Une autre mort, un autre chagrin (chapitre 2)

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Nous sommes  le lendemain matin, très tôt le matin! Je me réveille en sursaut avec un très mauvais pressentiment... papa ! J'accoure vite dans la petite salle en face de là où je dors et vois mon père dormir paisiblement. Cela faisait longtemps que je ne l'avais pas aussi bien vue se reposer de la sorte ! Profitant de cette opportunité, je sors dehors direction le village pour pouvoir acheter ou plutôt voler de quoi mangé.

Rendue dans le petit village de Magnolia qui est à moins de 5 minutes de marche de chez moi, je prends le temps d'observer l'endroit et de constater que mis à part les quelques rats et les marchands, rien et presque personne d'autre ne se trouve dehors. Bien sûr, il y a des passants qui viennent acheter leurs pains, mais lorsque je croise leur regard, je ne suis pas surprise de constater qu'ils ont peur,  qu'ils sont craintifs... Même les oiseaux ne chantent pas, tout est sombre ici. Le ciel, le visage des habitants, la forêt, l'ambiance, tout ! 

Alors que je demande au boulanger quel est son meilleur pain et quels sont ses  prix, je profite de ses moments de distractions lorsqu'ils regardent ailleurs pour pouvoir lui voler une miche ou deux. Ensuite c'est le tour du laitier et puis finalement de celle qui s'occupe des fruits et des légumes, qui, comparément aux autres, est plus sympathique. Pendant que j'entame l'une de mes rares discussions avec quelqu'uns d'autre que mon père, des cris graves et des jurons provenant du boulanger se font entendre. 

-AU P***** DE  VOLEUR, AU SALE VOLEUR !!!

Je crois d'abord être démasqué pour comprendre assez vite qu'il ne s'agit pas de moi, mais bien de la personne qui vient de me foncer dessus quand j'avais encore les yeux tournés. Je n'ai que le temps d'une fraction de secondes pour apercevoir son visage. C'est un jeune homme d'environ mon âge, ayant de grands yeux verts ainsi qu'une chevelure d'un très beau rose selon moi. Aussi, je peux sentir  que son corps est d'une chaleur un peu au-dessus de la moyenne. Puis, il s'enfuit dans la forêt après m'avoir fait un grand sourire. Quel culot qu'il a de ne s'être même pas excusé ! Bon, il était peut-être un peu trop pressé pour s'excuser aussi...

Suite à cette rencontre un peu étrange, je tourne les talons direction ma maison pour pouvoir préparer le déjeuner de mon cher père avant de me faire démasquer moi aussi. Pauvre papa... Il a pour fille une déliquante et il a du constater que plus les années passent depuis la mort de ma mère, plus son état se dégrade. Il souffre d'atroces crises de fièvre à presque tous les jours. De plus, il tousse de plus en plus, il perd parfois un peu la mémoire, sa vue est de moins en moins bonne et se déplacer ne doit être qu'à quelques reprises. Malgré tout, il me donne toujours autant d'affection fraternel et il me réchauffe le cœur dans les moments les plus difficiles. Je ne sais pas ce que je ferais sans lui...

En rentrant chez moi, je suis surprise de constater que mon père n'est toujours pas levé. Alors, un peu inquiète, je m'avance  vers lui qui est beaucoup plus blême qu'à l'habitude et remarque que sa respiration se fait plus difficile. Comprenant la situation, je me met à crier son nom de nombreuses fois ne sachant pas trop quoi faire. Je lui répète je ne sais combien de fois que je l'aime et lui demande de rester encore avec moi. 

-Lucy... je... t'aime...
-Moi aussi je t'aime papa ! Reste avec moi, s'il-te-plait ! J'ai besoin de toi ! 

Suite à mes dernières paroles, plus rien. Sa respiration cesse ainsi que son cœur de battre. Je réussi difficilement à lui fermer les yeux et à lui déposer un tendre baiser sur son front devenu maintenant froid. 

-Papaaaaaaaaaaa! cris-je en pleurant sans cesse.

(Point de vue de l'étranger pendant ce temps)

Pourquoi cette fille lui ressemble t-elle autant? Et... où est-il ???????

(Point de vue de Lucy)

Mon père est... il... il est décédé. Je me retrouve alors orpheline, une orpheline sans sous et sans aucune autre famille que sa mère et son père qui sont maintenant tous deux morts. Que vais-je faire ? Que vais -je devenir ?  Plusieurs questions commençant à me hanter, je me dis qu'avant toutes choses, je devrais enterrer mon père.  Sur cette pensée, je sors dehors à la recherche d'une roche. Il y en a des grosses, des petites, des grises, des noires, des brisées, etc. C'est alors que j'aperçois la roche parfaite ! Elle est de taille moyenne, de forme arrondie mais pas trop et il y a un petit trou sur celle-ci qui forme un minuscule cœur. Je l'a pose à côté de la tombe de ma mère et l'entoure de feuilles de chêne qui représentait l'arbre favori de mon défunt père. Pour le corps de celui-ci, il est maintenant enfouit dans le sol...

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Voilà le chapitre #3 :) J'espère qu'il vous plaît! N'hésitez pas a commenter ou a voter ❤️

Ps: Mais qui est l'étranger 😏

Un changementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant