Chapitre 13: AG ? (1)

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J'ai un froid dans le dos, elle ou il commence vraiment a me faire peur, je suis figée dans mon lit me demandant quoi faire, quoi répondre.

DE : Victoire

Dis moi qui tu es ou sinon, je te bloque et si tu trouves un autre moyen de me contacter. Je ne manquerai pas de faire des démarches au post de police pour harcèlement.

DE: AG

Rendez-vous, demain, a 18h00 devant l'école, je t'attendrais et je t'expliquerai tout.

Je préfère ne pas répondre ne sachant pas quoi répondre, oui ? Non?

Je ne sais vraiment pas si je vais y aller ou non, c'est peut-être quelqu'un ayant des problèmes psychologique. Je n'ai pas envie de me faire agresser ou même tuer.. J'ai une idée, je vais prévenir Béatrice pour qu'elle vienne avec moi, en mode agent secret comme ça, s'il m'arrive quelque chose, elle pourra intervenir. Et au moins, une personne sera au courant de cette putain d'histoire. Cette histoire et plein d'autre, j'ai besoin de vider mon esprit, tout ce que je pense, tout ce qu'il trotte dans ma tête. Le vidé enfin, pourvoir le dire a voix haute à une personne de confiance.

Finalement, je n'ai su ouvrir aucun des livres qui se trouve sur mon bureau, je sais que je devrais me remettre en ordre, mais je n'ai vraiment ni le moral ni la force de m'y mettre. Ma tête est ailleurs perdue dans mes pensées dans ce que je suis en train de vivre, de ce que je suis. Qui suis-je ? Qui suis-je putain ? Je déteste mon air de fille timide et naïf, j'ai envie d'être une femme qui ne se laisse pas faire, qui se fait respecter, qui ose parler, qui affronte ses problèmes, une femme de caractère. Tout le contraire de ce que je suis aujourd'hui.. Il faut que je change, que j'évolue.

Je m'endors comme ça sur mon lit, a penser...

Mon réveil me fait mal a la tête, toujours affaiblis par ce que j'ai vécu. J'espère que je n'ai rien attrapé d'autre ce soir-là. J'ouvre les yeux et me lève pour aller me laver, me coiffer, m'habiller. Comme d'habitude, j'enfile un jean, mais aujourd'hui, j'ai envie d'essayer quelque chose de nouveau. Je me faufile dans la chambre de mes parents, mon père est sûrement déjà partis et ma mère prépare un petit-déjeuner à mon petit frère. J'ouvre la garde-robe et prends une chemise blanche à ma maman, j'ai de la chance que nous fessons presque la même taille. Je l'enfile, la foure dans mon jean bleu et repars sans un bruit. Je retourne dans ma chambre prend mon sac de cours, mon perfecto noir et descend.

Ma mère reste figée lorsque je rentre dans la cuisine, mon petit frère mange son petit-déjeuner comme chaque matin avant d'aller a l'école.

- Oh que s'est il passé ce week-end pour que ma fille se transforme en jeune femme, tu es très belle ma chérie.

-Oh merci, maman.

- C'est vrai que tu es très belle, me lance Théo.

- Merci, en lançant un petit clin à mon petit frère.

Je mange mon petit-déjeuner à la va-vite, mets mes Bottines noirs et sors de chez moi.

- À tantôt, je vous aime. Dis-je avant de fermer la porte.

Je marche vite pour arriver un peu a l'avance parce que les gens qui poussent dans le couloir impatient d'être en cours me fatiguent et m'énervent. Je n'ai pas encore envoyé un message à Béatrice pour lui demander de venir avec moi après l'école, mais je pense qu'elle voudra bien, du moins je l'espère. J'avoue que je suis un peu anxieuse, terrifiée par le rendez-vous que j'ai après l'école. Vais-je vraiment y aller ? Suis-je suicidaire à ce point-là ?

Je croise Béatrice sur le chemin comme la semaine passées, j'espère que cela deviendra une habitude.

- Oh que tu es belle aujourd'hui! Tu vas voir qui comme ça ?

- Merci, toi aussi. Elle est habillée d'un total look noir qui met en valeur sa chevelure. Elle est vraiment épatante, avec un look simple elle pourrait faire chavirer tout les hommes. Il est temps que je lâche le morceau sur ce mystérieux personnage. En parlant de rendez-vous, quelqu'un m'envoie des messages depuis 1 semaine et je ne sais pas qui s'est, j'ai rendez vous avec elle ou lui après les cours devant l'école et j'ai besoin de toi, est-ce que tu peux venir avec moi, tu resteras en retrait et si il se passe quelque chose, appelle la police. Tu es la seule qui le sait. Et tu es la seule personne en qui je peux faire confiance.

- Mais oui Victiore, je viendrais avec toi. Mais a ta place, je n'irai pas, c'est peut-être quelqu'un de mauvais, qui voudrait te faire du mal dans la vraie vie, un psychopathe, un kidnappeur comme dans les films. Mais si tu veux vraiment y aller, je viendrai avec toi.

Nous passons dans la cour, les amis d'Hardin, mes anciens amis nous dévisage grossièrement. Je jette un regard à Béatrice, elle me fait un clin d'œil, me glisse un de ses écouteurs dans les oreilles.

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TOMMY GENESIS   

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Me prend par le bras me forçant de marcher comme elle, avec confiance et assurance. Je prends une grande respiration, bombe le torse et nous marchons tel deux mannequins Victoria Secret, tel deux femmes que personne ne pourrait arrêter. Nous ouvrons la porte de l'établissement et nous tombons née a née avec Hardin. Nous continuons de marcher comme si cela ne me fessait rien, je sens le regard d'Hardin sur nous. Ça dérange une partie de moi et glorifie l'autre, je suis gonflée d'une confiance en moi que je n'ai jamais eu auparavant.

- Je vais à mon casier, on se retrouve après.

- D'acc, je te garde une place.

Je dépose quelques cours dans mon casier et prends ce que j'aurai besoin pour la journée.

DRIINNNG, la sonnerie retentis.

Je me dépêche de fermer mon casier et d'aller vite en cours, mon casier est au deuxième étage et j'ai cours au premier, je n'ai pas d'autre choix de traverser la foule de personne qui se trouve dans les escaliers. Je m'introduis dans cet amas d'élèves et me faufile le plus vite possible. Je ne regarde même pas les gens qui sont autour de moi, je descends et je le vois au loin. 

Monsieur Gabriel.

Il croise mon regard et le maintient, je romps cette connexion et passe a coté de lui comme si de rien n'était. Je sens, j'ai toujours quelque chose quand je suis à coter de lui, une sensation que je n'ai jamais eu auparavant.

Je rentre dans le local sans regarder derrière moi, je vois Béatrice au deuxième rang et pars m'installer a coté d'elle. Notre prof de math débarque et commence son cours..

Le reste de la matinée se déroule sans grabuge, Béatrice et moi parlons, rigolons de temps en temps. Nous nous dirigeons vers la cantine pour trouver une place pour manger. On prend un plateau et par s'installer à la première table vide.

- Ne te retourne pas, mais Hardin n'arrête pas de te regarder. Je crois qu'il croit encore avoir des chances après l'histoire de l'année passée. En parlant de ça, tu m'en as jamais parlée... Est-ce que ça va avec ça ? S'il te plaît, dis-moi que tu n'éprouves plus rien pour Hardin. Pour ce connard égoïste..

Je rougis, ma tête picote, j'ai tellement envie de me retourner, le voir me désirer. J'avoue que la question de Béatrice me déstabilise, est-ce que je vais bien depuis cette histoire ? Même moi, je ne sais pas, une partie de moi voudrait lui donner une seconde chance, mais l'autre voudrait lui faire mal, pour ce qu'il m'a fait et fait faire, le faire souffrir. Je m'en veux toujours autant, je pense que je n'oublierais jamais cette histoire, ce que j'ai fait à cette pauvre fille.

- Je me sens mieux, mais je ne pourrais pas dire que ça va et je n'éprouve plus rien pour lui. Je ne suis pas sure que cela soit totalement vraie..

Mon téléphone vibre, me coupant dans mon élan.

De: AG

Tu es magnifique aujourd'hui.


LOVE AT SCHOOL ♥️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant