Je sais qu'il est tard. Je devrais dormir..

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Bonsoir, je ne sais pas même pas pourquoi j'ai commencé à avoir cette idée débile de vouloir écrire.

J'ai pas mon journal intime sous la main, alors je veux garder une trace de ma progression ou de mes pas en arrière dans ma quête du bonheur et de l'acceptation de soi.

À l'heure où j'ai commencé à écrire, ça fait 15 minutes que je pleure DANS LE PLUS GRAND DES SILENCES dans mon lit. À l'autre bout de la pièce, ma mère dort paisiblement après une conversation brève faites de mes questions.

Et ma jumelle torture ma conscience et mes idéaux. Pourtant, elle le sait, je ne suis pas sa mère. Alors j'essaie d'accepter ce qui me rend malade et si faible.

Voilà la conversation avec ma mère, rapportée a quelques mots près.

"Maman ? Pardon pour être rentrée du travail de mauvaise humeur.."

"C'est rien."

...

"Maman c'est normal qu'à 18ans je n'ai jamais connu l'amour ? Et que je n'ai jamais fumé, bu, être allée en soirée ou en sortie de groupe ?"

"Oui."

"Maman, tu m'aimes ? Est-ce que je suis une bonne fille ?"

"Oui."

"Maman, c'est dur de vivre tu sais ? Je n'y arrive pas avec ce diabète tout pourri.."

"Courage. Soigne-toi et ça ira mieux."

"Bonne nuit Maman."

"Bonne nuit mon cœur."

Je sais que vous choisissez de le croire ou non, mais même maintenant je continue de pleurer.

Je ne sais pas. Je suis sûrement dans une de ces soirées, une de ces nuits sombres ou j'ai envie de mourir dans mon sommeil. Je me dis que j'ai fait tant de choses déjà, que d'autres feront le reste de ce que je voulais faire. Alors ce n'est pas grave.

Vous savez, si je devais mourir, la seule chose que je regretterais c'est de ne pas avoir su être plus forte.. De ne pas avoir su retenir les larmes assez longtemps.

J'ai l'impression que quand tout va presque bien dans ma vie, moi qui ne suis pourtant pas stressée ni anxieuse ni particulièrement défaitiste, la fatalité de la vie revient me peser.

Et je pleure, comme souvent en silence d.ailleurs. Sans même un petit bruit, un léger gémissement de douleur.

Je ne sais même pas pourquoi je pleure.

Car je suis jalouse, excédée, fatiguée, inquiète, terrifiée ?

En tout cas, je vais encore devoir faire semblant de sourire demain. J'aimerai que ces semblants soient des réalités.

J'aimerai me tuer, moi la faible qui ne peut rien faire, et n'être plus que la personne forte que je veux être. Je suis si désemparée face à mes propres contradictions, et à tous mes problèmes.

Pourtant, c'est quelque chose que ma mère m'a appris très tôt : "il n'y a pas de problèmes, il n'y a que des solutions."

J'essaie d'appliquer cette petite situation au maximum. Toujours à me remuer les méninges et à me questionner. Pour quoi ? Pour chialer comme une merde dans mon lit.

Et vous ? Que pensez-vous de cette théorie ?

Tout ça pour rien. Je n'aurai pas dû écrire..et pourtant je vais quand même le publier.

Parce que c'est peut-être une des solutions que j'ai trouvé pour tenter de respirer sans arrières pensées négatives.

Il est tard et je ne suis pas encore fatiguée. Je deviens insomniaque avec le temps.

Mais maintenant que ça va un peu mieux, ou que ça a l'air en tout cas, je vais aller regarder Pentory en sous titré anglais sur youtube, et me marrer avec les Pentagon tout en screenant à la pelle.

Bonne nuit à tous.

S'il vous plaît, cherchez vos solutions quand vous allez mal, et parlez en autour de vous, les avis même si ils ne sont pas constructifs peuvent vous aider.

S'il vous plaît, cherchez vos solutions quand vous allez mal, et parlez en autour de vous, les avis même si ils ne sont pas constructifs peuvent vous aider

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