JE T'AIME MAIS JE TE DÉTESTE ...

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À chaque fois le même scénario : les supplications

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À chaque fois le même scénario : les supplications. <<Désolée mais je ne reviendrai pas>>. J'en avais sérieusement marre je n'en pouvais plus, je souffrais du fait d'avoir pris la décision de le quitter mais je me consolais en me disant que c'était pour mon bien, je ne méritais pas d'être traitée ainsi, je méritais mieux, je voulais mieux. Quelle ironie! Moi, quelques temps avant,  handicapée sentimentale, désireuse de tout sauf d'une histoire sérieuse, j'étais mordue d'amour. Il fallait que je L'oublie mais comment faire ? Tout ce que je faisais, tout ce à quoi je pensais, tout ce que je disais, tout ce que je  voyais me faisait penser à lui et surtout à nos ébats sexuels. Je sentais son odeur. Je fantasmais presque.  Du haut de mon orgueil, impossible de lui dire. <<Résiste ma belle, résiste>> me disais-je. Le combat intérieur que je menais était sans pareil. Ma raison contre mes multiples pulsions: qui sortira vainqueur de ce combat?!
     Et comme d'habitude, ma raison, la voix de la sagesse, s'était inclinée face à la puissance de mes pulsions, le plaisir charnel était maître de mon être; donc j'acceptais encore et toujours de le revoir. Une rencontre brève. Je voulais à tout prix satisfaire cette envie de le goûter une fois de plus afin d'évacuer le stress du fantasme que je gardais enfoui depuis le jour que j'avais pris la ''grande décision''  de le quitter (décision qui dura le temps d'une glace). 
      Comme si tout allait  bien, On passa un moment intense, encore plus intense que tous les autres, moitié lucides, moitié extasiés, sur un air répété de ''birthday sex'' de ''Jeremih'' (jeremih chanteur américain de RnB) c'était juste parfait. <<Je te hais tellement... Putain je t'aime>>. je le mordillais, le griffais, je ne sais pour quelle raison je voulais lui faire mal physiquement, qu'il ressente de la douleur. Peut-être parce-que moi aussi j'avais mal? Mais bien évidemment il ne sentit rien, à part encore plus d'excitation...comme quoi le sex est un puissant anti-douleur.
       Cette fois, il n'y eu pas d' ''after''(câlin, baisers, caresse...) Chacun se rhabilla et dans un silence de mort simulait une occupation. Je finis par briser la glace: <<Bon beuh... je dois rentrer. Pas besoin de me raccompagner>>.  Nous nous quittions sur ce climat de tension...
   La flamme était-elle entrain de s'estomper?

D'une amitié à un Amour obsessionnelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant