendit un bruit. Elle pensa que ce devait être le vent et elle continua son travail. Mais, à chaque nouvelle pelletée, le bruit devenait de plus en plus fort et de plus en plus proche. Elle se retourna, en pensant au fantôme d'Herbert Whale et faillit avoir une crise cardiaque en voyant un chat noir sauter de tombes en tombes en produisant à chaque fois qu'il retombait un bruit mat.
"Va falloir que j 'te fasses empailler, m'dit chat, cria-t-elle en lançant un caillou sur l'animal qui détalait". Mais au moment où elle allait se retourner, une main placée sur sa bouche l'empêcha de crier, tandis que de l'autre le tueur enfonçait un couteau bien aiguisé dans le ventre de la malheureuse. Alors qu'elle se vidait de son sang, le tueur la jeta dans le trou qu'elle était en train de creuser et enterra vivante la malheureuse avant qu'elle eut pu prononcer le nom du tueur qu elle avait reconnu...
Le tueur partit alors en laissant des traces verdâtres sur le sol. Il lui fallait trouver une autre victime pour finir la nuit en beauté. Il sortît du cimetière et erra dans les rues en cherchant une maison qui convienne à son esprit dérangé. Il s'arrêta devant une belle et grande bâtisse d'où provenaient des cris d'orgasme... Il allait changer ces cris de bonheur en hurlements de désolation...
Claudia avait joui comme jamais : les deux mâles lui avaient procuré des sensations encore inconnues à ce jour. Juste après que les deux garçons se soient retirés, Claudia déclara :
"Est-ce que ça ne méritait pas le déplacement?
- Ca pour le mériter, ça le méritait, répondit Paul encore tout étourdi par ce torride dépucelage".
Soudain, les marches de l'escalier craquèrent. Claudia se releva, passa une très légère robe de chambre, où l'on devinait parfaitement ses formes généreuses, Pierre et Brice remirent leur pantalon, et ils sortirent dans le couloir pour trouver l'origine du bruit. Brice passa devant et arrivé au bout du couloir, il déclara qu'il n'y avait rien dans cette maison. A ces mots, ils retournèrent dans la chambre de Claudia ; Brice se jeta sur le lit qui couina, s'étendit quand soudain une lame de couteau passa au travers du matelas et traversa la gorge de ce pauvre Brice qui poussa des cris étouffés par tout le sang qui coulait dans ses poumons et sa gorge. Il mourut ainsi, sur le matelas où il avait connu un bonheur éternel. Claudia hurla et avec Paul, ils dévalèrent les escaliers et coururent vers le commissariat. Ils entrèrent en hurlant et attirèrent tout de suite l'attention. " Brice a été tué, cria Claudia, à bout de souffle.
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L'horreur est dans le lycee
HorrorDe l'horreur, du glauque, du malsain poussé à l'extrême, c'est le but recherché. En espérant que vous apprécierez ce texte. Cojeval