LE RETOUR DE LA PETIT AMIE...

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 Premier dérapage

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Premier dérapage

James: allô ! Ouai t'es où ma puce viens chez moi, suis avec Paco (un bon ami à lui que j'avais connu récemment; drôle, sympathique, et qui m'affectionnait particulièrement) j'aimerai qu'on sorte se prendre un verre quelque part.
Moi: okay donne moi le temps de finir mes cours, toute suite après je te rejoins.
James:. Okay je t'attends... à toute
Moi: d'accord sans faute
Le soleil venait à peine de se coucher quand je pris le taxi qui me me déposa jusqu'à son quartier, toute excitée à l'idée de passer du bon temps avec mon ''pseudo'' homme,
J'arpentais les escaliers qui menaient à son appartement avec enthousiasme. Au moment d'appuyer sur la sonnette, Paco son ami, sortit de façon précipitée, me tena la main et m'éloigna de la porte. Déjà un étage en dessous de chez James.
Moi: qu'y a-t-il paco? Hmmm laisse moi deviner, il est à l'intérieur avec sa copine.
Paco: oui en fait, elle est arrivée là par surprise...
Moi: okay pas grave. Ils ont sûrement du temps à rattraper laissons les et allons prendre ce verre tous les deux.

C'est alors que James nous rejoignit en dessous, me couvrant de câlin et de baisers en signe de flatteries, il me fit comprendre qu'il n'y avait rien dutout et qu'il nous retrouverai dans pas longtemps question d'avoir une discussion rapide avec ''l'autre'' pour qui il prétendait ne plus rien ressentir. (Aaah les hommes !) Je restais silencieuse. Un vague ''ok'' s'échappa de ma bouche. Je ne voulais qu'une chose, m'en aller. Je restais calme, posée, aucune émotion ne s'échappait de mon visage à part quelques petits sourires forcés, expression de mon indifférence hypocrite. Je souffrais à l'intérieur, j'essayais juste de ne pas craquer. Impossible que je lui donne de l'importance.
Paco et moi nous nous retirions finalement dans un café non loin de là. Il était temps ! Enchaînant cigarette sur cigarette afin de camoufler mon anxiété, j'essayais de faire la conversation.
Moi: alors paco ça va?
Paco: oui super et toi tu es sûre que ça va? (Il me fixa d'un air inquiet comme s'il se doutait de la souffrance intérieure que j'endurais).
Obligée de rester sur la défensive,
Moi: écoute ce qui vient de se passer ne m'affecte guerre, entre James et moi il n'y a rien de vraiment concret juste deux amis qui baisent ensemble. Il a le droit de voir sa meuf, lui et moi n'avons pas de contrat en plus j'ai mon copain également juste qu'on fait un break à cause de quelques petits problèmes mais ça ira avec le temps.
Plus j'essayais de me défendre plus la douleur s'intensifiait. À peine fini un verre j'inventais une raison à paco afin de me retirer (avant que l'autre ne se ramène. Je n'avais guerre la force de le revoir là, directement). Il n'y trouva aucun inconvénient, m'appela un taxi, attendit qu'il m'emmène et repartit dans le café.

De retour chez moi, c'était le silence total, pas d'appétit, le goût de rien, je pris une douche, entrais dans ma chambre, éteignis mon téléphone et n'en ressortis que le lendemain matin pour aller en cours.
<<Les personnes fortes se cachent pour pleurer>>

À l'école,Véro avait remarqué que quelque chose n'allait pas malgré. Le fait que je m'efforçais de rire aux différentes blagues et plaisanteries que lâchaient de temps en temps certains camarades. À la pause, elle se rapprocha de moi afin d'en savoir plus.
Véro : qu'y a-t-il azi?! Qu'est ce qui ne va pas?
Moi: rien ma belle tout va bien je n'ai juste pas très bien dormi
Véro : tu ne la fais pas à moi très chère. Vas y dis moi. Qu'est ce que le beau brun (James) à fait? Hier en quittant le campus tu m'as dit que tu allais le voir n'est ce pas ? Qu'est-ce qu'il ya? À ton arrivée il était mort?😅
Moi: 😁 (cette folle m'arracha un vrai sourire) non mais tu es bête ou quoi comment ça mort? Faut toujours que tu sois dans l'excès toi. Non il est bien vivant et en sécurité dans les bras d'une autre.
Véro: hein?!! Ça sent le cœur brisé par ici. Ooor ma pauvre. Vient dans les bras de maman... j'ai toujours su que ce gar était un bandit.
Moi: 😂😂 quelle belle façon de me remonter le moral! Espèce de folle.
Bref, je finis par lui raconter toute la scène de la veille. On échangea longuement et plus sérieusement. Elle me dis: <<je vous ai vu toi et lui, vous vous aimez. Sans le dire mais vous vous aimez tout de même et d'un amour ''pure'', écoute ce qu'il aura à te dire, arrête de te faire des idées>>. On se sépara sur cette phrase, elle alla à la cantine se chercher à manger, et moi je restais en classe. Absence totale d'appétit.
Quelques minutes plus tard ne sachant pas quoi faire de mon temps je décidais d'envoyer des textos à quelques amis .je pris mon téléphone et là je me rendis compte que j'avais oublié de le rallumer . Je me précipitais alors pour le faire, <<James m'a sûrement saturé de messages, je le connais trop>>... Comme je le disais, des tonnes d'appels manqué, de messages se faisaient signaler et le tout venant d'une seule et unique personne: mon cher amant.
<<Où es tu Aziane ? Où es tu ma belle? J'aimerais te voir, question de tout t'expliquer. Tu sais très bien qu'il m'est impossible de me passer de toi. Rappelle moi dès que tu verras ces messages. Parle moi ma belle. Arrête de me faire culpabiliser. Tu prends toujours très mal les choses. Si tu ne me réponds pas je débarquerai dans ton école... Etc>>. Je parcourais encore ma boîte de réception quand je reçus un appel (on avait du lui signaler que le correspondant qu'il essayait de joindre était enfin disponible comme à l'accoutumé), c'était bien évidemment et toujours james qui venait de fixer un autre rendez-vous encore chez lui, à 19h; mais cette fois nous n'irions nulle part, nous serions juste là tous les deux à discuter. Rendez-vous que j'acceptais, la dernière chose à faire était de lui montrer que j'étais affectée.
Volontairement, j'accusais un retard considérable c'est-à-dire une heure plus tard. J'entrais chez lui, je n'arrivais même pas à le regarder et d'un air sarcastique je lui demandais s'il s'était bien amusé la veille.
James: entre elle et moi il n'y a plus rien (me repeta-t-il sans cesse) et tu le sais. Il n'existe plus rien. Je n'ai juste pas le courage de rompre. Ce n'est pas facile tu sais, j'ai mis des distances entre nous pour qu'elle finisse par se lasser et me quitter... Azi c'est compliqué et...
(Je l'interrompis)
Moi: ce qui existait, existe et existera entre vous sincèrement ça ne m'intéresse pas. Avez-vous couché ensemble?
James: bien-sûr que non. On mettait juste certains points au clair
Moi: lesquels ?
Il resta silencieux
Moi: dis moi quels genres de malentendus régliez vous tous les deux au point où je ne pouvais même pas rentrer chez toi.
Il me donna une vague explication dénouée de sens. Je le fixais longuement, je me sentais désabusée, mal à l'aise, trompée. je finis par lui dire ce que j'avais sur le cœur: <<je ne suis pas ta petite amie, jamais tu n'as voulu me donner de place fixe, donc, quand j'y pense tu n'as aucun compte à me rendre, je n'ai même pas le droit de m'emporter Parceque je ne suis personne et maintenant je dois m'en aller,j'ai des choses plus importantes à faire>>. Je me dirigeais vers la porte quand il me rattrapa, saisit le poignet de la porte, la bloqua et mis la clé dans sa poche.
James: je sais que tu es en colère je le ressens jusqu'en moi. Je ne peux pas te laisse t'en aller comme ça.
Je le fixais une nouvelle fois avec énormément d'amertume et là je ne pus m'empêcher de craquer (je me mis à pleurer)
Moi: qu'est-ce que tu veux de moi!
James : je te veux toi, toute entière, je veux que tu m'appartiennes.
Il m'empoigna, me tira brutalement vers lui et me serra contre lui. Poitrine contre poitrine, j'avais une de ces envies de l'embrasser, je sentais sa forte respiration, ses mains qui tremblaient, son cœur qui battait de plus en plus vite, il finit par assouvir mon envie et m'embrassa . Mon cœur et ma raison me disaient que j'étais entrain de commettre une grosse erreur. Mais mon corps lui, était si impuissant face à lui. Je ne pouvais pas m'arrêter, j'allais encore plus loin. Je me donnais à lui comme s'il avait le contrôle de ma personne. Impossible pour moi de le résister... Et puis je l'aimais! Quel sentiment fait perdre la raison autant que l'amour?
On renoua ce soir là et tout redevint comme avant.

Deuxième dérapage

Depuis ce mal entendu tout était rentré dans l'ordre, je lui faisais confiance. S'il ne voulais pas que j'aille voir ailleurs forcément lui aussi ne le faisait pas. J'étais pour lui, mon monde tournait autour de lui, je n'avais plus de vie. À chaque fois que je pensais et faisais quelque chose ça avait toujours un rapport avec lui. Je m'éloignais de mes amis. Il était ma priorité. Et je m'y plaisais ainsi je me sentais hyper bien en sa compagnie. Nous étions comme un ''couple de gangster'': à boire du whisky, fumer des cigarettes et de l'herbe, baisant à temps et à contre temps complètement défoncés. Une vie à risque, un homme à risque, une relation à risque. Nous nous soutenions, nous entraidions. Toujours là l'un pour l'autre. Jusqu'à cet autre fameux jour. Un jour comme les autres après avoir passé du bon temps avec Jaja (James), de retour chez moi, je l'appelais comme d'habitude pour lui faire savoir que j'étais bien arrivée.

Moi: allô
James: allô
Moi: ouai t'es où? Je viens à peine de te laisser et toi t'es déja entrain de t'amuser quelque part (il y avait énormément de bruits autour de lui: de la musique, des voix...)
James: Azi Azi mon Azi choupinette. je te rappelle plus tard je suis avec ma petite amie et ma belle sœur (sa sœur)
Il le dit si facilement et si aisément...
Moi: waouh ok ok je te laisse.
💔Choquée ce n'est même pas le mot adéquat pour exprimer quel sentiment occupait mon esprit . J'étais bien plus que frustrée. Je n'arrivais pas y croire: <<sa petite amie et sa belle sœur>> . Il a bien dit ''sa belle sœur'' ce qui signifie qu'il avait encore des liens très fort avec sa ''madame''. Comment j'ai pu être aussi naïve de croire qu'il avait décidé de passer à autre chose avec moi, de croire qu'il y avait vraiment quelque chose de spécial entre nous... Elle fera toujours parti de sa vie, elle aura toujours la place prioritaire. Moi je n'évoluais que dans un monde imaginaire, des illusions à n'en plus pouvoir. Je regrettais d'avoir autant baissé la garde, de n'avoir pas mis fin à cette relation quand il en était encore temps. J'étais brisée!
Fatiguée de m'apitoyer sur mon sort, je pris la décision de mettre un terme à ce semblant de relation.

(A SUIVRE...)

Merci de voter et laisser des commentaires si vous avez des propositions à me faire afin d'améliorer mon livre. Merci pour votre compréhension.

D'une amitié à un Amour obsessionnelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant