Chapitre 2: Jour 2

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BIIIP .... BIIIP... BIIIP

Je frappe voilement mon réveil pour qu'il arrête se bruit atroce qui ne m'avais clairement pas manquée. J'ouvre les yeux, mais je me sens incapable de me lever, comme si mon corps s'était remplis de plomb. Je n'est plus du tout l'habitude de me réveiller aussi tôt, 6h30 me déprime rien quand y pensant. En plus, hier soir, j'ai était dormir vers 1h30 du matin, j'étais totalement fasciné par les épisodes des séries que j'avais loupée en croyant que j'allais me réveiller comme si de rien n'était aujourd'hui, mais ce n'est pas du tout le cas. C'est la dernière fois que j'irais me coucher aussi tard, je suis totalement claquée. Je me lève et part me laver, heureusement pour moi, la salle de bain n'est pas prise par mon petit frère, Théo et ni par mes parents. Théo a 5 ans, je l'aime plus que tout au monde et j'espère qu'il m'aime aussi un tout petit peu. Je ferrais n'importe quoi pour son bonheur.

Après m'être douché, sécher mes cheveux châtain claire et de les avoir brossé, ils sont a la foi lisse et légèrement ondulée, mes mèches blondes ressorte d'avantage avec mon bronzage discret. Je mets un petit peu de correcteur sur mes deux-trois petits boutons indésirable et le mascara de ma mère qui me fait des cils de ouf. Je me regarde une deuxième fois dans le miroir, on ne dirait pas moi, j'ai l'air d'avoir pris 5 ans d'âge d'un seul coup et pour une fois, je me trouve belle.

Je mets mon jean bleu qui me sert discrètement la taille, un t-shirt blanc de chez hollister assez centrée que j'avais eu en solde il y a à peu près un an et mon bomber noir, je me parfume, prends mon sac en bandoulière en cuire que j'ai acquérir pour mon anniversaire de l'année passé, me passe de simple converse noir et sort en trombe de chez moi. Je marche direction l'école sans musique aujourd'hui trop pressée par le temps.

Lorsque j'arrive à l'école, je regarde mon horaire et remarque que j'ai deux heures de fourches. Je me suis donc levé à 6h30 pour rien du tout. Je me dirige déçue par ma débiliter vers les locaux prévus pour les élèves comme moi, située au premier étage. J'espère qu'il n'y a pas de prof pour nous surveiller. Quand j'ouvre la porte et pénètre dans la salle, mon regard se bloque sur le professeur situé assis en face du bureau, Monsieur Gabriel. Lorsque il lève la tête de son livre pour voir qu'elle est l'élève imbécile qui est venue à cette heure alors qu'il avait l'opportunité de dormir encore un peu. Il a l'air choqué en me voyant et reste comme ça à me regarder pendant de longues secondes, je stoppe ce moment assez malaisant et part m'assoire au fond de la salle. Je vois ses joues rougir, mal à l'aise. Je détourne mon regard pour arrêter cette scène qui me gêne aussi énormément, mais heureusement, il n'y a que quelques élèves trop absorbé par leur travail pour le remarquer. J'essaye de travailler, de me remettre en ordre, mais je n'arrête pas de penser à ses yeux sur moi. Pourquoi était-il si gêné ? De temps en temps, je lance un regard furtif dans sa direction, mais il a l'air complètement obnubilé par son livre.

Je laisse tomber mes cours, mets mes écouteurs avec un fond de musique et dépose ma tête sur mon sac qui va servir de coussin pendant ses deux heures qui n'en finissent plus. Je ferme les yeux et m'endors.

- Victoire ? Me dis une voix que je n'arrive pas à reconnaître

- Ouais.. J'ouvre les yeux et le voie a moins d'1 mètre de moi. J'ai un réflexe de reculer.

- Ce n'est que moi... C'était pour te dire qu'il est 10h00 et que ton cours va bientôt commencer, ses yeux bleus m'ensorcellent, plus rien ne sort de ma bouche, juste un gémissement.

- Hmm, je prends mon sac et par limite en courants de cette classe.

Je respire enfin lorsque j'aperçois Nilia et Hardin, ils se tiennent la main. Je pense que j'ai raté un épisode pendant que j'étais parti, mais je fonce vers eux quand même.

- Ça va, Victoire? Demande-t-il gêné.


- Oui, tu sais où nous avons cours de Science ? Cela me fait bizarre de le voir avec une autre fille aussi différente que moi, nous nous sommes séparé peu de temps avant que je parte en Turquie. Et même si je n'éprouve plus rien pour lui, cela me fait quand même quelque chose de le voir avec quelqu'un d'autre.

- Dans l'autre bâtiment, aux labos comme les années précédentes.

- Ah oui, qu'elle idiote suis-je parfois. Dis-je avec un faux sourire et je m'échappe en même temps.

Je me dirige vers les labos, vérifie l'heure pour voir si je suis en retard ou pas... Et je doute que le cours m'ait attendue, mais lorsque je mets ma main dans ma poche, il n'y a rien... Plus de téléphone. Je vide littéralement mon sac par terre pour le retrouver, mais rien, rien du tout. Disparue.

Quand j'arrive en Science, je m'excuse pour mon retard. La professeur ne me fait pas remarque, je pense qu'elle a remarqué que je tirais une tête jusque par terre.

La journée fut longue, je suis retourné dans la salle de ce matin en espérant le retrouver en train de m'attendre gentillement, mais rien du tout même pas en dessous des bancs. Je suis totalement déprimé..

Je rentre chez moi démoralisée.

- Ça va, Vic ?

- J'en ai marre de cette foutue question... "Ça va, Victoire ?". Qu'est-ce que vous en avez à foutre sérieusement ? On m'a volé mon téléphone aujourd'hui si tu veux tout savoir. Je ne lui laisse pas le temps de répondre, je monte directement dans ma chambre sur les nerfs.


Je me jette sur mon lit et pleure à chaudes larmes comme une madeleine. Je suis vraiment à fleur de peau depuis que je suis revenu dans cette foutue ville. Déjà, le prof me rend bizarre, j'agis différemment quand je suis avec lui, je perds tous mes moyens comme une enfant. Puis Hardin et avec une autre fille. Et pour finir, le comble de la journée, on a volé mon téléphone. 

LOVE AT SCHOOL ♥️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant