Cette douleur, cette bonne vieille douleur qui ne cessait de me coller à la peau, j'étais dévastée, je n'en pouvais plus de ce sentiment de n'avoir toujours qu'été utilisée, trompée, trahie... Je regardais dans le vide, du haut du balcon de ma chambre d'hôtel. Je regardais et ne voyais rien, absolument rien. Je pensais. Imaginais mille et un scénarios qui se clôturaient par un suicide. J'y pensais, me disant que ça pourrait mettre un terme à cette douleur. Toute ma vie j'avais cherché à combler cette éternelle solitude, cette sensation d'être incomprise et seule dans mon monde, seule et sans rempart... Et mon unique lueur d'espoir, la seule personne qui a pu m'en débarrasser est celle là qui était sur le point de m'achever.
La seule personne que je m'étais autorisée à aimer sans réserves...
Et je pensais, fumais , buvais, et ne pus m'empêcher de lorgner dans ce fichu vide. Mais je me sentais bien trop lâche de m'ôter la vie, je me mis à balancer des objets (chaussures, vêtements, accessoires...etc) par dessus la balustrade de toutes mes forces comme pour me libérer d'une charge non pas physique mais émotionnelle, tout en hurlant, ressentant une immense affliction... "À quelques jours de mon mariage" je me le répétais sans cesse.
Quand je fus épuisée et assez avinée je pris mon téléphone et composais le numéro de James...James : (à l'autre bout du fil) Laisse moi deviner la raison de ton appel : tu t'es rendu compte que ton pété de thunes de fiancée n'était pas celui que tu croyais et que le seul homme qui te fait kiffer c'est moi et donc tu fais un retour aux sources😏.
Moi : ferme ta gueule James et retrouve moi à l'hôtel des princes, suite 515. Ne traine pas je t'attends.
James : hmmm c'est quoi cette rage ? Suis pas loin de toutes façons, j'y serai dans 10min.
Moi : ok à tout de suite...
Quelques minutes plus tard j'entendis frapper, ça devait sûrement être fredel, effectivement ; je le fis entrer et refermais la porte avec empressement, retirais mon peignoir (je n'avais rien en dessous) et commençais à le dévêtir sans dire un mot...
James : waouh ! Quel accueil... ! Je t'ai manqué on dirait.
Moi : ...
James : vas y doucement tout de même, on dirait que tu vas me dévorer
Moi : ...
James : pourquoi tu ne dis rien ?
Moi : ... Ferme la tu veux ?
James : okay okay...
Quand il fut totalement en tenu d'Adam, je me mis à l'embrasser en le caressant, passait ma langue sur toutes ses parties sensibles ; ce corps, je le connaissais par cœur, je ne me gênais pas, très vite je réussis à lui donner envie. J'entendais sa forte respiration, je le sentais très excité, il ne tarda pas à être en érection. Je m'accroupis devant lui et l'irrumais jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus et qu'il m'interrompe...
James : arrêtes, tu vas me faire jouir... Et dans ta bouche. J'ai envie de te pénétrer d'abord.
Moi : Laisse toi aller...
James : non pas de cette facon...
Il me remis debout,me poussa sur le lit ,se jeta sur moi et me pénétra violemment. Je le ressentais bien profond. Comme jamais auparavant, il me désirait tellement qu'il ne fallut que de quelques mouvements de dures et brutes vas et vient pour qu'il éjacule en moi.
C'était intense, j'en voulais encore.Moi : ne t'arrête pas s'il te plaît je suis sur le point de jouir...
On aurait dit que cette phrase réveilla ses esprits. Il me retourna et me chevaucha assez sauvagement en me tirant par les cheveux. Il me donnait ce dont j'avais besoin, comme s'il savait exactement ce que je voulais: me sentir asservie. Il poussa le vice encore plus loin et entreprit de m'enpaffer. Au début cela m'incommodait, mais plus il insistait tout en me caressant la vulve, plus je me sentais venir et lui aussi...
Cet ultime coup le conduisit directement après dans un profond sommeil tandis que moi je n'arrivais pas à dormir.
Je pris une douche, remis mon peignoir, pris une coupe de Champagne et mon paquet de cigarettes puis m'installais sur l'un des sofas qui se trouvaient à la terasse de ma suite.
Je pensais à jamal et à ma découverte, je pensais à ce que je venais de faire et me sentais très mal. À cet instant, je n'étais plus en colère contre jamal mais plutôt contre moi... D'un côté je regrettais mon acte, et d'un autre je réalisais à quel point j'avais aimé cela. Je me sentais tout de même coupable parce que je m'efforçais de me convaincre que je l'avais fait par dépit. Néanmoins, au plus profond de mon être, je savais très bien que malgré mes sentiments refoulés j'étais toujours très attirée par Fredel.
Je commençais à me demander si la réaction hyperbolique que j'avais eu à l'encontre de jamal n'étais pas juste un prétexte pour retourner dans les bras et les draps de James.
je ne pus m'empêcher de larmoyer tellement je me sentais fautive😥. J'en oubliais presque le fameux message et cette découverte macabre.
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D'une amitié à un Amour obsessionnel
General FictionC'est l'histoire d'Aziane CHAGOURI, passée du statut de fille libre, libertine et joueuse à celui de l'amoureuse éperdue... Mais est ce si facile de se détacher d'un passé aussi mouvementé sans aucune séquelle ou encore sans être soumise au jeu mal...