Tout est inévitable

Chapitre 12

Il est très étonné de ce que je désire.

-Tu es sûre que c'est ce que tu veux.
-Oui, c'est ce que je veux.
-Sûre de sûre ? me demanda-t-il avec une réelle peur dans les yeux.
-Oui, arrête de me poser cette question !m'énervais-je.
-Désolé, je...
-Tais-toi !

Je retire la serviette qui était autour de la taille de Josh. Il m'enlève également la mienne et regarde mes seins.

-Comment ça se fait que tu sois aussi belle ?
-Il n'y a que toi qui le pense.
-Ceux qui ne le pense pas sont complètement abruti.

Je le regarde exaspéré.

-Ça veut dire que tout le monde est abruti. C'est ça ?
-Arrête. Et...
-Quoi ?
-Je t'aime.
-Moi aussi, crétin.

Il m'analyse songeur.

-Pourquoi tu as dit ça ?
-De quoi, crétin ?
-C'est exactement ça. Me traiter de crétin.
-On est parti dans une conversation alors qu'on allait...
-On allait quoi ?
-Je ne joue pas à ça.

Il soupire et me répond :

-Je veux juste que tu sois à l'aise.
-Mais je suis à l'aise, je suis bien. Je n'ai pas peur avec toi.
-Tant mieux, alors.

Il m'embrasse avec la langue et il commence à me caresser les seins. C'est tellement agréable

***

Je suis allongée dans ses bras. Il est nu et moi aussi. Il me serre très fort comme si j'étais sa bouée de sauvetage.

-J'ai trop envi de te dire un truc, ajoute-t-il après un long silence.
-...
-C'est la première fois que je me sens aussi bien avec quelqu'un.
-Wow ! Là, j'ai vraiment besoin de faire un commentaire ultra important, tout de suite, maintenant.
-Vas-y.
-Humm... J'aurais jamais pensé que tu étais aussi lourd, lui dis-je en riant.

Il me lance un regard noir et me pince.

-Aïe ! C'était pourquoi ça ?
-Tu te moque de moi.
-Peut-être un peu...
-Beaucoup, tu veux dire.

Un sourire illumine son visage, il est heureux et ça se voit.

-Je me pose une question, annonce-t-il soudain.
-Laquelle ?
-Je suis ta première expérience sexuelle et pourtant t'es tellement mieux que les autres. Tu as jamais fait ça et pourtant tu es super douée. Je suis bien ton premier, au moins ? Parce que je dis ça alors que je ne t'ai jamais posé la question.
-Mais oui... Et je ne sais pas pourquoi je suis aussi talentueuse. De toute façon, je suis la meilleure pour n'importe quoi. Tu n'es pas d'accord ?

Il se met à rire et m'explique :

-Honnêtement, c'est rare que je réponde à ce genre de question. Mais là sur le coup, je vais confirmer que tu es bel et bien la meilleure. Mais arrête de te jeter des fleurs. Ça c'est pas toi.
-Je sais, j'en fais exprès. Et merci pour le compliment.
-Tu devrais te reposer, tu as l'air épuisée.
-Seulement si tu dors avec moi.
-Ouais... T'inquiètes.

Il recommence à me caresser les cheveux et, j'entremêle mes jambes aux siennes, nous sombrons dans le sommeil. Je me réveille dans ses bras. Le sourire aux lèvres. J'ouvre les yeux. Les siens me regardent, l'air fasciné.

-Je ne t'ai pas réveillé, j'espère ? m'interroge-t'il.
-Non. Ça fait combien de temps que tu es réveillé ?
-Une bonne heure.
-Tu ne t'ennuyais pas à rien faire ?
-Mais je faisais quelque chose.
-Quoi ?

Il me dévisage et sourit.

-Je te regardais.
-Oh, c'est super passionnant... lançais-je en levant les yeux aux ciels.
-J'ai pas vu l'heure passer.
-Pourquoi ?
-Parce que regarder quelqu'un d'aussi magnifique que toi me fascine.
-Tu peux pas arrêter de dire des choses comme ça.
-Tais-toi deux secondes, s'il te plaît. Tu veux bien ?

Je souffle et hoche la tête. Il sourit, l'air satisfait.

-J'aimerai que tu me présente à tes parents.
-Hein ? T'as pris un coup sur la tête ou quoi ? Tu as oublié que tu les connais déjà.
-Tu me laisses parler, oui ?
-D'accord, mais je comprends toujours pas.
-J'aimerai que tu me présentes à tes parents en tant que petit-ami.

Je l'observe doit dans les yeux ajoute :

-Ah ouais, là c'est sûr.
-De quoi ?
-TU ES DEVENU COMPLÈTEMENT TARÉ !!! T'es vraiment suicidaire ma parole !
-Je veux juste que ce soit réglé.
-Très bien mais si on meurt par faute je ne te pardonnerai pas !
-Je suis prêt à prendre le risque.
-Alors, d'accord.

***

Ils étaient de retour environs deux heures et demi plus tard. Je suis dans un état de stress total. Josh essaye de me détendre mais en vain. On descend les escaliers, ensemble, main dans la main. Ma mère ouvrit grand la bouche. Mon père quant à lui, ne s'en était pas encore rendu compte. Je ne m'en fais pas trop pour ce qu'il va en penser.

-Vous faîtes quoi, exactement ? Vous voulez me pousser à bout ? nous questionna ma mère.
-Papa, maman, je vois présente Josh mon petit-copain. Josh voici mes parents.

Je ferme très fort les yeux par crainte d'un ouragan provenant de ma mère. Mais le silence dure très longtemps, alors j'ouvre un œil et toujours rien. Même pas un petit orage.

-Il se passe quoi, là ?

Mon père prend la parole :

-Ta mère s'est dit (il lui jette un regard insistant) qu'elle allait vous laisser tranquille et vous laisser vivre votre amour.
-C'est vrai ?

Ma mère ajoute :

-Oui, au moins on sait à qui s'en tenir.
-OK. En fait, je te remercie !

Un grand sourire sur mon visage, je quitte la pièce avec Josh sur mes talons. Nous arrivons dans sa chambre, ma pièce préféré.

-On a gagné ! hurlais-je folle de joie.

Je me jette dans ses bras tellement le bonheur est immense.