mauvaise tournure...

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Déjà 4h du matin, comme le temps passe vite quand je suis avec ce psychopathe sexy. Le beau commençait peu à peu à se réveiller. Quand à moi, je ne pus fermer l'œil de la nuit. Je pensais à Jamal, à ce qu'adviendrait la célébration de notre mariage, à toutes les interrogations dont nous devrions faire face tôt ou tard du fait d'une possible annulation de cette célébration et de tout le stress que cela engendrera. Je repensais à la découverte macabre, les larmes de mon hommes lorsque je quittais la maison. Je commençais à me demander si il n'était pas mieux que j'écoute ses explications ou encore que je lui pardonne. Parce que tout compte fait, moi non plus je n'étais pas un ange, j'avais vite fait de retourner dans les bras de mon ancien amant prétextant que j'étais peinée, me mentant à moi même pourtant la vérité était toute autre : je nourrissais secrètement le désir de ressentir à nouveau la virilité de Fredel. Il m'attirait tellement ! Tout compte fait, ce n'était pas de l'amour, juste une passion délirante et malsaine que nous partagions.
Avec lui, je pouvais me comporter en saloppe, il aimait ce côté là de moi et me le rendait bien. Il savait exactement comment me rendre vulnérable, combien j'aimais me sentir asservie et il s'arrangeait à créer en moi une certaine dépendance. Je pense qu'il m'aimait à sa façon, mais c'est à mes risques et périls que je découvris qu'il n'en était rien. Ce qu'il éprouvait se rapprochait plus de la démens que de l'amour.

J'aimais Jamal, j'étais obsédée par James. Si seulement ces deux pouvaient fusionner et ne former qu'une seule et unique personne. Deux êtres complètement opposés formant mon idéal.
(Je rêvassais sur cela quand Fredel se réveilla complètement )

James : qu'est ce que tu fais debout à cette heure de la matinée huet aussi loin de mes bras ? Vas y ramène toi on se fait une gâterie matinale, surtout que là j'ai une megas érection... Je réclame !

Moi : T'aura plus droit à rien.

James : t'en es sûre ?

Moi : ouiiii très très sûre (je lui répondis en rapprochant mon visage du sien et l'embrassais lentement)
Vu que t'es réveillée, fais moi le plaisir de te rhabiller et de t'en aller s'il te plaît.
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James : mais c'est quoi ce changement d'humeur ? Je croyais qu'on passait un excellent moment.

Moi : oui c'est vrai, mais toute belle chose a une fin... Fais moi juste le plaisir de te barrer, je veux être seule à présent...

James : moi qui croyais que j'étais barge... Tu m'as l'air un peu bipolaire sur les bords mademoiselle, je n'aime pas ça dutout. Donc baisse d'un ton et ramène ton c**l dans ce foutu lit.

Moi : hum pas besoin de le prendre de cette facon... Vas-t-en s'il te plaît. Tout ceci était une erreur.

James : rien n'est une erreur, pourquoi veux tu lutter contre quelque chose que tu ne peux contrôler ? Je sais exactement ce que tu éprouves pour moi, il n'y a qu'à voir la façon dont tu t'es donnée à moi cette nuit. Reviens moi bébé, ne m'oblige pas à faire quelque chose que je regretterai.

Moi : tu ne peux m'obliger à rien ! Je préfère qu'on en reste là 🙏 par pitié

James : si, je peux ! parce que tu es à moi ! Pas à ce stupide bourgeois qui prétend t'aimer mais qui, à la première occasion n'a pas hésité à se taper une autre. Il ne te mérite pas Aziane !

Moi : Attends ! je ne t'ai jamais dit qu'il m'a trompé. Comment l'as tu su ?
James... Qu'est ce que t'as fait ?!

James : moi ? Rien... Mais mon ex... Hmmm peut-être.
Bref... Il fallait que je te prouve que tu es avec un imposteur. Et ça a fonctionné. Au moins je suis certain à présent que tu as toujours des sentiments pour moi. Mon emprise est restée la même. Il a suffit que je réapparaisse et d'un petit trouble dans ton nid d'amour pour que tu t'empresses de faire un retour aux sources.
Tu peux pas te passer de moi, vas-y avoue le.

Moi : donc... tu y es pour quelque chose dans cette histoire ?

James : ( me regardant avec un sourire narquois) je t'ai juste ouvert les yeux. Ça y est, tu es redescendu de ton nuage... Bravo ! À présent, viens je te fais l'amour comme jamais... Je n'en peux plus de me retenir...

Moi : tu es complètement fou !

James : oui de toi ma belle...

Sur ces mots, il m'empoigna, et me retenu sur le lit. J'essayais de le repousser mais il me frappa sur le visage, me serra a la gorge à tel point que je pus à peine respirer, puis me susurra : << je sais que tu aimes ça... Ma chienne adorée >> .
j'avais mal. Ça n'avait plus rien à voir avec nos petits jeux de dominant et soumise, j'avais l'impression qu'il avait la ferme intention de me faire du mal. Je le suppliais d'arrêter, mais comme possédé, il me débarrassa de mon peignoir et brutalement se mis en moi. J'avais peur, j'avais honte... J'avais envie de crier, de me débattre mais je ne fus rien... Je restais là, immobile, subissant le poids de son corps sur le mien et me laissant abuser. Sanglotant en silence, attendant qu'il achève sa sale besogne. Il n'arrêtait pas de répéter que je suis à lui. Ses baisers sur mon corps me dégoûtaient, rien en lui ne m'était plus familier. Je ne sais pas ce qui était pire, le fait qu'il m'infligeait en même temps des douleurs physiques (il me frappait durement) ou qu'il prenait du plaisir à le faire. Et moi, j'étais là, subissant sa rage, ne pouvant rien faire pour me sortir de là, me disant que tout était de ma faute.

Une trentaine de minutes plus tard, quand il eut fini, il me fit un baiser sur le front et j'entendis un <<désolé>> s'échapper de sa bouche. Il se dirigea vers la salle de bain , pris une douche, se rhabilla, s'assit près de moi et me dit d'un ton affligé : << tu vois ce que tu m'as obligé à faire ? Pourtant tu sais très bien que je t'aime et que je ne te ferais jamais aucun mal. Pardonne moi bébé mais à l'avenir, quand je te demande de faire quelque chose, tu exécutes sans réchigner>> puis il s'en alla.
Moi, j'étais là, toujours allongée sur le lit , nue, presque inconsciente, ne réalisant toujours pas ce qui venait de se passer. Je restais comme ça des heures, le corps recouvert d'enflures avec du sang dégoulinant de mes narines.
Qu'est ce qui venait de se passer ? Je n'arrivais pas à bouger, j'avais mal.
J'entendis à nouveau la porte claquer. Prise de panique, je fermais les yeux de toutes les forces qui me restaient croyant que c'était James qui revenait . Soudain j'entendis cette douce voix :

Jamal : Mon amour, que t'es-t-il arrivé ? ... Azy ! Ouvres les yeux par pitié... Pitié mon amour. Je suis désolée pour tout.

Je me sentis soulagée. Ces mots furent les derniers que j'entendis avant de perdre connaissance.

 Ces mots furent les derniers que j'entendis avant de perdre connaissance

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D'une amitié à un Amour obsessionnelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant