Chapitre 4: La Vérité1

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Il pleut ce matin... J'ai rejoint Béatrice pour aller a l'école et nous y sommes allé ensemble. J'ai plus de point commun avec elle que je ne le croyais. Et cela me soulage d'une certaine manière, je croyais que j'allais passer l'année toute seul, à me demander pourquoi j'ai larguée Hardin et sûrement, je serais retombé dans ses bras comme une imbécile. Mais heureusement pour moi, maintenant, Béatrice est là pour moi. Du moins, c'est ce que je pense.

Nous avons dû faire un détour et rentrer par l'arrière de l'école parce que la police a bloqué toute la circulation de la rue principale. Je ne sais pas pourquoi et je m'en fous clairement. On fait le tour en slaloment entre les flaques d'eau sous le parapluie de Béatrice, je n'ai pas réfléchi d'en prendre un avec moi. Puis je vois aux loin, Monsieur Gregoire parler ou se disputer avec une femme, une jeune femme, plus petite que moi, cheveux châtain clair (comme moi) mais son visage a l'air fatigué.. Je reste estomaqué lorsque je les vois s'embrasser comme si Monsieur Gabriel essayé de se faire pardonner quelque chose. J'en conclus que ça doit sûrement être sa femme. Béatrice et moi, nous nous regardons gêner par la situation, nous passons en face d'eux en fessant de rien, mais lorsque le regard de Monsieur Gabriel croise le mien, il me détourne du regard instinctivement. Sa femme quant à elle, nous regard avec mépris comme si on venait d'entrer dans un ring et qu'on était ses principales adversaires. On s'est dépêché de rentrer dans l'établissement de peur, j'ai encore froid dans le dos. Elle ne doit pas être si sympathique que ça ou peut-être que simplement elle était de mauvaise humeur aujourd'hui. Peut importe, Béatrice et moi, nous dépêchons d'aller à notre premier cours. Mathématique.

Nous dînons ensemble encore une fois aujourd'hui, elle est vraiment plus sympathique que l'ensemble de mes connaissances. Il faut vraiment croire que parfois les meilleures personnes se trouve juste a coter de nous, pas besoin de se forcer à être quelqu'un d'autre, à plaire aux autres. Parce que les vrais amis, ne te jugeront jamais sur ton physique, t'as manière de t'habiller. Elles l'acceptent parce qu'elle t'apprécie.

Bzzzz bzzzzz , mon GSM vibre une nouvelle fois.


DE: AG

"Comment ça va ? "

Je réponds instinctivement

"Je te pose toujours la même question, tu es qui ? C'est bizarre de parler à quelqu'un a qui je ne peux même pas poser un nom, un visage."

"Une personne qui préfère rester discrète pour le moment, si tu veux bien le comprendre."

"D'accord, je comprends... Oui ça va et toi? "

"Une matinée riche en rebondissements, mais où sinon ça ca ? Tu vas faire quoi aujourd'hui ?"

"J'espère pour toi que le reste de la journée va bien se passer alors. Je vais simplement suivre les cours et toi ?"

"Je croise les doigts, je vais faire la même chose que toi. J'attends impatiemment d'être cette après-midi.."

"Ah oui, pourquoi ? Moi, j'ai 2 heures de Français et le prof est vraiment bizarre. Ce n'est pas que je ne l'aime pas, c'est juste que j'ai l'impression qu'il ne montre pas sa vraie personnalité." 

"Parce que je vais voir la personne qui fait vibrer mon cœur...Ah désolé, cela ne te regarde pas de toute façon.. Ah bon, si tu parles de Monsieur Gabriel, c'est vrai qu'il mène une double vie, d'une part l'école et de l'autre la famille. Et cela se comprend, j'agirais de la même façon que lui a sa place pas toi ?" 

Je me sens bizarre, comme déçue, je croyais que c'était mon admirateur secret, mais je pense qu'il est sur quelqu'un d'autre, tant mieux. Car les plus petits que moi ne m'intéressent pas, que cela soit en âge qu'en taille. Cela ne fait que simplifier les choses. Mais je vais continuer de lui parler, je sens que je peux avoir confiance en cette personne même si je ne connais pas son nom. J'ai l'impression qu'il est digne de ma confiance, mais il faut quand même que je reste à l'écart de lui, de ses messages pour le moment.

- Je te parle Victoire, ça fait dix minutes que tu regardes ton téléphone.

- Je suis vraiment désolé... C'est un mec ou une meuf qui m'envoie des messages, mais je ne sais pas qui s'est. Lui dis-je en lui montrant mon téléphone.

- C'est quelqu'un de l'école ? Me demande-t-elle.

- Oui, j'en suis certaine.

- Il ne reste plus qu'a là où le trouver. En espérant que cela soit un mec. Dit-elle en me fessant un clin d'oeil. Nous rigolons.

Nous passons le restant du temps de midi a discuter, rigoler. J'arrive a voire du coin de l'œil Hardin avec sa nouvelle petite copine, ils ont l'air très heureux ensemble, elle est souriante, joviale le genre de fille populaire que tout le monde aime. Comparé à moi, je fais tacher, je ne suis pas du tout comme ça, je suis souriante, mais qu'avec les personnes avec qui j'aime passer du temps.. Avec Hardin, je ne souriais pas vraiment, c'était plus de la fausseté, j'essayer de rester accrocher à lui en pensant que c'était vraiment l'occasion idéale d'être en couple avec un gars que je trouve physiquement beau... Mais grave erreur de ma part, il ne met arriver que du stress, de l'inquiétude, de l'angoisse, de la jalousie H24 à cause de sa "fausse" sympathie, comme il me le disait, avec les autres filles. J'ai commencé à ne plus croire à ses bobards jusqu'à un vendredi soir.. Nous avions l'habitude que j'aille chez lui pour passer du temps ensemble chez lui... Il était parti se laver et avait laisser son téléphone sur son lit, j'avais commencé à vérifier mes messages quand soudain son téléphone avais vibrer laissant apparaître un message d'un certain Thomas. Au premier rebord, je me suis d'abord dit que c'était un de ses potes, mais je ne connais pas de Thomas de l'école et je connais un minimum ses fréquentations. Puis j'ai lu le message pour vérifier mon hypothése.

" Mes parents ne sont pas là de la soirée, passe chez moi, mon lit et moi-même t'attends. Tu ne le regretteras pas... À tantôt t'as Caroline."

Quand j'ai lu le Prénom Caroline, ce n'étais plus qu'un doute, mais une certitude, la meuf de seconde avec là qu'elle, il parlait et rigolait quand je n'étais pas avec lui, était sa salope..

Lorsque j'avais terminé de lire plusieurs fois ce fichu message, j'avais la tête qui tournait, les joues brûlante, mes yeux avais même commencer à s'humidifier tellement je me sentais trahie. J'ai regardé sa Pellicule instinctivement pour trouver d'autres indices qui appuieraient la thèse d'une histoire avec Caroline Vanroi. Et j'ai vu des photos que je n'aurais jamais due voir, d'elle a moitié nue sur le lit sur le qu'elle, j'était couchée. J'étais tombée des nues... J'ai répondu instinctivement et sous l'énervement a son message.


La Suite bientôt ;) 

LOVE AT SCHOOL ♥️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant