Elle fut prise de tremblements, lâcha sa lampe, et entendit le bruit que firent des dents mâchant son moyen d'éclairage. Prise de démence, elle lâcha un cri suraigu auquel répondirent des gémissements montants des autres trous. Elle rampât sur les dalles humides, se frappa la tête contre les piliers, déchira ses ongles sur la pierre rugueuse, mais elle poursuivit sa route à quatre pattes. Claudia reprit connaissance peu à peu et se boucha les oreilles de ses mains. Elle ruisselait de sueur et elle prit soudain conscience que des douzaines de créatures vivaient encore en dessous d'elle et qu'un des puits était resté ouvert ...
Elle refusa toujours de dire ce qu'elle avait vue cependant la créature prisonnière ressemblait étrangement à une des sculptures de l'autel. Elle récita un Notre Père ce qui la calma. Elle regretta amèrement la perte de sa lampe et elle chercha une quelconque lueur vers laquelle se diriger. Elle entrevit alors une faible lueur vers laquelle elle se dirigea à quatre pattes, craignant à tout instant de se cogner la tête contre un pilier ou de tomber dans le puis rester ouvert. Soudain elle toucha la dalle perforée et elle eût extrêmement peur. Elle eut la chance d'éviter l'ouverture du trou, d'où plus aucun bruit ne montrait ...
A chaque fois qu'elle levait les yeux pour voir la faible lueur qui lui servait de guide, elle remarquait que l'intensité diminuait. Elle comprit alors que les lampes qu'elle avait allumées devaient s'éteindre une à une. L'idée d'être perdue au cœur des ténèbres la poussa à courir car une fois la dernière lampe éteinte, elle n'aurait plus qu'à attendre l'arrivée des secours que pourrait lui envoyer David au bout d'un temps plus ou moins long. Elle atteignit rapidement le couloir et vit que la lueur provenait d'une porte à sa gauche. Un instant plus tard, Claudia se retrouvait dans la pièce qu'elle avait quitté.
Elle se dépêcha de regarnir les lampes éteintes, et malgré sa peur, elle se remplit les poches de bougies et d'allumettes, pris une lampe à pétrole pleine et repartit à la recherche du tueur. Elle revint vers la grande salle et remarqua à sa gauche un mur grossièrement taillé percé de cellules où elle se dirigea. La jeune femme constata que ces pièces devaient servir de réserves et qu'elles et qu'elles étaient toutes reliées entres elles par un couloir. Dans la première de ces cellules se trouva une table en bois massif couverte de fioles et de flacons. Sur les murs se trouvaient des étagères supportant des jarres et d'autres flacons. Elle explora alors une autre pièce où se trouvait des vêtements, rongés par les mites, qui pouvaient bien dater de plusieurs dizaines d'années. Elle s'avança dans le dédale et salles et s'arrêta devant une grille qui barrait l'entrée d'une pièce et elle aperçu, scellés dans la maçonnerie, des chaînes. Elle pensa que ce devait être une sorte de petite prison. Alors qu'elle allait se détourner de cette pièce, elle remarqua un reflet dans un coin. Elle essaya tant bien que mal d'éclairer cet endroit avec sa lampe, et elle distingua une chaîne fine, qui semblait être en or. Elle suivit cette chaîne du regard et vit alors un squelette dont les bras n'étaient non pas attachés à des chaînes, mais véritablement scellés dans le mur. Elle détourna vivement le regard de cette horreur. Elle parcourut d'autres salles dépourvues d'intérêts pour arriver devant une porte close qui se contrasta avec la vieillesse des autres salles.
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L'horreur est dans le lycee
УжасыDe l'horreur, du glauque, du malsain poussé à l'extrême, c'est le but recherché. En espérant que vous apprécierez ce texte. Cojeval