Ce nouveau meurtre refit descendre la population dans une détresse terrible si bien que la maire prit la décision de parler à ses électeurs accompagné du chef de la police et du Docteur Loomis, l'entomologiste.
"Mes chers concitoyens, je vous remercie d'être tous venus pour assister à cette réunion. Je vous présente le docteur Loomis, entomologiste réputé et vous connaissez tous le chef de la police Mr Hagen clama la maire à la foule. Je vous rassure tout de suite, nous croyons avoir trouvé un moyen d'arrêter le tueur, mais ...
- Vous croyez avoir trouvé un moyen, vous croyez, mais bon Dieu quand est-ce que vous serez sûr? Moi en tout cas je suis sûr que mon fils est mort cria en sanglotant la mère de Brice, dont les paroles furent reprises par les autres mères ayant perdu leur enfant.
- Je sais je sais que vous êtes tristes et révoltés mais si nous voulons l'arrêter nous devons tous nous unir.
- Mais c'est avant qu'il aurait fallu nous dire ça. Ma fille est morte, incroyablement mutilée par ce maniaque et vous voulez que nous nous unissons, mais sommes nous trop faibles pour nous unir, maintenant que nous avons perdus des êtres chers, renchérit la mère de Julie. Et puis, quel genre de maire êtes-vous pour avoir laissé massacrer nos enfants. Quel genre de maire êtes-vous pour les avoir laissés se réunir dans le lycée pour avoir des rapports sexuels immondes? termina-t-elle avant de s'effondrer en larmes.
- Ecoutez, nous ne pouvions pas surveiller tout le monde avec les effectifs que nous avons, déclara pour calmer la foule, le chef de police. Ils n'avaient pas le droit d'aller dans ce lycée, ils ont désobéis aux ordres, je ne peux rien y faire. Quant aux sujets de ces pratiques sexuelles, je ne peux rien vous dire. Mais si vous êtes ici, ce n'est pas sûrement pour nous blâmer alors que nous avons fait de notre mieux. Je voudrais maintenant laisser la parole au Docteur Loomis.
- Mesdames et messieurs, votre maire a demandé mon aide et j'ai répondu présent pour me pencher sur une question qui fera avancer l'enquête, dit le docteur Loomis. En effet, on a retrouvé sur le couteau du tueur et sur plusieurs victimes des vers ou plutôt des larves. Ce sont des larves du Grand Sarcophage. C'est une mouche qui se cache sous ce nom bien inquiétant et cette mouche le mérite puisque ses larves se nourrissent uniquement de cadavres en décomposition. La mouche arrive sur un cadavre, pond ses œufs qui deviendront des larves. Si on en a retrouvé sur le couteau, c'est parce que nous pensons que le tueur garde ses victimes près de lui. C'est donc un maniaque, un psychopathe.
Cependant cette mouche est capable de sentir des cadavres à plusieurs centaines de mètres, donc en promenant ces mouches dans la ville, nous devrions savoir ou se trouve le tueur. Mais pour mener à bien cette recherche, il faut une personne n'ayant pas peur car la mouche mènera directement à l'antre de l'assassin.
Quelques murmures s'élevèrent dans l'assistance et tout à coup, quelqu'un siffla, attira l'attention:
- J'irai avec la mouche trouver le tueur, déclara Claudia qui était jusque là resté tranquille.
- Vous, mais vous ne devez pas avoir plus de seize ans, dit la maire.
- J'en ai dix-sept et j'ai déjà eu à faire au tueur donc je sais à quoi je m'engage.
- Y a-t-il un autre volontaire? questionna la maire. Bon eh bien nous vous remercions tous d'être venus. Jeune fille, nous allons réfléchir à votre proposition, déclara la maire à l'oreille de Claudia."
A la sortie du gymnase ou avait lieu la réunion, David s'approcha de Claudia et lui demanda:
" C'était pour déconner ce que tu as dit hein?
- Pour déconner, mais non, j'étais très sérieuse et je le suis encore.
- Mais moi, j'ai pas envie de te perdre, t'es trop belle ajouta-t-il.
- Tu sais, je suis peut-être belle mais la vraie beauté est intérieure, termina-t-elle avant de partir.
(...)
Mais alors qu'ils rentraient chez eux, une jeune fille du nom de Lara remplissait la machine à laver de la laverie chinoise du coin. Cette fille était considérée, après Claudia comme la fille la plus bonne de toute la ville. Elle était assez maigre, rousse aux cheveux courts, mesurait environ 1m80 et n'avait pas de petit ami ce qui réjouissait tous les célibataires. La laverie ou elle se trouvait était dans cette ville depuis très longtemps et elle avait encore des machines à chargement frontal avec un panneau en verre ou l'on pouvait voir le linge tourner. Lara n'était pas tranquille parce qu'elle savait que le tueur rodait toujours, cependant elle prit à ses risques et périls de laver son linge car le lendemain matin, la jeune fille doit se rendre à un entretien d'embauche. Cependant elle ne vint pas seule, mais avec un copain qui avait bien voulu l'accompagner et avec qui elle voulait sortir depuis longtemps. Elle mit donc son linge dans la machine, la mis en route et s'assit devant, un livre à la main et une bombe anti-agression de l'autre. Son ami rit en voyant la bombe et dit:
" Tu sais, c'est pas avec ça que tu ne seras pas tuée.
- Peut-être mais j'ai encore plus de chances de mourir sans ça donc ...
- Oh tu sais pour ce que j'en dis. Je suis simplement venu te dire que je veille sur toi.
- Oui je sais,et je te remercie, annonça-t-elle avec des intonations de reconnaissance dans la voix".
Elle attendit tendue pendant environ dix minutes puis se détendit et commença à lire. Son ami posa alors son bras sur son épaule avant de tourner la tête de la fille vers lui pour l'embrasser. Leurs lèvres se rencontrèrent et échangèrent un long, très long baiser.
Soudain une porte claqua. Ils s'arrêtèrent de s'embrasser. L'homme se leva, tandis que son amie restait accoudée à un muret. Il se dirigea vers l'arrière boutique pour voir d'ou provenait ce bruit, un bruit de pas traînant; comme si quelqu'un était blessé et reçu un coup de marteau en plein sur la nuque. Il s'effondra par terre et se mit à trembler frénétiquement. Le tueur leva alors sa masse et l'abatis sur la tête du malheureux. La masse s'enfonça dans le crâne et la cervelle sortit par le trou ainsi crée.La fille resta seule appela son mec mais aucune réponse ne vint. Elle entendit un bruit de pas venant de derrière elle cette fois mais elle n'eut pas le temps de se retourner car un fil de fer lui coupa la respiration. Elle se débâtit mais ne put se soustraire à l'étreinte du tueur. Son regard reflétait la mort à l'état pur, son visage devint de plus en plus rouge à mesure que le tueur resserrait le fil tandis que la peau se plissait et s'ouvrait en de minuscules entailles sous la pression, laissant échapper quelques petits filets de sang. Elle mourut quelques instants plus tard, la marque du fil de fer encore visible sur sa gorge. Le tueur resta encore quelques instants dans la laverie avant qu'on entende le bruit de la clochette de la porte retentir.
(...)
Le lendemain matin, n'ayant pas vu rentrer son amie, une jeune fille avertit les flics qui se dirigèrent directement à la laverie. Ils entrèrent et ne trouvèrent rien à part une machine à laver qui tournait. Ils l'arrêtèrent et ouvrirent le hublot de la machine. Tout à coup, une tête et un corps déchiqueté par la machine tomba par le hublot ouvert. La peau était râpée, déchiquetée et même trouée. Les vêtements de la victime étaient rouge sang. Le nez était réduit en bouille alors que les yeux avaient tout bonnement disparus des orbites. Un policier s'effondra en voyant cet horrible spectacle. Les autres le firent sortir tandis qu'ils sortaient le corps de la machine et qu'ils inspectaient le reste de la boutique. Ils trouvèrent le corps du jeune baignant dans du sang méconnaissable à cause de sa tête réduite en bouillie.
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L'horreur est dans le lycee
HororDe l'horreur, du glauque, du malsain poussé à l'extrême, c'est le but recherché. En espérant que vous apprécierez ce texte. Cojeval