Point de vue d'Adam :
10H15, New York City.
J'étais assis à l'arrière de ma voiture depuis bientôt 15 minutes. Mon chauffeur ainsi que le garde qui m'accompagne attendaient silencieusement mes ordres. Ils ont pris l'habitude de ne pas poser de questions surtout que là, Ilya était aussi de la partie.
La nuit m'a porté conseil. J'ai bien réfléchi et je me suis rendu compte que les Torres commencent doucement mais sûrement à abuser de ma gentillesse, si je peux dire ça comme ça. J'essayais de garder des liens civilisés avec Giulia et son frère uniquement à cause d'Alicia mais cet enfoiré commence à me taper sur le système et le coup que sa tarée de soeur m'a fait hier m'oblige à reconsidérer nos relations.
Je baissai les yeux vers l'écran de mon téléphone. Ça fait des heures que j'essaie de joindre Giulia, j'ai même appelé Rocco mais aucun des deux se donnent la peine de décrocher. Dommage, ils ont tout les deux raté l'occasion de s'expliquer.
J'ai donc demandé à être conduit à la banque où mes coffres étaient gardés. C'est bien ça, l'endroit où j'ai déposé le fameux carnet de Rocco quelques semaines plus tôt. J'avais arrêté de m'y intéressé par manque de temps mais surtout parce que le déchiffrage était devenu impossible. Le deuxième point est réglé vu que j'ai à présent un des cerveaux les plus brillants qui soi juste à ma gauche.
Je glissai mon téléphone dans la poche de ma veste puis tournai la tête vers Ilya.
-On y va. Dis je en posant la main sur la portière.
-Je reste là. Répliqua t il.
Je me tournai vers lui et remarquai qu'il surveillait les environs. C'est vrai que c'est l'une des rues les plus empruntée à Manhattan.
-Y a trop de caméras ici. Fait ce que t'as à faire, je reste là. Reprit il calmement.
J'acquiesçai puis descendis de la voiture. Je réajustai ma veste puis me frayai un chemin jusqu'à l'entrée de la banque. Mon garde me suivait de près. J'en ai pas spécialement besoin mais tout milliardaire qui se respecte doit en avoir un j'imagine. Dès lors que l'on eu franchi le seuil de la porte, tout se passa assez vite. La femme habituellement à l'accueil me conduit à la salle des coffres avant de m'y laisser seul.
J'étais à présent face au coffre où j'avais rangé le carnet. Je l'ouvris, mes yeux se posèrent sur le petit sac en tissu rouge juste à côté du carnet. J'avais presque oublié l'avoir récupéré. Je défis le noeud et versai le contenu dans le creux de ma main avant de remettre le sac dans le coffre.
Je pris la bague et l'analysai quelques instants. C'est assez simple, si j'avais offert un truc pareil à Giulia, j'imagine même pas sa réaction. Après je compare l'incomparable aussi... Giulia a toujours été une fille pourrie gâtée. C'est le type de femme qui profite de l'argent qu'elle hérite de sa famille. Si ce n'est pas hors de prix, c'est rien pour elle. On se rejoint sur ce point là. Je reposai la bague et attrapai le carnet, ce dont pourquoi j'suis là à la base. Je refermai le coffre et ressortis. L'hôtesse accompagnée de deux gardes referma la salle des coffres puis m'escorta jusqu'au hall principal.
L'opération aura duré même pas 15 minutes. Je sortis de l'établissement et me dirigeai droit vers la voiture. J'ouvris la portière et me glissai à l'intérieur. Le chauffeur ne tarda pas à démarrer. Le trajet jusqu'au manoir se fit dans le silence. J'avais des dizaines de mails et autres obligations professionnelles à gérer depuis mon téléphone. Quelques minutes avant d'arriver dans les Hamptons, mon téléphone sonna. Giulia... Je soupirai puis décrochai.
-Je viens de voir tout tes appels. C'est quoi ton problème? Demanda t elle énervée.
La ligne était vraiment mauvaise. Je réajustai le portable contre mon oreille et tournai légèrement tête vers la vitre. Je serrai le poing et décidai de ne pas répondre à sa question. J'vais pas la laisser m'énerver cette fois.
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FAVELAS T2
ActionLoin des yeux près du cœur ? Cela n'aura jamais été aussi vrai que pour Jade et Rocco... *** Jade a dû fuir les Favelas pour pouvoir élever Julian, l'enfant qu'elle a eu avec Rocco. Mais alors qu'elle pensait pouvoir vivre une vie tranquille, une n...