Je suis de retour. Je suis fatiguée et j'ai mal partout mais j'ai survécu à l'hôpital.
Je n'ai pas eu la force d'écrire là-bas. J'ai partagé ma chambre avec une adolescente qui avait vraiment besoin de soutien moral et de quelqu'un pour rire avec elle.
Je me suis bien alimentée même si ce n'était pas toujours bon. J'ai rêvassé aussi, en regardant par la fenêtre, ce qu'il se passait à dix-quinze mètres du sol.
Il n'y avait pas de télé, pas d'Internet, pas de radio, juste les bip-bip des machine et les pas des infirmières dans les couloirs.
C'était sans doute la dernière fois que je me retrouvais en pédiatrie. Maintenant, je suis une adulte. Enfin, dans deux mois.
Je rentre à la fac dans une semaine, je vais devoir me faire des amis, sortir de ma bulle de sécurité et m'ouvrir à d'autres choses que l'Asie, qui est une grosse passion depuis toute petite.
J'ai enfin un emploi du temps, même si il ne me convient pas.
Plus que tout, je vais avoir un suivi psychologique, donc si vous voyez que je n'écris pas pendant un temps assez long ... Et bien, c'est parce que je ne me sens pas assez en état. Les idées sont là, toujours, mais, les mots, eux, ne veulent pas me suivre.
J'ai vu deux fois la psy en deux jours, et j'ai pleuré deux fois. Pourtant, ça ne m'arrive jamais. J'ai appris à sourire pour passer au delà de la douleur, j'ai appris à accepter que les autres se plaignent autour de moi, qu'ils ne sourient pas quand ça ne va pas bien.
Je pense même avoir appris à être toute seule dans ces moments là. Je m'isole quand ça ne va pas. Et ça ne va pas depuis des longs mois déjà.
Mais j'ai discuté avec quelqu'un de qualifié. Cela m'a fait beaucoup de bien.
J'espère ne plus inquiéter personne, car plus qu'une communauté ou des abonnés sur WATTPAD, j'ai même pu gagner des "amis". Avec qui je parle et je fangirl, comme souvent.Mais avec qui je peux être sérieuse et sur qui je peux compter.
Je suis diabétique depuis presque dix ans, mais depuis quatre ans je ne l'accepte plus. J'ai perdu toute motivation.
Qu'est ce que cela peut me faire de mourir à quarante ans ou de devenir aveugle ? Rien. Quand même les parents ne te comprennent pas.
Je me suis re motivée. Je ne peux pas rester trop longtemps avec des gens qui ne font aucun effort pour me comprendre.
J'ai besoin d'air, de nouveauté, de faire éclater ma petite bulle d'asociale.
Car j'emploie des mots scientifiques vrais.Je n'aime pas sortir et je n'aime pas les gens. Je ne me sens à l'aise que chez moi.
À tous ceux et celles qui me lisent, je vous le dit, je vais franchir les étapes par étapes, ne pas me donner de trop gros objectifs.
En vue de devenir une adulte responsable, je dois d'abord gérer mon affection à longue durée.
Alors je vais essayer de prendre mes médicaments comme il faut, d'aller mieux, de faire du sport, de parler, d'essayer de sortir progressivement (ne serait ce que faire un tour dans les champs derrière chez moi, ou promener le chien des voisins), de perdre du poids.Je vais essayer d'apprendre à toujours sourire et à oublier comment l'on pleure.
Je ne sais pas si ce que j'ai écrit à redonner de l'espoir à ceux qui en ont besoin, mais si c'est le cas, je veux vous remercier.
Des fois, écrire ce que l'on a sur le coeur, ça fait tellement de bien.J'espère juste pleurer pour la dernière fois en écrivant tout ce à quoi je pense, mes sentiments comme mes pensées.
Et à tous ceux qui en ont besoin, courage.
Soyez forts !
Vous pouvez y arriver !
Rien n'est impossible ! (À part vivre toute sa vie à Disney, même Steve Jobs pourrait pas, pas assez riche le pauvre.)
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Les Saletés de Tags (#un rantbook)
AcakJUSTE DES TAGS MAIS JVOUS AIME QUAND MÊME. (Et quelques fois ma vie TROLILOL) N'HÉSITEZ PAS A TAGER, JE VOUS LE RENDS AU CENTUPLE MES CHOUX ! KISSKISS SUR VOS FESSES POILUES ET DODUES.