Le cheval d'une vie {En Pause}

Chapitre XXIII

- Alex ! On embarque !

Je termine le noeud de Millésime qui est déjà charger dans le camion. Alex m'apporte les autres chevaux un par un. Je ferme la petite port latérale et charge tout les chevaux avec leur foin. Une fois fini je charge mes affaires dans la petite sellerie ainsi que les affaires des chevaux qui traînent. À 18h10 on se met en route, le chemin se fait dans le silence avec en fond la radio. Je me concentre sur la route, le trajet se passe sans encombre. Une fois aux écuries on décharge tout les chevaux qu'on attache dans l'allée. J'adore les week-ends concours mais qu'est ce que j'adore rentrer à la maison ! Une fois que tout le monde est déchargé on retire les protections de transport on les rentre au box on nourris et donne le foin. Lorsque tout est fait André rentre chez lui tandis qu'Alex et moi rangeons tout dans la sellerie. Je monte mon sac dans mon studio Alex sur les talons.

- Euh... j'ai encore un truc à faire en bas.

- Mais on a tout fini je pensais que tu voudrais qu'on boivent un truc ensemble ?

- Alex, j'ai besoin de faire un tour des écuries, histoire de m'assurer que tout va bien. Une prochaine fois ?

Je dépose un baiser sur ses lèvres en me faufilant par la porte. Je rejoins les écuries des proprio ou mon grand cheval noir lance un hennissement. Je suis toute aussi contente que lui de le voir. Je lui enfile son licol et lance notre playlist sur mon téléphone. Je lui accorde un long brossage dans l'allée, une fois propre je cure ses pieds. Il me donne les quatre avec un peu de mal et pas trop longtemps mais il fait des efforts. Une fois propre je l'amène dans le manège, je retire la longe et m'attend à ce qu'il parte comme un fou puisqu'il n'a pas été lâcher depuis deux jours. Chose qu'il fait après s'être un peu éloigné de moi. Il part comme une furie au galop, coup de dos, envoie des antérieures et des postérieurs. Il avait vraiment besoin de se défouler. Je m'assois sur le montoir et attend qu'il ai fini pour le rentrer.

Cependant tout autre chose se passe, il reprend le trot et commence à me faire un trot magnifique, tete en bas. Je suis totalement étonné qu'il fasse cela de son plein gré. Après quelque foulées supplémentaires il vient se planter devant moi. Je lui met la longe et m'apprête à partir mais il ne me suis pas.

- On rentre mon grand ?

Je met une légère pression sur la longe mais il ne bouge pas. Et une idée des plus stupide ferme dans mon esprit. Je m'approche de lui et passe la longe autour de son encolure avant de faire un noeud à la boucle de son licol.

Doucement je monte sur le montoir, ma main remonte de sa joue à son garrot en caressant son encolure. Il ne bouge pas, je prend appui sur une jambe levant l'autre il ne bouge toujours pas, je donne un peu d'élan et je me retrouve sur son dos.

Pour seule réaction il lève un peu la tête.

- Chut mon grand.

Je le rassure caressant son encolure épaisse fourni de poil d'hiver qui ne tardera pas à tomber. Je décide de ne pas utiliser mes jambes je veut pas amplifier ses réactions déjà nerveuse. Je claque donc de la langue est aussitôt le grand cheval s'élance au pas.

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Que pensez vous qu'il va se passer ?