Mal des transports...(chapitre 19)

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(Point de vue de Natsu)

Plus on avance, plus j'ai l'impression que Lucy n'est jamais sortie de chez elle de toute sa vie. Mis à part le fait que l'on s'arrête souvent parce que madame a trop mal aux jambes, on prend aussi souvent des pauses pour qu'elle puisse admirer le paysage. Elle le regarde avec de gros yeux étoilés tout en gardant la bouche grande ouverte. Elle le détail de la plus petite roche jusqu'au plus grand ruisseaux ne cessant de me questionner sur les endroits où l'on se trouve et ceux que j'ai visités. Elle m'écoute avec une si grande attention quand je lui en parle que cela en est troublant. Je ne suis pas habitué à ce que l'on m'accorde autant d'attention. On m'écoute, mais pas comme Lucy le fait. Je lui ai apprise a reconnaitre le nord du sud, de l'est à l'ouest. Je lui apprend les types de roches et les plantes comestibles ou non. Elle en a déjà apprise une dizaine en moins de trois jours. J'aime voir cette fascination d'apprendre qui règne en elle comme je ressentais lorsque mon père, Igneel, m'apprenait les mêmes choses que je lui enseigne. J'ai toujours été un jeune curieux voulant toujours plus en savoir même si parfois je ne réfléchis pas toujours... Pourtant, ce défaut m'a toujours fait vivre de nouvelles aventures autant palpitantes les unes que les autres. Le meilleur exemple est que parce que je n'ai pas écouter Igneel, j'ai rencontré Lucy, une fille un peu folle, mais qui possède quelque chose d'attachant. Si je serais rester à la guilde à attendant les prochains ordres, je serais surement encore en train d'attendre, à m'ennuyer. La guilde ne doit même plus être inquiète après le nombre interminable de fois que je suis discrètement parti ,accompagné d'Happy, pendant plusieurs jours, même plusieurs semaines sans en glissant un mot à personne. Ça en devient quasiment un jeu...

-Regarde Natsu, des orties !

Je prend un petit moment pour observer la plante verte que Lucy me désigne. C'est un petit plant, évidemment vert, constituer de feuilles a la texture selon moi un peu plus rugueuse que des feuilles d'érable par exemple. De plus, il y dégage effectivement une odeur d'orties.

-Bravo ! Cueille ses feuilles, on pourra en faire une boisson.

Tout en cueillant la verdure, la jeune femme me fait remarquer qu'elle n'aurait jamais penser que je serais un connaisseur dans la végétation. Sa remarque me fait légèrement rire, mais elle a raison. Quiconque pourrait se douter que je m'y connais ? En même temps, quand on meurt de faim dans les bois, c'est utile de reconnaitre les plantes comestibles...

-Et bien j'ai souvent faim et quand j'ai rien à me mettre sous les dents...

-Haaaa ! Je comprend mieux maintenant !

-Je ne peux rien à mon estomac quand il me cri urine !

Lucy me dévisage avec de grands yeux de chouettes avant de tombée dans un fou rire interminable. Elle ri, ri et ri encore tout en faisant des bruits de cochons. Drôle de rire...

-Qu'est-ce que j'ai dit de mal ?

-C'est...c'est...

Elle ne termine même pas sa phrase et commence à se rouler sur le sol et agrippant son ventre qui, comme elle dit, lui fait mal.

-Je ne comprend vraiment plus rien...

La jeune fille au rire de cochon prend une grande inspiration pour enfin pouvoir m'expliquer la cause de tout ce numéro. Selon elle, on ne dit pas <<mon ventre cri urine>>, mais bien, <<mon ventre cri famine>>. Quelle différence ?

-Haaaaa merci.

-Merci pourquoi ?

-Pour m'avoir fait rire de la sorte.

-Content que mes expressions te fassent rire ! je répond d'un ton sacarstique. Rire de cochon !

-Hey ! C'est même pas vrai !

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