Chapitre 14: Ecenloiv

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Je n'ai pas envie de répondre, surtout a ce psychopathe. Mais malgré ma raison, le rouge me montre aux joues, je ne sais pas si cela vient de la gêne que je ressens à cause de ce message ou à cause de l'animosité qui parcours tout mon corps. Je suis impatiente de voir qui est derrière cet AG et bizarrement, je n'ai pas peur, je suis d'avantage stressée..

- C'est encore la personne qui t'envoie des messages ?

- Oui.... Et vivement que cela se termine. Je mets mon téléphone en silencieux et le fourre dans mon sac.

Béatrice pose sa main sur la mienne.

- Tu n'es plus toute seule a affronter tout ça. Je suis la si tu as besoin de parler, de te vider un peu.. Je pense qu'on a passé le capte d'être secrète entre nous, non ? Nous nous regardons, toutes les deux, son regard est chaleureux, je suis partagé entre lui dire tout ce qu'il se passe dans ma tête ou de tout garder en moi comme j'ai l'habitude de faire depuis plusieurs années.... En sachant que je lui cache énormément de chose qui ne la regarde pas. Mais une amie c'est fait pour ça pour savoir écouter sans juger ?

Je n'ai jamais vraiment eu d'amis proche, a part Magali la seule amie que j'avais quand j'avais 7 ans, au cheveux blond, comme Béatrice et au yeux noisette. Elle habitait en face de chez moi et nous passions toutes nos vacances ensemble a jouer dehors avec nos trottinettes, a Harry Potter. Je me souviens que nos parents s'entendaient bien. Et puis elle et sa famille ont déménagé et je ne l'ai plus jamais revue. Mes parents et moi avions essayé plusieurs fois de sonner sur le numéro que sa maman nous avait laissé, mais rien.. Le numéro était sûrement bidon. Mes parents m'avaient dit qu'ils étaient sûrement occupés pour me rassurer, mais je sais maintenant, avec le temps, que ce n'était pas le cas...

- Je ne sais pas quoi dire... Merci Béatrice, je pense la même chose, si tu as envie de parler ou quand tu ne te sens pas bien, je suis là.

Elle me tire vers elle et me serre dans ses bras. Pris de court, je manque de m'étouffer avec mon bout de sandwich.

- Oh désolé.. Nous rigolons de plus belle. Et pour une fois, je m'en fou de me faire remarquer. Elle me rappelle tellement Magali.

Après le dîner, on se dirige vers le local ou nous avons cours de Français, je suis Béatrice ne connaissant pas encore mon horaire. Nous passons devant mon ancien groupe "d'amis", devant Hardin. J'évite avec précaution son regarde.

Joséphine, la fille la plus cruelle au monde, se met devant moi,

- Alors Victoire, on a une nouvelle amie ?

Je préfère ne pas répondre, j'essaie de passer sur le côté, mais elle me bloque.

- Laisse moi passer, s'il te plaît. Dis-je d'un ton tranchant.

- Oh, on se calme, je veux juste te parler, comme des amies. Tu te souviens de cette époque ?

- Je n'ai pas envie d'en parler, laisse moi passer. Dis-je d'un ton plus ferme, je suis choquée par l'intonation que je viens de prendre, mais je ne le montre pas.

Béatrice ne réagit pas, mais reste a proximité, prête à intervenir si tout dérape.

- Hoo pauvre petite, elle ne veut pas en parler. En plus d'être une salope, c'est une garce qui ne veut pas répondre aux questions qu'on lui pose. Je sens mon corps se raidir, les picotements de l'adrénaline qui se propage dans tout mon corps, mon cœur battre à 1000 à l'heure. Je serre mes poings pour me retenir de ne plus savoir me contrôler.

- Je crois que tu t'ai trompée, la garce, la salope entre toi et moi. C'est toi, tu te rappelles de ce que j'ai vu a la soirée d'anniversaire d'Hardin, tu te tapais Micheal dans la chambre des parents d'Hardin. Alors que.. Rappelle-moi, tu étais en couple avec Alex. Alors la prochaine fois que tu t'avises de traiter les gens, de me traiter regarde toi avant dans le miroir pour voir la pourriture qui se trouve juste en face de moi...

Son regard devient noir, sa tête n'est plus qu'une boule de nerf, je ne vois pas le coup arriver, une gifle me claque le visage. Je riposte, mais avec mon poing. La violence du coup la fait tomber par terre, les mains sur son nez dégoulinant de sang. Je recule choquée par ce que je viens de faire. Hardin me pousse violemment pour que je m'écarte d'elle, mon sac tombe a terre. Je n'entends pas les pleurs de Joséphine, ni les reproches d'Hardin accroupis a coté d'elle. Mon regard croise celui de Béatrice, elle est pétrifiée. Je ramasse mon sac et par chemin inverse, je suis encore sous le choc. Je marche, je cours, je ne sais pas trop. Des larmes coulent sur mes joues que je n'arrive pas à retenir. J'ouvre la porte du bâtiment et percute quelqu'un, je ne prête aucune attention et continue mon chemin. Une main m'agrippe le bras, je me retourne prêter à donner un deuxième coup, mais lorsque je reconnais l'homme qui me retient. Je me détends.

- Qu'est-ce qu'il y a ? ça va Victoire?

- Je ne pense pas que cela soit vos affaires Monsier Gabriel, vu ce qu'il s'est passé ce week-end, je crois qu'il est préférable qu'on ne doit plus se parler pendant un petit moment.

- Votre joue est écarlate et vous n'arrêtez pas de pleurer, c'est dans mon devoir de professeur de vous demander ce qu'il s'est passée. Votre joue est écarlate et vous n'arrêtez pas de pleurer, c'est dans mon devoir de professeur de vous demander ce qu'il s'est passée. De plus, ce qu'il s'est passé ce week-end est pour moi déjà de l'histoire ancienne, je ne veux plus en entendre parler, est-ce bien clair ? Ses paroles m'écorchent et me font mal, je vois pour la première fois sur son visage de la colère. Je reste silencieuse devant lui, mais bizarrement, il ne lâche pas mon bras. Nous restons la a nous dévisager.

- Aller à l'infirmerie. Dit-il, puis il me lache. Je remarque sa tenue, sa chemise bien repassé, son pantalon parfaitement taillé, ses cheveux bien coiffés comme à cette fameuse soirée. On aurait l'impression qu'il part a un rendez-vous.

- D'accord... Dis-je dans un murmure, puis je pars sans me retourner une seule fois.

Même si Monsieur Gabriel ma demandé d'aller à l'infirmerie, je suis rentrée chez moi. Je ne voulais pas être a coté de cette pouffe de Joséphine, de devoir me justifier sur le pourquoi nous nous sommes frappées. Du moins pas maintenant, ça attendra demain. Je ne voulais pas déposer un lapin au mystérieux inconnu, mais ça attendra aussi demain, je ne suis vraiment pas dans un mood pour parler.

J'envoie un message à Béatrice pour lui dire que je suis rentrée chez moi et qu'elle ne doit pas s'inquiéter et que le rdv de ce soir est annulé.

J'envoie aussi à AG

De : Victoire

Le rendez-vous est annulé, on le reporte a demain.

Je mets mon téléphone à charger et descends pour aller prendre un truc a grignoter dans le calme le plus absolu pour ne pas que ma maman m'entende.

Ma mère est rentrée peu de temps après moi. Mais nous nous sommes pas encore vraiment vue. Elle est rentrée dans ma chambre, j'étais allongé sur le ventre sur mon lit à deux doigts de l'endormissement.

LOVE AT SCHOOL ♥️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant